Association CONNAISSANCE & PARTAGE

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L'association favorise la rencontre avec des professionnels, des spécialistes, des passionnés, sur la base du partage des connaissances.

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PARTAGE DES CONNAISSANCES

Voici un blog de partage et d’échanges d’informations nous semblant utiles. Nous y relayons diverses informations, formations, conférences, sites... tous sélectionnés par nos soins, pour leur intérêt.

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CONSTRUISEZ VOTRE PROPRE TELESCOPE AVEC UN KIT DOBSON FACTORY

Connaissance & Partage

Voici un télescope Dobson 300 mm, de voyage, facilement transportable, proposé sous forme d'un kit complet, et réalisable dans son salon comme une maquette, même par quelqu'un qui n'a jamais touché un bout de bois!

La structure est identique aux Dobsons 300 de voyage proposés par The Dobson Factory depuis de nombreuses années et les performances sont semblables, en matière d'ergonomie, facilité de montage, stabilité, rigidité, fluidité des mouvements. 

L'ensemble se démonte facilement et les éléments se rangent dans une boîte. 

Toutes les pièces ont été modélisées sur ordinateur et découpées très précisément par une fraiseuse à commandes numériques. Elles s'emboîtent entre elles comme un jeu de construction, avec des queues droites pour faciliter l'assemblage des boîtes et des chevilles pour positionner les pièces. Il n'y a plus qu'à coller tout cela ensemble.

Attention, c'est bien plus qu'un simple "kit bois", car toute la quincaillerie, visserie, pièces aluminium, fixations, rotules, etc, seront fournies, prêtes à être assemblées. Il y a environ 300 vis, écrous, rondelles, pièces alu, cornières, etc... 

Sont également compris dans le kit les 8 tubes carbone 14 mm,  prédécoupés à la bonne longueur, les bandes de FRP destinés à assurer un mouvement fluide, les boutons de serrage, bref, tout ce qui est nécessaire à la construction du télescope, ainsi qu'un porte oculaire hélicoïdal 2" . Il est possible en option de prévoir un porte oculaire Crayfond Moonlite CR2..

Un "cahier de construction" très détaillé, de 80 pages,  guidera le constructeur novice.

Stage de construction accompagnée:

Outre le kit, pour ceux qui auraient quand même peur de se lancer tous seuls, sont organisés des stages de construction accompagnée, dans le grand atelier "vintage" de Dobson Factory en Bourgogne, avec hébergement dans un gîte de caractère voisin, et si c'est possible, soirée d' observation des étoiles...

Les kits DOBSON FACTORY sont également disponibles de 300 mm au 600 mm !

Toutes les études disent que l'on est toujours plus attaché à un objet que l'on a fait soi-même qu'à un objet acheté tout fait. Il ne reste plus qu'à... !

Plus d'information ici:

http://dobsonfactory.blogspot.com/2019/09/kit-300-de-voyage-monter-soi-meme.html 

THE  DOBSON FACTORY propose également des intruments complets, prêts à l'emploi.

Pierre Desvaux

The Dobson Factory

Tel: 03 85 68 22 59

site web: http;//the-dobson-factory.fr

mail: dobson.2005@gmail.com


CAMP ASTRONOMIE D'ÉTÉ 2021 DE PLANÈTE SCIENCES

Connaissance & Partage

Prochains rendez-vous

 été 2021 Du sam. 7 août au dim. 15 août

 Camp astronomie d’été — Formations & projets personnels

Public :15-18 ans, 18 ans et +

Type :Stage et séjour d'astronomie, Formation pédagogique et/ou technique, Vie associative

Profil :Enseignant·e·s et scolaires, Familles et particulier·e·s, Professionnel·le·s de l'animation, Clubs et associations, Collectivités et établissements publics, Comités d'entreprise, Étudiant·e·s, Chercheur·euse·s et institutions scientifiques, Bénévoles et adhérent·e·s

Lieu :Barret-sur-Méouge (05)

Accessibilité :Mobilité réduite (handiscope) — Sur demande préalable

Prix :300 € à 500 € + Adhésion (20 €)

Places restantes :41

 été 2021Du sam. 7 août au dim. 15 août

 Débuter en astronomie — Initiation théorique et pratique

Public :15-18 ans, 18 ans et +

Type :Stage et séjour d'astronomie

Profil :Familles et particulier·e·s, Professionnel·le·s de l'animation, Clubs et associations, Comités d'entreprise, Étudiant·e·s

Lieu :Barret-sur-Méouge (05)

Accessibilité :Mobilité réduite (handiscope) — Sur demande préalable

Prix :300 € à 500 € + Adhésion (20 €)

 été 2021 Du sam. 7 août audim. 15 août

 Maitriser son instrument — Approfondissement théorique et pratique

Public :15-18 ans, 18 ans et +

Type :Stage et séjour d'astronomie

Profil :Familles et particulier·e·s, Professionnel·le·s de l'animation, Clubs et associations, Comités d'entreprise, Étudiant·e·s

Lieu :Barret-sur-Méouge (05)

Accessibilité :Mobilité réduite (handiscope) — Sur demande préalable

Prix :300 € à 500 € + Adhésion (20 €)

 été 2021 Du sam. 7 août au dim. 15 août

 Photographier le ciel — Astrophotographie et imagerie numérique

Public :15-18 ans, 18 ans et +

Type :Stage et séjour d'astronomie

Profil :Familles et particulier·e·s, Professionnel·le·s de l'animation, Clubs et associations, Comités d'entreprise, Étudiant·e·s

Lieu :Barret-sur-Méouge (05)

Accessibilité :Mobilité réduite (handiscope) — Sur demande préalable

Prix :300 € à 500 € + Adhésion (20 €)

 été 2021 Du sam. 7 août au dim. 15 août

 Formation pédagogique Animer en astronomie — Pédagogie des 8-14 ans

Public :15-18 ans, 18 ans et +

Type :Formation pédagogique et/ou technique

Profil :Enseignant·e·s et scolaires, Professionnel·le·s de l'animation, Clubs et associations, Collectivités et établissements publics, Étudiant·e·s, Bénévoles et adhérent·e·s

Lieu :Barret-sur-Méouge (05)

Accessibilité :Mobilité réduite (handiscope) — Sur demande préalable

Prix :300 € à 500 € + Adhésion (20 €)

 été 2021Du sam. 7 août au dim. 15 août

 Formation pédagogique Arpenter l’Univers — Animer l’astronomie en collège/lycée

Public :15-18 ans, 18 ans et +

Type :Formation pédagogique et/ou technique

Profil :Enseignant·e·s et scolaires, Professionnel·le·s de l'animation, Clubs et associations, Étudiant·e·s, Chercheur·euse·s et institutions scientifiques, Bénévoles et adhérent·e·s

Lieu :Barret-sur-Méouge (05)

Prix :300 € à 500 € + Adhésion (20 €)

 été 2021 Du sam. 7 août au dim. 15 août

 Formation — Responsable de planétarium numérique

Public :15-18 ans, 18 ans et +

Type :Formation pédagogique et/ou technique

Profil :Professionnel·le·s de l'animation, Clubs et associations, Étudiant·e·s, Bénévoles et adhérent·e·s

Lieu :Barret-sur-Méouge (05)

Accessibilité :Mobilité réduite (handiscope) — Sur demande préalable

Prix :300 € à 500 € + Adhésion (20 €)

































LA STATION SPATIALE INTERNATIONALE

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La Station spatiale internationale

Quatre astronautes, dont deux Américains, un Japonais et le Français Thomas Pesquet, ont rejoint samedi dernier la Station spatiale internationale. D’une durée prévue de six mois, cette mission baptisée « Alpha » vise à conduire des expériences scientifiques. Il s’agit de la 65e expédition à bord de l’ISS, lancée il y a plus de 20 ans dans le cadre du réchauffement des relations diplomatiques entre les États-Unis et la Russie.

À L’ORIGINE

Pendant la guerre froide, la rivalité entre les États-Unis et l’Union soviétique favorise la conquête spatiale. L’URSS est le premier pays à mettre en orbite, en 1971, une station spatiale, baptisée Saliout-1. Les États-Unis lancent à leur tour une station spatiale en 1973. Le président américain Ronald Reagan charge en 1984 la Nasa, l’agence spatiale américaine, de mettre en œuvre une « station spatiale habitée en permanence » et appelle les pays alliés à participer au projet. La Russie y adhère en 1993 après l’effondrement de l’URSS. Les négociations aboutissent en janvier 1998 à la signature d’accords de coopération entre 15 pays pour le développement et l’exploitation de la Station spatiale internationale (ISS), les États-Unis ayant « le rôle de chef de file », selon les accords. L’ISS a pour objectif d’intensifier « l’utilisation scientifique, technologique et commerciale de l’espace extra-atmosphérique ». Le premier module de l’ISS est envoyé en orbite en novembre 1998.

LES DATES CLÉS

● 2000

Le 2 novembre 2000, le premier équipage arrive à l’ISS, pour une expédition de plus de quatre mois. Composé d’un astronaute américain et deux russes, il est chargé de mettre en place les systèmes permettant de vivre à bord et de communiquer avec l’extérieur, ainsi que de poursuivre l’assemblage de l’ISS. Cette première expédition intervient après l’assemblage de trois premiers modules, pendant deux ans, mais l’ISS doit encore être équipée de multiples technologies (laboratoires, panneaux solaires, etc.) et sera progressivement agrandie. L’assemblage ne sera terminé qu’en 2011, après une quarantaine de vols en tout depuis la Terre pour acheminer le matériel nécessaire. Les travaux d’installation et de maintenance nécessitent pour les astronautes de faire des sorties extravéhiculaires dans l’espace, une manœuvre périlleuse. 237 sorties extravéhiculaires ont été effectuées entre 1998 et début mars 2021, dont la plus longue, d’une durée de 8 heures et 56 minutes, a été réalisée en mars 2001, selon la Nasa. L’ISS est occupée en permanence depuis 2000, chaque équipage étant relayé par l’arrivée d’un autre avant son départ.


● 2012

La capsule Dragon, conçue par la société américaine SpaceX, s’amarre en mai 2012 à l’ISS pour y livrer de la nourriture et du matériel. C’est la première fois qu’un vaisseau privé assure le ravitaillement de la station. La Nasa a passé des contrats avec deux entreprises privées, SpaceX et Orbital Sciences, pour assurer le transport du fret et prendre la relève de ses navettes spatiales, dont la dernière a volé en 2011. Depuis cette date, la Nasa dépend des capsules russes Soyouz pour envoyer les astronautes vers l’ISS et les ramener sur Terre. Dans le cadre de contrats passés en 2014 avec SpaceX, la Nasa enverra pour la première fois en mai 2020 des astronautes sur l’ISS via une navette privée, la capsule Crew Dragon de SpaceX. Pour arriver jusqu’à l’ISS, une navette spatiale est propulsée en orbite par une fusée et effectue plusieurs rotations autour de la Terre avant de pouvoir se placer progressivement sur la même orbite que l’ISS puis s’y arrimer. L’opération peut prendre de plusieurs heures à plusieurs jours.


● 2015

En août 2015, des astronautes de l’ISS goûtent la première salade cultivée dans l’espace. Cette laitue a poussé dans un dispositif réservé à bord de la station, pour contrecarrer l’effet de la microgravité (faible gravité) et empêcher ainsi l’eau de flotter et les racines de pousser dans tous les sens. La culture de plusieurs types de légumes en microgravité est expérimentée dans l’ISS dans le but de fournir à terme une source durable d’alimentation aux astronautes qui effectueront de longues et lointaines missions spatiales, comme sur Mars, où les ravitaillements seront plus compliqués. La culture de plantes fait partie des nombreuses expériences scientifiques menées par les astronautes à bord de l’ISS, qui portent sur divers domaines comme la recherche médicale et l’étude d’une matière composant l’univers appelée « matière noire ». Les astronautes eux-mêmes sont étudiés, pour comprendre l’effet de la microgravité sur le corps humain et améliorer les connaissances sur l’atrophie musculaire et la perte de masse osseuse. En 20 ans, plus de 3 000 expériences scientifiques ont été menées dans l’ISS, selon la Nasa.

● 2021

Le vice-Premier ministre russe déclare le 18 avril que la Russie pourrait se désengager de l’ISS à compter de 2025. Selon lui, la vétusté du segment russe de la station nécessite beaucoup de maintenance. L’agence spatiale russe, Roscosmos, annonce deux jours plus tard que le premier module de sa future station orbitale est « en préparation », en vue d’un lancement en 2025. La Nasa estimait le coût total de l’ISS à plus de 100 milliards de dollars en 2017, auxquels s’ajoute celui de l’entretien annuel. La Nasa a annoncé en juin 2019 ouvrir l’ISS à une future exploitation commerciale, ce qui lui permettra de diversifier ses sources de financement. Cette décision intervient alors que la Nasa « se concentre » sur des missions spatiales sur la Lune et sur Mars, a-t-elle expliqué. L’exploitation intergouvernementale de l’ISS est à ce jour assurée jusqu’en 2024. La Chine, qui ne participe pas à l’ISS, a lancé en orbite jeudi le premier module de sa future station spatiale.


LES CHIFFRES

28 000 km/h. C’est la vitesse à laquelle se déplace l’ISS sur une orbite basse à environ 400 kilomètres de la surface de la Terre. L’ISS fait ainsi le tour de la Terre en 90 minutes. La mise en orbite provoque la rotation de l’ISS autour de la Terre, la force centrifuge l’empêchant de retomber (voir la vidéo).

244 astronautes. 244 astronautes de 19 pays se sont rendus à ce jour dans l’ISS, selon la Nasa. Parmi eux, 153 étaient Américains et 50 Russes. Seuls quatre Français y ont séjourné, dont l’astronaute Thomas Pesquet en 2016 puis lors de la mission en cours. L’Américain Scott Kelly détient le record de la mission la plus longue (340 jours), tandis que l’Américaine Peggy Whitson y a séjourné le plus longtemps (665 jours, lors de trois missions). La durée habituelle d’une mission est de six mois.

Deux heures. C’est la durée minimum d’exercices sportifs que les astronautes doivent réaliser chaque jour à bord de l’ISS afin d’atténuer les effets de la microgravité sur la perte de masse musculaire et osseuse. Comme tout ce qui se trouve à l’intérieur de la station flotte, les astronautes dorment dans des sacs de couchage fixés au mur, doivent uriner dans un tuyau aspirant et boivent exclusivement à la paille.

Par: Info Brief-me

VAONIS, SEULE START-UP FRANÇAISE COURONNEE D’UN GRAND PRIX AU CES

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Publié le 12/01/2021 à 12:42

La jeune pousse Vaonis et ses téléscopes portatifs remportent un "Top Innovation Award" au plus grand salon tech du monde.

Et de deux pour Vaonis ! Deux ans après avoir remporté une première distinction au CES, la start-up montpelliéraine, conceptrice de télescopes portatifs, est cette année la seule société française couronnée d’un "Top Innovation Award", la plus haute distinction du salon, remis cette année à seulement 11 sociétés dans le monde. Une consécration qui récompense sa dernière création, Vespera, un nouveau télescope plus grand public que son premier, Stelina.

Une distinction qui n’est toutefois pas la première pour Vespera. En octobre dernier, les préventes du télescope sont lancées sur la plateforme américaine Kickstarter, avec un minimum de 10 000 $ de ventes (pour un produit vendu 1 500 €). Et devient quelques semaines plus tard le produit français le plus vendu au monde sur la plateforme avec 1 800 exemplaires, soit un total exceptionnel de 2,6 M$ (environ 2,2 M€) !

Se faire connaître des revendeurs étrangers

"Notre objectif avec la CES est de faire connaître Vespera des revendeurs grand public dans le monde entier, espère Cyril Dupuy, fondateur de Vaonis. Le public touché par la campagne Kickstarter est essentiellement américain et un peu européen, il nous faut maintenant le présenter aux autres pays, Japon, etc."

Vaonis ne place néanmoins que peu d’espérances commerciales dans un salon entièrement organisé en virtuel. "Même si nous pouvons publier toutes les photos et vidéos que nous voulons sur notre profil, nous n’espérons pas plus de 20 % des ventes que nous aurions pu réaliser sur un salon physique, soit environ 100 unités", regrette Cyril Dupuy. Le prix à payer pour un produit "très visuel" dont la démonstration physique ne trouve pas d’équivalent en ligne. En cours de production, Vespera sera livré à ses premiers acquéreurs à Noël 2021.

EXPO "VAISSEAU TERRE" - EXPÉRIENCE INÉDITE AU-DESSUS DE LA PLANÈTE BLEUE !

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Se glisser dans la peau d'un astronaute, pour se rendre compte du caractère extraordinaire de notre planète. C'est ce que propose l'exposition "Vaisseau Terre", installée au domaine de Restinclières, à Prades-le-Lez. En attendant que la situation sanitaire s'améliore, nous vous dévoilons une partie de l'expo sur herault.fr ! Embarquez avec nous à bord de la station spatiale internationale (ISS), pour une expérience inédite "au-dessus" de la Planète Bleue !

Produite par la Cité de l'Espace de Toulouse, Vaisseau Terre est une expo sensible et poétique qui aborde la thématique de la Terre sous un nouveau prisme. Elle invite petits et grands à prendre de la hauteur et à observer la Terre du point de vue d'un satellite ou d'un astronaute à bord de la station spatiale internationale (ISS). Tel un explorateur, le visiteur découvre les conditions exceptionnelles qui ont permis à notre planète de se former et d'accueillir la vie. Il visualise l'impact des activités humaines, la fragilité de notre environnement, et se demande pendant combien de temps encore le miracle va perdurer... A bord du Vaisseau "Terre", les passagers apprennent, manipulent, expérimentent.... et reviennent de leur voyage transformés !

Continuez à lire sur le site officiel :



" L’ART NOUS CONSOLE DE LA VIE. " - LUIGI PIRANDELLO -

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Des anecdotes gratuites à propos d'œuvres d'art

"Besoin de réconfort ?"
Où l’on a la confirmation que les œuvres d’art font du bien au moral.

Seconde Guerre mondiale, à Londres. Surprise ! En ouvrant son journal, en ce matin de 1942, le directeur de la National Gallery, Kenneth Clark, découvre qu’un article lui est adressé. Il s’agit de la lettre d’un lecteur, qui lui lance un appel. Ne pourrait-on pas rouvrir la porte des musées, fermés à cause des bombardements allemands ?

Certes, cela est dangereux pour les œuvres, mais Clark est sensible aux arguments… "C'est parce que le visage de Londres est marqué et meurtri que nous avons besoin de voir de belles choses", écrit l’auteur de la lettre.

Comment faire ? La National Gallery, comme les autres musées, a été vidée de ses tableaux. Les œuvres sont désormais cachées au Pays de Galles dans une mine désaffectée.

Et ces précautions n’ont pas été vaines puisque depuis 1940, ce sont neuf bombes qui ont touché le bâtiment de la National Gallery. Face au danger, le musée ne peut pas rouvrir normalement ses portes.

Mais les Londoniens ont besoin de réconfort. Alors Kenneth Clark prend une décision inouïe : faire revenir chaque mois une œuvre de sa cachette.
Tout est prévu pour que ce "tableau du mois" ne risque presque rien. Deux assistants restent à proximité : à la moindre alerte, ils sont prêts à l’évacuer. Chaque nuit, l’œuvre est conduite dans une chambre forte souterraine.

Au grand étonnement de Clark, le public est au rendez-vous. Tant et si bien que l’initiative dure jusqu’à la fin de la guerre. Des Titien, Velázquez ou Renoir font ainsi l’aller-retour pour réchauffer le cœur des Londoniens. Comme le dit l’auteur de la lettre lui-même : "c’est risqué… Mais cela en vaut la peine !"

Kenneth Clark, vers 1970, photographie, photo : © Bridgeman Images

Kenneth Clark, vers 1970, photographie, photo : © Bridgeman Images

Évacuation des œuvres de la National Gallery pendant la Seconde Guerre mondiale, vers 1939, photographie, photo : Imperial War Museums

Évacuation des œuvres de la National Gallery pendant la Seconde Guerre mondiale, vers 1939, photographie, photo : Imperial War Museums

Pompiers en action après une vague de bombardements, 1941, photographie, photo : New York Times Paris Bureau Collection

Pompiers en action après une vague de bombardements, 1941, photographie, photo : New York Times Paris Bureau Collection

Le tableau Noli me tangere du Titien était la première "œuvre du mois" exposée à la National Gallery pendant la Seconde Guerre mondiale, 1942, photographie, photo : National Gallery, Londres

Le tableau Noli me tangere du Titien était la première "œuvre du mois" exposée à la National Gallery pendant la Seconde Guerre mondiale, 1942, photographie, photo : National Gallery, Londres

Diego Velázquez, Vénus au miroir, 1647, huile sur toile, 122 × 177 cm, National Gallery, Londres

Diego Velázquez, Vénus au miroir, 1647, huile sur toile, 122 × 177 cm, National Gallery, Londres

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Source officiel:

ARTIPS

AGIR POUR L'ENVIRONNEMENT

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Publié par Santé/Environnement

23/06/2020

La convention citoyenne sur le climat propose « d'évaluer les avantages et les inconvénients de la 5G par rapport à la fibre avant et non après avoir accordé les licences pour son développement et instaurer un moratoire sur la mise en place de la 5G en attendant les résultats de l'évaluation de la 5G sur la santé et le climat ». Les citoyens se sont globalement prononcés en faveur d’un numérique de moindre impact environnemental. 

A la suite de cette proposition de bon sens adoptée à 98% des membres de la convention citoyenne pour le climat, la ministre de l’Écologie et le ministre de la Santé ont demandé au premier ministre d'attendre l'évaluation en cours par l'Agence sanitaire avant le déploiement de la 5G.

Les associations PRIARTEM et Agir pour l'Environnement se félicitent de cette avancée qu'elles réclament depuis de longs mois. Elles ont d'ailleurs saisi le Conseil d’État en début d'année en vue d'obtenir l'annulation de l'arrêté et du décret fixant les conditions d'attribution des fréquences 5G. Les associations attendent néanmoins la traduction effective de ce premier pas et enjoignent le gouvernement à suspendre la procédure d'attribution des fréquences 5G, toujours en cours. Elles exhortent le gouvernement à mettre en œuvre une réelle évaluation environnementale et un débat public sous l'égide de la Commission Nationale du Débat Public, tels que requis par la réglementation dans le cadre de programme d'une telle ampleur.

Les associations auront d'ailleurs l'occasion de chercher à obtenir de plus amples précisions vendredi 26 juin, date à laquelle Agir pour l'Environnement et PRIARTEM ainsi que les membres du comité de dialogue de l'ANFR seront reçues par la secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l'économie et des finances, Madame Agnès Pannier-Runacher.

A défaut de suspension de l'attribution de ces fréquences, la prise de position des ministres de l’Ecologie et de la Santé sera une façon habile d'interpréter la prise de position courageuse de la convention citoyenne pour le climat sur la 5G.

En effet, il existe une différence notable entre la suspension de l'attribution des fréquences 5G et la suspension du déploiement de la 5G qui n'est, lui, prévu qu'en 2021. Le fait est qu'en attribuant les fréquences en septembre, le gouvernement encaisserait plusieurs milliards d'euros et serait contraint ensuite d'accepter un déploiement du réseau 5G, quel que soit les conclusions de l'évaluation écologique de cette nouvelle technologie.


CONTACT PRESSE

contact@agirpourlenvironnement.org

Stéphen Kerckhove – délégué général d’Agir pour l’Environnement – Tél. 06 06 88 52 66

Sophie PELLETIER – présidente de PRIARTEM 06 79 34 32 88 (sms ou messagerie)

STOP BÉTONISATION, POUR UN PROJET D'INTÉRÊT GÉNÉRAL CULTUREL ET ÉCOLOGIQUE

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Collectif Figuerolles En Friche (FiEF) a lancé cette pétition adressée à Monsieur Saurel, maire de Montpellier (Monsieur le Maire)

Collectif Figuerolles En Friche (FiEF) a lancé cette pétition adressée à Monsieur Saurel, maire de Montpellier (Monsieur le Maire)

Le collectif Figuerolles en Friche est un collectif d’habitants qui se mobilise pour la qualité du cadre de vie. Aujourdhui le site dit la friche de Mimi est menacé par un projet de bétonisation aveugle.
 
Un permis a été accordé le 12 novembre 2018 aux co-pétitionnaires Marignan/FDI par la ville de Montpellier pour la construction de 137 logements, 151 places de parking et 2 locaux d’activité. Les administrés disposent de deux mois pour présenter ce recours à Monsieur le Maire.
Un recours dit gracieux est une première étape qui consiste à adresser à l’administration qui a pris la décision une réclamation. Il s’agit d’éviter un procès.
Ce recours gracieux peut être signé par TOUTES les personnes qui le souhaitent.
 
Pourquoi déposer un recours ?
Dans cette affaire, les politiques successifs ont relevé "l'importance culturelle" de ce site au moins par deux fois, lors des délibérations consistant à définir des périmètres d’études sur ce secteur, en 2010 et en 2015.
"RIEN" dans ce Permis accordé ne reprend ces engagements ? Pourquoi ?
La ville dispose d’un droit de préemption sur cette zone, elle ne l’a pas mis en œuvre, pourquoi ?
De nombreuses questions sans réponses, les élus sont ils obligés de rendre des comptes ?
 
A l’heure de l’affaire du Siècle et du classement de Shanghaï qui hisse l’université de Montpellier à la 1ère place en écologie, la ville de Montpellier continue de consacrer une place à la voiture qui est démesurée y compris dans le périmètre Grand cœur où se situe la friche. Cette politique urbaine n’a pas d’avenir. La métropole de demain sera végétalisée ou invivable.
 
Nous demandons l’annulation du permis de construire n°34 172 18 V0176 pour qu’un autre projet soit construit avec les habitants du quartier et de la métropole, un projet d'intérêt général culturel et écologiquement responsable.


 
Le Collectif Figuerolles En Friche
Contact : figuerolles.en.friche@gmail.com

CONFERENCE-DEBAT EN VISIOCONFERENCE POUR PARLER DES ASPECTS « DESINFORMATION » ET « COMPLOTISME » DE LA CRISE COVID-19.

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Chers amis/ies,

Comme je l’avais annoncé, j’ai fait il y a quelques jours une conférence-débat en visioconférence pour parler des aspects « désinformation » et « complotisme » de la crise Covid-19.

Raconter ce qu’il s’est passé, décortiquer les mécanismes de tout ce que nous avons vu défiler de façon souvent contradictoire et incompréhensible, fake news, remèdes miracle, théories du complot, récupération politique, ressorts de la communication via les médias, et désosser les mécanismes de l’ « Affaire Raoult », etc., c’est le challenge que m’avait adressé le Cercle de Zététique du L-R, et que j’ai relevé…

Voir l’exposé du 16/05

Et le débat qui a suivi (qui a permis de compléter les sujets traités)

Il y a eu des problèmes techniques : vous verrez défiler des diapos qui ne sont pas en phase avec l’exposé… problème technique étrange mais qu’on ne peut pas corriger. Dommage ! et quelques autres défauts techniques…

Désolé !

Une erreur : je mentionne Yves Lévy comme fils de Simone Veil, alors que bien évidemment il s’agit du 1er mari d’Agnès Buzyn, Pierre-François Veil. Le direct favorise les lapsus…

 

Du coup, je vous rappelle les autres vidéos Youtube que j’ai commises :

  • Dans un autre sujet mais j’en profite, « Ethique et transhumanisme » : interview en live à la demande de Cosciences et avec le Centre d'éthique contemporaine sur « Les questions éthiques du transhumanisme », en duo avec Marc Roux, fondateur et président de l’association française pour le transhumanisme (13/05) : https://youtu.be/k8cbvdiE41g

https://www.facebook.com/events/873438909790019/

Et d’autres viendront bientôt :

·        Une vidéo sur « Les crises sanitaires » (au-delà des épidémies et pandémies), qui est en cours de finalisation, avec Genopolys et Initiatives Plurielles, et avec le label « 800 ans de la Faculté de Médecine ».

·        Une vidéo sur « Le complotisme », son histoire, ses mécanismes, ses exemples mémorables (en santé mais pas seulement), les moyens de le combattre… , également avec Genopolys et Initiatives Plurielles, et avec le label « 800 ans de la Faculté de Médecine ».

 

Voilà ce que c’est que d’avoir plus de temps, un des avantages du confinement …

Vos retours sur ces documents m’intéressent beaucoup , je les attends !

Amitiés,

Gilles

INSCRIRE LA VOUTE CELESTE AU PATRIMOINE MONDIAL DE L’HUMANITE

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Bonjour chers/chères passionné(e)s des étoiles !

Seriez-vous interessé(e)s pour intégrer le «Mouvement Universel pour la Sauvegarde des Etoiles»? (c’est gratuit et ça peut permettre de sauver notre ciel étoilé). Comme vous le savez, la voûte céleste est en danger imminent.

En entendre parler, c’est une chose, se retrouver devant le phénomène (train de points lumineux Starlink) est un choc, et c’est ce qui nous a amenés à créer le M.U.S.E, le Mouvement Universel pour la Sauvegarde des Etoiles, mouvement intégrant des personnes de tous horizons.

Le but est:
D’inscrire le ciel nocturne au patrimoine mondial de l’humanité, car cela nous semble être le seul moyen pour protéger la voûte céleste contre les multiples agresseurs.
* D’informer sur les projets d’invasion du ciel nocturne (il n’y a de loin pas que Starlink), tous plus aberrants les uns que les autres (publicités dans l’espace, fausses étoiles filantes, fausse lune, etc...) notamment par l’intermediaire du «Journal de l’Invasion du Ciel Nocturne»
* D’impliquer des personnes de tous horizons.

Comment agir? TOUT le monde peut participer! Vous pouvez:
* Intégrer la liste des soutiens du M.U.S.E: il suffit de saisir votre nom, prénom, profession, département et adresse mail (et ça ne coute rien)
* Signer la pétition
* En parler autour de vous

Nous vous remercions de faire suivre ce message à vos adhérents et à votre réseau. La diversité et le nombre des soutiens sont indispensables pour faire aboutir ces démarches.

N’hésitez pas à nous contacter pour échanger sur tous ces projets ou simplement pour faire connaissance!

Sinceres salutations et bonne journée.

Serge Waeffler

M.U.S.E - Mouvement Universel pour la Sauvegarde des Etoiles

www.musemouvement.org

https://www.facebook.com/musemouvement

musemouvement@gmail.com

Tél. : +33(0)4 50 42 25 00

LES MOUSTIQUES RESPONSABLES DE FUTURES PANDEMIES ?

Connaissance & Partage


Publié par FUTUROSCOPIE


Le moustique Aedes aegypti est le vecteur principal de la dengue, de l'infection à virus Zika, du chikungunya et de la fièvre jaune. C'est un petit moustique, long de 5 mm environ, de couleur sombre que l'on peut reconnaître par les marques blanches bien visibles sur les pattes et un dessin en forme de lyre sur le thorax (ce dernier détail le distingue du moustique tigre Aedes albopictus avec lequel il peut être confondu).


On le trouve dans toutes les régions tropicales du monde et il commence à remonter vers le nord. Il se propage facilement quand il rencontre un terrain favorable. La femelle pond ses œufs qui peuvent éclore très rapidement, parfois en quelque 24 heures si les conditions sont optimales. De la larve issue de l'œuf au moustique adulte, il se passe 7 à 12 jours selon les conditions, notamment la température. Une fois adulte il se reproduit en grand nombre très rapidement. Il a une capacité d’adaptation étonnante et résiste de plus en plus aux pesticides anti-moustiques.


De façon surprenante, en Afrique d’où il est originaire, Aedes aegypti, préférait jusqu’à présent le sang des animaux à celui des humains mais une étude récente (1) démontre qu’il est train de changer ses habitudes alimentaires. Il se régale de plus en plus du sang humain et, selon les chercheurs, le réchauffement climatique tout comme l’urbanisation croissante, les déplacements fréquents et l’interdépendance économique mondiale pourrait par ailleurs favoriser une évolution qui laisse craindre une forte augmentation des maladies dont ce moustique est le vecteur.

La dengue inquiète particulièrement l’OMS qui estime à déjà 50 millions le nombre de cas annuels liés à cette maladie « ré-émergentes » dont 500 000 cas de dengue hémorragique qui sont mortels dans plus de 20 % des cas. Il existe quatre souches virales connues transmises par les moustiques Aedes : DEN-1, DEN-2, DEN-3 et DEN-4, très différentes les unes des autres.
L’Aedes aegypti n’est pas le seul moustique inquiétant. D’autres espèces de moustique, dangereux pour l’homme sont en expansion territoriale. C’est le cas de ceux du genre Anopheles, responsables du paludisme qui sévit principalement en Afrique subsaharienne mais qui menace plus de la moitié de la population mondiale.


En France l’Institut Pasteur est particulièrement impliqué dans la lutte contre les moustiques comme le rappelle ci-dessous Anna-Bella Failloux, brillante scientifique née àTahiti, spécialisée en entomologie médicale et directrice de recherche à l'unité Arbovirus et Insectes Vecteurs de l'Institut Pasteur

L'APRES COVID : SORTIR DU CADRE HABITUEL

Connaissance & Partage


Publié par FUTUROSCOPIE


Certains nous expliquent ce qu’il eût été raisonnable de faire pour éviter la crise sanitaire que nous vivons. Ils instruisent les procès de ceux qui n’ont pas su prendre les décisions intelligentes qu’eux-mêmes auraient prises. C’est tellement plus facile, après coup, d’être plus malin que les autres !

S’il est évident que les politiques menées pendant des années nous ont conduit à la situation présente, l’urgence n’est cependant pas de sonner l’hallali de ceux qui sont aujourd’hui aux manettes. Cela ne peut qu’aggraver encore un peu plus la situation. La critique stérile d’une élite préoccupée avant tout de gestion, si justifiée soit-elle, ne nous avancera guère. Les citoyens n’ont également rien à gagner des querelles politiciennes qui ne servent que des egos ou des clans. Pire, avec la sévère crise économique qui s’annonce, la pensée négative, ne peut qu’encourager un chacun pour soi mortifère et provoquer un grand bond en arrière.

Au-delà des problèmes à régler aujourd’hui pour la simple survie, il est urgent de préparer demain et après-demain. Nos élites doivent prendre conscience que des politiques classiques de relance ne suffiront pas à éviter un irréversible déclin.
Soutenir des activités néfastes pour l’environnement ou pour la société n’aurait pas davantage de sens.

Plus que jamais il est nécessaire de voir loin et large, de sortir du cadre de raisonnement habituel et d’imaginer des voies nouvelles susceptibles de faire advenir un futur souhaitable pour le pays.
Libérons et organisons l’intelligence collective. Encourageons l’innovation, coûte que coûte, partout. Plutôt que d’aider ce qui ne peut que s’effondrer, favorisons la croissance des secteurs où les besoins humains restent considérables.
Ces besoins ne sont pas ceux dictés par la production du système économique actuel. Ils concernent les éléments physiologiques fondamentaux, comme la nourriture, la santé, l’habitat et la sécurité. Ils ont aussi trait aux attentes sociales telles la considération, l'épanouissement personnel, la culture, l’éducation et tout ce qui concourt au bien-être individuel et collectif.

Pour éviter le déclassement de la Nation, la seule stratégie gagnante ne peut être qu’une stratégie de rupture visant une croissance soutenable véritablement utile à tous

LE BIOLOGISTE GILLES BOEUF REDOUTE L'ARRIVEE D'UNE PANDEMIE BEAUCOUP PLUS MEURTRIERE SI L'ON NE CHANGE RIEN

Connaissance & Partage

Cet éminent biologiste français, récemment installé à Bordeaux, nous met en garde. Il faut trouver un autre type de croissance et consommer différemment. Arrêter de détruire, polluer, surexploiter, disséminer. Si on ne fait rien, des pandémies peut-être plus graves pourraient se multiplier. 


Publié par CA

France 3

Gilles Boeuf est catégorique. Si la vie reprend exactement comme avant, une nouvelle épidémie frappera. " Qu'est ce qu'on fera alors ? On reconfinera ?" 

Gilles Boeuf est de ceux dont la parole compte. C'est un scientifique de renom, professeur d'université aujourd'hui retraité, il participe toujours à des conférences où il est invité pour partager son éternel combat pour la  biodiversité. 
Il a dirigé une institution, le Museum d'Histoire Naturelle de Paris. Il a pris une part active à l'organisation de la COP21 à Paris en 2015.

Le scientifique va plus loin. "Le covid-19 se propage certes très vite, mais il n'est pas très virulent, et il s'attaque essentiellement aux personnes les plus fragiles".

"Qu'en sera t-il du prochain ? S'attaquera-t-il aux jeunes ? Imaginez une pandémie qui tue beaucoup plus ? On n'y survivra pas". 


"Ce sont des choses qui nous guettent et on le sait" affirme le biologiste qui rappelle que l'OMS nous avait prévenu dès 2003 que de telles pandémies se succèderaient dans les années 2020/2040.

"Nous devons changer, c'est fondamental"


"Ce virus, c'est 15 petits gènes capables de mettre à genoux les économies actuelles. C'est là qu'il faut réfléchir" dit-il.

Comment a t-il pu se développer et prendre une telle ampleur ? "Parce que l'on a créé des conditions effroyables de promiscuité entre des animaux sauvages qui n'auraient jamais dû se croiser". 

Il rappelle que les précédentes grandes épidémies étaient également issues d'espèces animales

Le monde actuel "a un irrespect total pour la biodiversité". Des milliers d'espèces ont disparu, d'autres ont dû se déplacer. L'équilibre naturel est perturbé. 

La faute à la déforestation, au bétonnage à outrance, à l'agriculture et à l'élevage intensif...

"On détruit les écosystèmes et on pollue tout partout en permanence. Avec des pesticides, des insecticides, des métaux lourds, des perturbateurs endocriniens..."

"L'homme ne fait pas du tout attention. Il s'empoisonne en permanence et massacre le monde vivant. On ne peut pas continuer comme ça". 

C'est ce qu'il explique dans ses trois sessions de réflexions qu'il a enregistré pendant le confinement à la demande de Cap Sciences.

Alors, que faire ?

Repenser les relations entre l'humain et la nature. "Il faut arrêter de détruire, de polluer, de disséminer, de surexploiter".
 

Manger moins et mieux


Gilles Boeuf propose d'abord de réfléchir à notre alimentation.

Manger le plus souvent local, bio et des produits de saison. Une évidence trop souvent oubliée. Cela permettrait de réduire considérablement les échanges transcontinentaux et les cultures intensives dévastatrices pour les sols. 

Le biologiste estime que la France doit être auto-suffisante en matière agro-alimentaire.

"Il faut une agroécologie bien pensée" dit-il "et rémunérer correctement les agriculteurs afin qu'ils cessent d'avoir recours aux produits chimiques. La clef, c'est de remettre la vie dans les sols"
 

L'avion oui mais pas trop souvent


"Le low cost est la pire des bêtises pour l'environnement". Les voyages se sont démultipliés avec l'arrivée des compagnies à bas prix.

"Le trafic aérien double tous les 7/8 ans. C'est pas possible. On compte 120 000 avions par jour dans le monde. Est-ce qu'on va revenir à ces mêmes chiffres? Il faut arrêter cette expansion ! C'est irresponsable !" s'insurge celui qui a présidé la commission environnement des Assises du Transport Aérien en 2018.

Il applaudit d'ailleurs, contrairement à certains élus, le projet d'abandon de la liaison Air France entre Bordeaux et Paris Orly. Un premier pas.
 

Sommes-nous prêts ?


"Cela peut paraître utopique, mais si chacun fait un petit geste les choses peuvent évoluer favorablement" veut croire cet esprit scientifique soucieux de l'avenir de l'humanité.

Ainsi, a t-on réellement besoin de plusieurs voitures au sein d'un même foyer ? Pourquoi ne pas maintenir une partie des salariés en télétravail un ou plusieurs jours par semaine ? A t-on vraiment besoin de changer de téléphone ou de chaussures aussi souvent ? Pourquoi ne pas économiser plutôt pour se permettre d'acheter de la nourriture de meilleure qualité et respectueuse de l'environnement ? Les pistes ne manquent pas...

"C'est du bon sens" insiste Gilles Boeuf qui pense qu'il est essentiel d'éduquer les enfants dès le plus jeune âge.

"Il faut leur expliquer qu'ils sont faits de bactéries tout comme les autres êtres vivants sur cette terre". 

Le monde économique va-t-il prendre la mesure de tout cela ? "Il doit absolument prendre en compte ces données. Il faut arrêter cette économie délétère, suicidaire et stupide qui consiste à faire du profit en détruisant la nature et en la surexploitant".

Gilles Boeuf explique que nous devons combattre l'imprévoyance, l'arrogance et la cupidité. "Notre système demain devra être en harmonie avec la planète, nous devrons nous préoccuper de nos impacts sur l'environnement. Il faut trouver un autre type de croissance". 

Tout n'est pas fichu mais "il faut qu'on change, c'est fondamental" martèle-t-il.

 

DIRECTRICE DU THÉÂTRE DU SOLEIL MILITE POUR QUE L’ART VIVANT, ESSENTIEL À LA SOCIÉTÉ, NE SOIT PAS OUBLIÉ

Connaissance & Partage

Article: Ariane Mnouchkine

Réclusion des aînés, mensonges, infantilisation… Ariane Mnouchkine ne cache pas son indignation face aux couacs du pouvoir. Et la directrice du Théâtre du Soleil milite pour que l’art vivant, essentiel à la société, ne soit pas oublié.

Depuis 1970, à la Cartoucherie de Vincennes, Ariane Mnouchkine révèle grâce au théâtre l’ange et le démon qui sommeillent en nous. Qu’elle monte Eschyle, Shakespeare, Molière, qu’elle s’inspire du réel, la directrice du Théâtre du Soleil explore la limite entre le bien et le mal. Terrassée par le Covid-19, elle s’est réveillée dans une France confinée où les théâtres étaient à l’arrêt, artistes et intermittents sans travail, salles de représentation fermées. Cette crise historique, elle la traverse en artiste et en citoyenne. Dès que possible, elle reprendra les répétitions avec ses comédiens. Et avec eux transformera sa colère en une œuvre éclairante.

Comment se vit le confinement au Théâtre du Soleil ?
Comme nous pouvons. Comme tout le monde. Nous organisons des réunions par vidéo avec les soixante-dix membres du théâtre et parfois leurs enfants. Retrouver la troupe fait du bien à tous. Surtout à moi. Nous réfléchissons : après le déconfinement, comment faire ? Comment reprendre le théâtre, qui ne se nourrit pas que de mots mais surtout de corps ? Quelles conditions sanitaires mettre en œuvre sans qu’elles deviennent une censure insupportable ? Masques, évidemment, distanciations physiques dans les activités quotidiennes telles que les repas, les réunions, mais en répétition ? Se demander comment faire, c’est déjà être, un peu, dans l’action. Il se trouve que, le 16 mars, nous allions commencer à répéter un spectacle étrangement prophétique. Le sujet, que je ne peux ni ne veux évoquer ici, sous peine de le voir s’évanouir à tout jamais, ne varie pas. Mais sa forme va bouger sous les coups du cataclysme qui ébranle tout, individus, États, sociétés, convictions. Alors nous nous documentons, nous menons nos recherches dans tous les domaines nécessaires. Nous devons reprendre l’initiative, cette initiative qui, depuis deux mois, nous a été interdite, même dans des domaines où des initiatives citoyennes auraient apporté, sinon les solutions, du moins des améliorations notables sur le plan humain.

Quel est votre état d’esprit ?
J’ai du chagrin. Car derrière les chiffres qu’un type égrène chaque soir à la télévision, en se félicitant de l’action formidable du gouvernement, je ne peux m’empêcher d’imaginer la souffrance et la solitude dans lesquelles sont morts ces femmes et ces hommes. La souffrance et l’incompréhension de ceux qui les aimaient, à qui on a interdit les manifestations de tendresse et d’amour, et les rites, quels qu’ils soient, indispensables au deuil. Indispensables à toute civilisation. Alors qu’un peu d’écoute, de respect, de compassion de la part des dirigeants et de leurs moliéresques conseillers scientifiques aurait permis d’atténuer ces réglementations émises à la hâte, dont certaines sont compréhensibles mais appliquées avec une rigidité et un aveuglement sidérants.

Parlons-nous du théâtre ?
Mais je vous parle de théâtre ! Quand je vous parle de la société, je vous parle de théâtre ! C’est ça le théâtre ! Regarder, écouter, deviner ce qui n’est jamais dit. Révéler les dieux et les démons qui se cachent au fond de nos âmes. Ensuite, transformer, pour que la Beauté transfigurante nous aide à connaître et à supporter la condition humaine. Supporter ne veut pas dire subir ni se résigner. C’est aussi ça le théâtre !

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“On ne peut pas déclarer la guerre sans appeler, dans le même temps, à la mobilisation générale”

Vous êtes en colère ?
Ah ! ça oui ! Je ressens de la colère, une terrible colère et, j’ajouterai, de l’humiliation en tant que citoyenne française devant la médiocrité, l’autocélébration permanente, les mensonges désinformateurs et l’arrogance obstinée de nos dirigeants. Pendant une partie du confinement, j’étais plongée dans une semi-inconscience due à la maladie. Au réveil, j’ai fait la bêtise de regarder les représentants-perroquets du gouvernement sur les médias tout aussi perroquets. J’avais respecté la rapidité de réaction d’Emmanuel Macron sur le plan économique et son fameux « quoi qu’il en coûte » pour éviter les licenciements. Mais lorsque, dans mon petit monde convalescent, sont entrés en piste ceux que je surnomme les quatre clowns, le directeur de la Santé, le ministre de la Santé, la porte-parole du gouvernement, avec, en prime, le père Fouettard en chef, le ministre de l’Intérieur, la rage m’a prise. Je voudrais ne plus jamais les revoir.

Que leur reprochez-vous ?
Un crime. Les masques. Je ne parle pas de la pénurie. Ce scandale a commencé sous les quinquennats précédents de Nicolas Sarkozy et de François Hollande. Mais appartenant au gouvernement qui, depuis trois ans, n’a fait qu’aggraver la situation du système de santé de notre pays, ils en partagent la responsabilité. En nous répétant, soir après soir, contre tout bon sens, que les masques étaient inutiles voire dangereux, ils nous ont, soir après soir, désinformés et, littéralement, désarmés. Alors qu’il eût fallu, et cela dès que l’épidémie était déclarée en Chine, suivre l’exemple de la plupart des pays asiatiques et nous appeler à porter systématiquement le masque, quitte, puisqu’il n’y en avait pas, à en fabriquer nous-mêmes. Or nous avons dû subir les mensonges réitérés des quatre clowns, dont les propos inoubliables de la porte-parole du gouvernement qui nous a expliqué que, puisque elle-même — la prétention de cet « elle-même » — ne savait pas les utiliser, alors personne n’y parviendrait ! Selon de nombreux médecins qui le savent depuis longtemps mais dont la parole ne passait pas dans les médias-perroquets au début de la catastrophe, nous allons tous devoir nous éduquer aux masques car nous aurons à les porter plusieurs fois dans notre vie. Je dis cela car dans le clip qui nous recommande les gestes barrières, le masque ne figure toujours pas. Je suis de celles et ceux qui pensent que son usage systématique, dès les premières alertes, aurait, au minimum, raccourci le confinement mortifère que nous subissons.

Subir est-il le pire ?
Nous devons cesser de subir la désinformation de ce gouvernement. Je ne conteste pas le fameux « Restez chez vous ». Mais, si l’on est (soi-disant) en guerre, ce slogan ne suffit pas. On ne peut pas déclarer la guerre sans appeler, dans le même temps, à la mobilisation générale. Or cette mobilisation, même abondamment formulée, n’a jamais été réellement souhaitée. On nous a immédiatement bâillonnés, enfermés. Et certains plus que d’autres : je pense aux personnes âgées et à la façon dont elles ont été traitées. J’entends s’exprimer dans les médias des obsédés anti-vieux, qui affirment qu’il faut tous nous enfermer, nous, les vieux, les obèses, les diabétiques jusqu’en février, sinon, disent-ils, ces gens-là encombreront les hôpitaux. Ces gens-là ? Est-ce ainsi qu’on parle de vieilles personnes et de malades ? Les hôpitaux ne seraient donc faits que pour les gens productifs en bonne santé ? Donc, dans la France de 2020, nous devrions travailler jusqu’à 65 ans et une fois cet âge révolu, nous n’aurions plus le droit d’aller à l’hôpital pour ne pas encombrer les couloirs ? Si ce n’est pas un projet préfasciste ou prénazi, ça y ressemble. Cela me fait enrager.

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“Pendant un an, ils restent sourds aux cris d’alarme des soignantes et soignants qui défilent dans la rue. Aujourd’hui, ils leur disent : vous êtes des héros.”

Que faire de cette rage ?
Cette rage est mon ennemie parce qu’elle vise de très médiocres personnages. Or le théâtre ne doit pas se laisser aveugler par de très médiocres personnages. Dans notre travail, nous devons comprendre la grandeur des tragédies humaines qui sont en train d’advenir. Si nous, artistes, nous restons dans cette rage, nous n’arriverons pas à traduire dans des œuvres éclairantes pour nos enfants ce qui se vit aujourd’hui. Une œuvre qui fera la lumière sur le passé pour que l’on comprenne comment une telle bêtise, un tel aveuglement ont pu advenir, comment ce capitalisme débridé a pu engendrer de tels technocrates, ces petits esprits méprisants vis-à-vis des citoyens. Pendant un an, ils restent sourds aux cris d’alarme des soignantes et soignants qui défilent dans la rue. Aujourd’hui, ils leur disent : vous êtes des héros. Dans le même temps, ils nous grondent de ne pas respecter le confinement alors que 90 % des gens le respectent et que ceux qui ne le font pas vivent souvent dans des conditions inhumaines. Et que le plan Banlieue de Jean-Louis Borloo a été rejeté du revers de la main, il y a à peine deux ans, sans même avoir été sérieusement examiné ni discuté. Tout ce qui se passe aujourd’hui est le résultat d’une longue liste de mauvais choix.

Cette catastrophe n’est-elle pas aussi une opportunité ?
Oh ! une opportunité ? ! Des centaines de milliers de morts dans le monde ? Des gens qui meurent de faim, en Inde ou au Brésil, ou qui le risquent dans certaines de nos banlieues ? Une aggravation accélérée des inégalités, même dans des démocraties riches, comme la nôtre ? Certains pensent que nos bonnes vieilles guerres mondiales aussi ont été des opportunités… Je ne peux pas répondre à une telle question, ne serait-ce que par respect pour tous ceux qui en Inde, en Équateur ou ailleurs ramassent chaque grain de riz ou de maïs tombé à terre

Les Français sont-ils infantilisés ?
Pire. Les enfants ont, la plupart du temps, de très bons profs, dévoués et compétents, qui savent les préparer au monde. Nous, on nous a désarmés psychologiquement. Une histoire m’a bouleversée : dans un Ehpad de Beauvais, des soignantes décident de se confiner avec les résidentes. Elles s’organisent, mettent des matelas par terre et restent dormir près de leurs vieilles protégées pendant un mois. Il n’y a eu aucune contamination. Aucune. Elles décrivent toutes ce moment comme extraordinaire. Mais arrive un inspecteur du travail pour qui ces conditions ne sont pas dignes de travailleurs. Des lits par terre, cela ne se fait pas. Il ordonne l’arrêt de l’expérience. Les soignantes repartent chez elles, au risque de contaminer leurs familles, avant de revenir à l’Ehpad, au risque de contaminer les résidentes. En Angleterre, c’est 20 % du personnel qui se confine avec les résidents. Mais non, ici, on interdit la poursuite de cette expérience fondée sur une réelle générosité et le volontariat, par rigidité réglementaire ou par position idéologique. Ou les deux.

“À croire qu’ils rêvent d’un Ehpad généralisé où cacher et oublier tous les vieux. Jeunes, tremblez, nous sommes votre avenir ! ”

Cette mise à l’écart des personnes âgées révèle-t-elle un problème de civilisation ?
Absolument. Lorsque la présidente de la Commission européenne suggère que les gens âgés restent confinés pendant huit mois, se rend-elle compte de la cruauté de ses mots ? Se rend-elle compte de son ignorance de la place des vieux dans la société ? Se rend-elle compte qu’il y a bien pire que la mort ? Se rend-elle compte que parmi ces vieux, dont je suis, beaucoup, comme moi, travaillent, agissent, ou sont utiles à leurs familles ? Sait-elle que nous, les vieux, nous acceptons la mort comme inéluctable et que nous sommes innombrables à réclamer le droit de l’obtenir en temps voulu, droit qui nous est encore obstinément refusé en France, contrairement à de nombreux autres pays. Quelle hypocrisie ! Vouloir nous rendre invisibles plutôt que de laisser ceux d’entre nous qui le veulent choisir le moment de mourir en paix et avec dignité. Lorsque Emmanuel Macron susurre : « Nous allons protéger nos aînés », j’ai envie de lui crier : je ne vous demande pas de me protéger, je vous demande juste de ne pas m’enlever les moyens de le faire. Un masque, du gel, des tests sérologiques ! À croire qu’ils rêvent d’un Ehpad généralisé où cacher et oublier tous les vieux. Jeunes, tremblez, nous sommes votre avenir !

Qu’est-ce que cela dit sur notre société ?
Sur la société, je ne sais pas, mais cela en dit beaucoup sur la gouvernance. Dans tout corps, une mauvaise gouvernance révèle le plus mauvais. Il y a 10 % de génies dans l’humanité et 10 % de salopards. Dans la police, il y a 10 % de gens qui ne sont pas là pour être gardiens de la paix mais pour être forces de l’ordre. Je respecte la police, mais lorsqu’on donne des directives imprécises, laissées à la seule interprétation d’un agent, cet agent, homme ou femme, se révélera un être humain, bon, compréhensif et compétent, ou bien il agira comme un petit Eichmann 1 investi d’un pouvoir sans limite, qui, parce que son heure est enfin venue, pourra pratiquer sa malfaisance. Donc il fera faire demi-tour à un homme qui se rend à l’île de Ré pour voir son père mourant. Ou il fouillera dans le cabas d’une dame pour vérifier qu’elle n’a vraiment acheté que des produits de première nécessité. Et s’il trouve des bonbons, il l’humiliera. Quand je pense qu’ont été dénoncées, oui, vous avez bien entendu, dénoncées, et verbalisées des familles qui venaient sous les fenêtres pour parler à leurs proches reclus en Ehpad… Se rend-on compte de ce qui est là, sous-jacent ?

Redoutez-vous un État liberticide ?
Il y a, indubitablement, un risque. La démocratie est malade. Il va falloir la soigner. Je sais bien que nous ne sommes pas en Chine où, pendant le confinement de Wuhan, on soudait les portes des gens pour les empêcher de sortir. Mais, toute proportion gardée, oui, en France, la démocratie est menacée. Vous connaissez, bien sûr, l’histoire de la grenouille ? Si on la plonge dans l’eau bouillante, elle saute immédiatement hors de l’eau. Si on la plonge dans l’eau froide et qu’on chauffe très doucement cette eau, elle ne saute pas, elle meurt, cuite. C’est l’eau fraîche de la démocratie que, petit à petit, on tiédit. Je ne dis pas que c’est ce que les gouvernants veulent faire. Mais je pense qu’ils sont assez bêtes pour ne pas le voir venir. Oui, je découvre avec horreur que ces gens, si intelligents, sont bêtes. Il leur manque l’empathie. Ils n’ont aucune considération pour le peuple français. Pourquoi ne lui dit-on pas simplement la vérité ?

“Ce dont j’ai peur surtout, c’est de la haine. Parce que la haine ne choisit pas, elle arrose tout le monde.”

Avez-vous encore espoir en nos dirigeants politiques ?
Lorsque le 12 mars Emmanuel Macron dit : « Il nous faudra demain tirer les leçons du moment que nous traversons, interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde depuis des décennies et qui dévoile ses failles au grand jour… La santé… notre État-providence ne sont pas des coûts… mais des biens précieux », nous nous regardons, ahuris. Et cela me rappelle l’histoire de l’empereur Ashoka qui, en 280 av. J.-C., pour conquérir le royaume de Kalinga, livra une bataille qui se termina par un tel massacre que la rivière Daya ne charriait plus de l’eau mais du sang. Face à cette vision, Ashoka eut une révélation et se convertit au bouddhisme et à la non-violence. Nous espérons parfois de nos gouvernants cette prise de conscience du mal qu’ils commettent. J’avoue que, ce soir-là, j’ai espéré cette conversion d’Emmanuel Macron. J’ai souhaité que, constatant son impuissance face à un minuscule monstre qui attaque le corps et l’esprit des peuples, il remonte avec nous la chaîne des causalités, comprenne de quelle manière l’Histoire, les choix et les actes des dirigeants, de ses alliés politiques, ont mené à notre désarmement face à cette catastrophe. J’aurais aimé qu’il comprenne à quel point il est, lui-même, gouverné par des valeurs qui n’en sont pas. Ça aurait été extraordinaire. J’aimerais avoir de l’estime pour ce gouvernement. Cela me soulagerait. Je ne demanderais que ça. Au lieu de quoi je ne leur fais aucune confiance. On ne peut pas faire confiance à des gens qui, pas une seconde, ne nous ont fait confiance. Quand, permises ou pas, les manifestations vont reprendre le pavé, seront-elles de haine et de rage, n’aboutissant qu’à des violences et des répressions, avec en embuscade Marine Le Pen qui attend, impavide, ou seront-elles constructives, avec de vrais mouvements qui font des propositions ? Certains matins je pense que ça va être constructif. Et certains soirs, je pense l’inverse. Ce dont j’ai peur surtout, c’est de la haine. Parce que la haine ne choisit pas, elle arrose tout le monde.

Vous avez peur d’un déconfinement de la haine ?
Exactement ! Peur du déconfinement de la haine coléreuse. Est-ce que le peuple français va réussir à guérir, ou au moins à orienter sa rage, donc ses haines, vers des propositions et des actions novatrices et unificatrices ? Il serait temps. Car le pire est encore possible. Le pire, c’est-à-dire le Brésil, les États-Unis, etc. Nous n’en sommes pas là mais nous y parviendrons, à force de privatisations, à force d’exiger des directeurs d’hôpitaux qu’ils se comportent en chefs d’entreprises rentables. Heureusement Emmanuel Macron a eu la sagesse d’immédiatement mettre en œuvre un filet de sécurité — le chômage partiel — pour que la France ne laisse pas sur la paille treize millions de ses citoyens. C’était la seule chose à faire. Il l’a faite. Cela doit être salué. Mais cette sagesse n’a rien à voir avec une pseudo « générosité » du gouvernement, comme semble le penser un certain ministre. Elle est l’expression même de la fraternité qui est inscrite sur nos frontons. C’est la vraie France, celle qui fait encore parfois l’admiration et l’envie des pays qui nous entourent. Pour une fois, on a laissé l’économie derrière afin de protéger les gens. Encore heureux !

“Le virus nous assiège tous, mais, de fait, les arts vivants vont subir le plus long blocus”

Qu’attendez-vous pour les artistes, les intermittents  ?
Je viens d’entendre qu’Emmanuel Macron accède, heureusement, à la revendication des intermittents qui demandent une année blanche afin que tous ceux qui ne pourront pas travailler dans les mois qui viennent puissent tenir le coup. C’est déjà ça. Ici, au Soleil, nous pouvons travailler, nous avons une subvention, un lieu, un projet et des outils de travail. À nous de retrouver la force et l’élan nécessaires. Ce n’est pas le cas des intermittents et artistes qui, pour trouver du travail, dépendent d’entreprises elles-mêmes en difficulté. Même si, en attendant, certains vont réussir à répéter, il va falloir, pour jouer, attendre que les salles puissent ouvrir à plein régime. Cela peut durer de longs mois, jusqu’à l’arrivée d’un médicament. Ceux-là ne doivent pas être abandonnés, l’avenir de la création théâtrale française, riche entre toutes, peut-être unique au monde, dépend d’eux. Personne ne pardonnerait, ni artistes ni public, qu’on laisse revenir le désert. Lors d’une inondation, on envoie les pompiers et les hélicoptères pour hélitreuiller les gens réfugiés sur leurs toits. Quoi qu’il en coûte. Le virus nous assiège tous, mais, de fait, les arts vivants vont subir le plus long blocus. Donc, comme pendant le blocus de Berlin, il faut un pont aérien qui dure tant que le siège n’est pas levé, tant que le public ne peut pas revenir, rassuré et actif, avec enthousiasme. Avec masque, s’il est encore nécessaire. Mais la distance physique ne sera pas tenable au théâtre. Ni sur la scène, ni même dans la salle. C’est impossible. Pas seulement pour des raisons financières, mais parce que c’est le contraire de la joie.

N’est-il pas temps d’appeler à un nouveau pacte pour l’art et la culture ?
Pas seulement pour l’art et la culture. Nous faisons partie d’un tout.

« MEDECINE ET SOCIETE »

Connaissance & Partage

Chers amis/ies,

Vos conférences ont dû être annulées, bien évidemment, comme toutes les autres.

Donc on cherche des solutions alternatives pour ne pas avoir des programmes vides…

Si cela vous intéresse, pour vous-mêmes et pour vos adhérents, je vous signale certains débats en live ou, de toute façon, en vidéos youtube visibles « on demand », sur des sujets « Médecine et Société » qui me passionnent…

En effet, j’ai dit oui à différentes sollicitations pour des interventions… parce que j’avais un peu de temps !

 

  • Mardi matin12/05 , tournage chez moi pour une vidéo de deux heures, qui sera sur Youtube, sur « Les crises sanitaires ». C’est à la demande et à l’initiative de Génopolys. Tournage professionnel… Le tournage a bien eu lieu hier…

  • Mercredi 27/05 : même chose, sur « Le complotisme », avec bien sûr une mention particulière de la crise Covid-19.

  • Mercredi 13/05 à 18h, interview en live à la demande de Cosciences et avec le Centre d'éthique contemporaine sur « Les questions éthiques du transhumanisme », en duo avec Marc Roux, fondateur et président de l’association française pour le transhumanisme. https://www.facebook.com/events/873438909790019/

  • Samedi matin de 10h à 12h30 (16/05), visioconf en live et débat sur les aspects « information et désinformation, complotisme, … » de la crise Covid-09, pour le Cercle de Zététique du LR (CZLR).

 

Amitiés,

Gilles Roche

06 86 13 64 20

VACCINATION : HISTOIRE D'UNE DÉFIANCE FRANÇAISE

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Article publié par:

FRANCE CULTURE

07/05/2020

Histoire |En 2019, 41% de la population française se déclarait méfiante à l’égard des vaccins contre 17% dans le reste des pays européens. Ici, le discours "antivax" n'est donc ni anecdotique ni résiduel et les arguments qui le composent semblent être les mêmes depuis la fin du XVIIIe siècle. Comment expliquer que, dans le pays de Louis Pasteur pourtant érigé en héros républicain, la défiance envers la vaccination reste aussi prégnante ? Xavier Mauduit, producteur de l'émission Le Cours de l'histoire, a posé la question à l'historien Laurent-Henri Vignaud.

Louis Pasteur supervise une vaccination contre la rage dans son laboratoire, dessin de C. Gilbert, d'après nature, 1886• Crédits : Getty

Louis Pasteur supervise une vaccination contre la rage dans son laboratoire, dessin de C. Gilbert, d'après nature, 1886• Crédits : Getty

Selon un sondage IFOP réalisé à la fin du mois de mars 2020, 26% des Français refuseraient le vaccin contre le Covid-19 s'il existait. Cette méfiance française à l'égard de la vaccination semble découler d'un manque de confiance envers certains choix politiques et d'une méfiance envers les laboratoires pharmaceutiques, accusés de faire primer le profit économique sur la santé des populations. Si cet argument irrigue le discours antivax actuel,  il n'est pourtant pas la seule cause d'une hostilité qui semble particulièrement marquée en France. 

Pour l'historien Laurent-Henri Vignaud, quatre grands fils argumentaires composent, depuis la fin du XVIIIe siècle, le discours antivax : l'argument religieux, l'argument naturaliste, l'argument para-scientifique et, enfin, l'argument politique. Si ces différents discours résistent aux implacables démonstrations scientifiques en faveur de la vaccination, c'est bien parce qu'ils s'adaptent à chaque époque et à chaque contexte, et ne disparaissent jamais tout à fait. Pourquoi ces discours antivax ont-ils la vie aussi dure, et comment continuent-ils de se transmettre au détriment des discours médicaux ?  

Pour faire le point, Xavier Mauduit, producteur de l'émission "Le Cours de l'histoire", s'entretient avec Laurent-Henri Vignaud, historien,  maître de conférences d’histoire moderne à l’université de Bourgogne, et co-auteur avec Françoise Salvadori d'ANTIVAX. La résistance aux vaccins du XVIIIe siècle à nos jours, paru en janvier 2019 aux éditions Vendémiaire.

Xavier Mauduit : Le mot de "vaccin" lui-même est plus ancien que la vaccination telle qu'on la conçoit aujourd'hui, puisqu'on l'utilise dès le XVIIIe siècle. De quoi était-il alors question ? 

Laurent-Henri Vignaud : La pratique qui précède la  vaccination ne concernait qu'une seule maladie : la variole. Avant la vaccination, on a importé une pratique orientale nommée "l'inoculation variolique". Cela consiste à inoculer la variole, ce qui peut paraître étrange, mais en réalité on la transmet sous une forme atténuée. On pourrait parler "d'atténuation naturelle", puisqu'il s'agit d'utiliser le pus d'un malade que l'on fait sécher, ce qui va limiter la virulence du virus de la variole. Ensuite, on va inciser la peau d'un patient sain pour introduire cette poudre de pus variolique. Le simple fait que cela soit introduit par une scarification déclenche une première réaction immunitaire de l'organisme : inoculer la variole est bien moins dangereux que contracter la maladie de manière naturelle. C'est une vraie manière d'atténuer la virulence d'un virus, qui correspond au procédé de la vaccination.

XM : Qu'est-ce que la variole ? 

LHV : Il s'agit d'une fièvre éruptive, ce qui est problématique car elle peut être confondue avec d'autres maladies, comme la varicelle, beaucoup moins dangereuse. Extrêmement contagieuse, elle est la maladie terrifiante par excellence au XVIIIe siècle. Il y a des épidémies récurrentes et très violentes, et les taux de létalité peuvent atteindre 20 à 25%, aussi bien chez les adultes que chez les enfants. La maladie, quand on en réchappe, laisse de lourdes séquelles : c'est la fameuse "peau grêlée". Il s'agit d'une éruption de pustules et lorsque la maladie est grave, on attrape une "variole confluente" : la peau s'enflamme intégralement, et c'est généralement la mort qui s'ensuit.

XM :  Les médecins occidentaux du XVIIIe siècle sont donc très intéressés par la variole. Pourtant, ils se montrent perplexes envers cette pratique de l'inoculation venue d'Orient, qui ne participe d'aucune démarche scientifique.

LHV : Effectivement, la pratique rencontre plusieurs obstacles lorsqu'elle s'implante en Europe. D'abord parce que c'est une pratique "exotique", importée en Europe par la femme d'un ambassadeur, Lady Montagu. Les médecins sont réticents à accepter une pratique qui relève du pur empirisme sans pouvoir en expliquer les causes. A l'époque, c'est la théorie des humeurs qui prédomine et elle ne peut pas rendre compte de l'efficacité de l'inoculation variolique.

XM : Mais ce procédé, s'il ne peut pas encore être compris, est-il jugé efficace ? 

LVH : La médecine du XVIIIe siècle est encore très loin de pouvoir expliquer le fonctionnement immunitaire, qu'on ne comprendra qu'au début du XXe siècle. Les médecins du XVIIIe vont donc avoir recours aux statistiques et aux mathématiques. On va démontrer à partir de tables de mortalité qu'on risque davantage de mourir de la variole dite "naturelle" que de la variole inoculée qu'on appelle alors "artificielle". Les premières études statistiques tendent à démontrer que l’inoculation est dix fois moins dangereuse que la variole naturelle. Dire cela, c'est admettre aussi que l'inoculation peut ne pas fonctionner. Dans un certain nombre de cas, l'inoculation provoque une variole sévère. C'est alors une question éthique qui se pose : peut-on commettre un geste médical qui potentiellement peut tuer. Le débat déontologique autour de la médecine préventive est donc déjà présent au XVIIIe siècle. Toute la question est : "a-t-on le droit d'administrer un médicament à quelqu'un qui n'est pas malade ? Peut-on faire prévaloir une logique assurantielle, probabiliste, lorsqu'il s'agit de la santé ?

XM : La vaccination naît à la toute fin du XVIIIe siècle. Quelles sont les différences entre ce procédé et celui de la variolisation ? 

LHV : C'est toujours à partir de la variole que se développent cette nouvelle pratique. Un médecin de campagne anglais, du Gloucestershire, remarque que les personnes qui traient les vaches contractent une variole bénigne mais jamais de formes sévères. Il en conclut que ces personnes doivent être infectées par une forme de variole bovine, ce qui donne en latin "variole vaccina", pour "variole de la vache", et c'est de ce terme que découlera le mot "vaccin". Il remarque donc que ceux qui contractent cette variole animale ne contractent jamais la variole humaine, et a l'idée d'utiliser la maladie animale pour immuniser les patients. Il y a deux très gros avantages par rapport à l'immunisation variolique : la vaccine n'est pas contagieuse d'homme à homme, et en plus elle est très peu mortelle.

XM : Est-ce que ces progrès entraînent une évolution du discours sur la vaccination ? 

LHV : Rationnellement, on pourrait penser que le discours des "anti", constatant que la vaccination ne présentait plus de risques, allait s'éteindre. Mais c'est l'exact inverse qui se produit. Le discours "antivax" va se structurer avec l'arrivée de la vaccine, qui sera l'unique vaccin durant un siècle. Le raisonnement des antivax est surprenant parce qu'il est diffusé par beaucoup de gens qui défendaient la variolisation. Ils croyaient que la variolisation aidait l'organisme à combattre un mal extérieur, alors que dans le cas de la vaccination, on transmet une maladie animale. Un des premiers thèmes développé au XIXe siècle par les antivax est  celui de la "minotaurisation", c'est l'idée que le corps humain va être pollué par ces organismes animaux, voire que l'humeur va en être impactée, on soupçonne que la vaccine rapproche l'homme du bovin, notamment en le rendant plus brutal. Il y a aussi un autre argument  qui consiste à dire que, puisque les enfants sont de plus en plus protégés par la vaccination, cela déplace la mortalité vers l'âge adulte. Or, pour faire la guerre, pour travailler, on a davantage besoin d'adultes en bonne santé.

XM : Comment se traduisent ces débats, et comment circulent ces discours antivax ? 

LHV : Durant la première moitié du XIXe siècle, il s'agit essentiellement de traités médicaux. Certains textes antivax paraissent aussi dans la presse mais ce phénomène sera plus important à partir du second XIXe siècle. Il y a beaucoup de caricatures en revanche, notamment dans les journaux anglais, il y a notamment une célèbre gravure qui représente des parents dont l'enfant vient d'être vacciné en train de tenir une petite vache dans leurs bras. A partir de 1850, le débat devient public, la presse s'y intéresse de plus en plus, des parents dénoncent et médiatisent les rares problèmes induits par la vaccination. Les Etats sont en général favorables à la vaccination et ne font pas remonter les quelques chiffres qui pourraient remettre en question cette pratique ; ces parents s'adressent donc à la presse et alimentent le débat. Il est vrai que la vaccination n'est alors pas tout à fait sûre : il y a un risque dans la pratique vaccinale de transmettre la syphilis. En effet, on a cessé d'obtenir systématiquement le virus par la vache et on choisit plutôt d'administrer la vaccine à un premier enfant, que l'on va utiliser pour vacciner les autres enfants. Mais si ce premier enfant a d'autres maladies, elles seront transmises aux enfants suivants. Or, ces cas sont tus par l'administration, car on ne souhaite pas que les populations se détournent de la vaccination, qui améliore indéniablement les choses.

XM : Pasteur lui-même, lorsqu'il découvre le vaccin contre la rage en 1885, devra faire face à ces discours antivax, présents depuis le XVIIIe siècle mais qui s'enrichissent au fur et à mesure des avancées scientifiques.

LHV : La médecine de la fin du XIXe siècle devient de plus en plus expérimentale, notamment grâce à Claude Bernard et à ses successeurs, et de plus en plus liée à la médecine vétérinaire - Pasteur a d'abord vacciné des animaux et c'est comme ça qu'il a réalisé ses expérimentations - et cela suscite de nouvelles critiques. Des mouvements anti-vivisection, des ligues de protection des animaux apparaissent, et Pasteur est accusé d'être un massacreur d'animaux de laboratoire, ce qui est une première façon de s'opposer à la vaccination. Par ailleurs, la création de l'Institut Pasteur soulève des hostilités, notamment sous la plume de journalistes comme Henri Rochefort, qui accusent Pasteur de chercher le profit et de n'inventer des vaccins que pour remplir les poches des laboratoires, c'est l'origine du motif de la lutte contre les "Big Pharma".

LA PHYTOTHÉRAPIE EST-ELLE EFFICACE POUR PRÉVENIR OU TRAITER UNE INFECTION À COVID-19 ?

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Article publié par :

Société Française de Pharmacologie et de Thérapeutique

La réponse à cette question est issue d'un consensus d'experts.

A l'heure actuelle, aucune donnée scientifique ne permet de démontrer l'efficacité de la phytothérapie, quelle que soit la plante, pour prévenir ou traiter une infection COVID-19.

En revanche, certains compléments alimentaires à base de plante possèdent des propriétés anti-inflammatoires ou immunomodulatrice susceptibles de perturber des mécanismes de défense inflammatoires utiles pour lutter contre les infections, et en particulier contre le COVID-19. Les compléments alimentaires identifiés comme potentiellement contreproductifs dans la défense contre le coronavirus sont ceux contenant :

  • des dérivés d'acide salicylique (comme l'aspirine), comme le saule, la reine-des-prés, le bouleau, le peuplier, la verge d'or, les polygalas

  • d'autres anti-inflammatoires végétaux: l'harpagophytum, les échinacées, le curcuma, la griffe du chat, les plantes des genres Boswellia et Commiphor

Des plantes utilisées comme immunostimulantes n’ont pas démontré d’activité sur le COVID-19. Nous déconseillons leur utilisation dans le cadre d’une protection à l’infection.
Il est recommandé aux personnes consommant des compléments alimentaires contenant ces plantes dans un but préventif de suspendre leur consommation dès l’apparition des premiers symptômes du COVID-19 (toux, fièvre, courbatures…).

Par ailleurs, même en dehors du contexte de l'épidémie au COVID-19, les compléments alimentaires doivent être utilisés avec précaution car certains ne sont pas dénués de toxicité et peuvent engendrer des interactions avec certains médicaments. Il est recommandé de demander conseil à votre pharmacien ou auprès de votre centre régional de pharmacovigilance (https://www.rfcrpv.fr/contacter-votre-crpv/) avant d'en consommer.

A titre d’exemple, voici une liste non exhaustive de plantes qui peuvent être présentes dans des compléments alimentaires : armoise, aubépine, valériane, menthe poivrée, ginseng, ginkgo, millepertuis…

Pour en savoir plus sur :

  • Les risques liées à la consommation de curcuma dans le contexte de l'épidémie du COVID-19 : vous pouvez consulter la question #127.

  • Les risques liés à la prise d'AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) en cas de fièvre, de toux, ou de myalgies dans le contexte de l'épidémie au COVID-19, consultez les questions #002 et #012.

 Références :

https://ansm.sante.fr/Activites/Medicaments-a-base-de-plantes/Medicaments-a-base-de-plantes-Quels-sont-les-risqueshttps://www.anses.fr/fr/content/l%E2%80%99anses-met-en-garde-contre-la-consommation-de-compl%C3%A9ments-alimentaires-pouvant-perturber-lahttps://www.ansm.sante.fr/S-informer/Actualite/L-ANSM-met-en-garde-contre-les-produits-presentes-sur-Internet-comme-des-solutions-au-COVID-19-dont-l-Artemisia-annua-Point-d-information

ON CONTINUE DE SE CULTIVER EN RESTANT CHEZ SOI

Connaissance & Partage

Le Getty Museum de Los Angeles chalenge le public du monde entier :

Recréez une œuvre d'art avec des objets et des personnes du quotidien

Le but étant de s'amuser et de se cultiver en restant chez soi...

Nous avons trouvé l'idée amusante, créatrice et éducative . Aussi comme les membres et amis dont nous vous proposons les dernières créations ci-dessous, nous attendons avec impatience vos photos ainsi que l'original à notre adresse mail. connaissanceetpartage@gmail.com

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D'ici quelque temps, nous organiserons un concours par vote électronique ....avec des petits cadeaux surprise.

Voici également un lien qui vous permettra de visiter nos plus beaux musées.

https://outilstice.com/2020/04/10-visites-virtuelles-grands-musees-mondiaux/#gs.4gh1vq

Amusez vous, cultivez vous et " partagez "

VISIOCONFÉRENCE : ATELIER RÉCIT DE VOYAGE MARDI 5 MAI, A 18H

Connaissance & Partage

Le temps suspendu que nous vivons en ce moment peut être l’occasion de vous lancer dans l’écriture de votre récit de voyage. Francis Ginestet, animateur d’ateliers de récit de voyage, vous propose de structurer votre écriture pour donner à voir, donner à ressentir et donner à comprendre…
 

5 participants maximum. Atelier gratuit, sur réservation par mail uniquement (librairiegeosphere@gmail.com). Les détails pratiques pour rejoindre l’atelier virtuel vous seront transmis par retour de mail.

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