Les racines et les inondations
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Comment les racines des plantes perçoivent les inondations et y répondent
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Comment les racines des plantes perçoivent les inondations et y répondent
Read MoreVous l’avez peut-être déjà remarqué ? L’automne de cette année s’annonce aussi exceptionnel que l’hiver dernier en termes d’anomalies phénologiques. D’ailleurs, nombre d’entre vous nous ont déjà fait parvenir des observations de cerisiers, de poiriers ou de mimosas en fleurs, de pommiers sans fruits, … et nous vous en remercions !
Read Moreune petite bande annonce pour un super film à venir, qui donne également un avant gout de ce que peut représenter une sortie naturaliste .
joli site pédagogique du muséum ....en quelques clics vous serez incollable sur les plantes de vos trottoirs , du ruisselet qui coule près de chez vous , du sous bois du parc municipal ....
http://edu.mnhn.fr/pluginfile.php/5417/mod_page/content/1/Chapitre_3_Comprendre_la_biodiversite/La_diversite_des_especes/Dossier_Biodiv_Vegetale_ANIM/biodiversite_vegetale-5-07-2012/index.html
Pokémons de la biodiversité est une application mobile de sciences participatives permettant au citoyen de découvrir de manière ludique son environnement.
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En ville, l’alimentation des moineaux serait trop riche en glucides et trop pauvre en protéines, ce qui aurait des conséquences sur le développement des oisillons.
LUNYANSKIY/FOTOLIA.COM
Depuis quelques décennies, les populations de moineaux déclinent dans toutes les métropoles européennes. De récentes études pointent le bruit et l’alimentation comme des facteurs clés de ce déclin.
« En quelques dizaines d’années, le moineau a pratiquement disparu de Londres », s’inquiète Frédéric Angelier, chercheur au Centre d’études biologiques de Chizé (CEBC).1 Le moineau a même été inscrit sur la liste rouge des espèces d’oiseaux menacées au Royaume-Uni. Et si ce constat alarmant a été confirmé par d’autres études en Europe, on ne connaît toujours pas les raisons d’un tel déclin. Frédéric Angelier et ses collègues du CEBC2 se sont donc penchés sur ce phénomène. Après avoir mis en évidence le rôle néfaste du bruit urbain, ils démontrent, dans une nouvelle étude publiée en août 2015, que la nourriture urbaine, issue des activités humaines, pourrait contribuer au déclin des moineaux en ville en nuisant à la croissance et à la survie de leurs petits.
Si le moineau a tiré parti de la présence des hommes depuis des millénaires, le déclin récent des populations laisse penser que cette cohabitation ne se passe plus si bien… Or le moineau est une espèce sentinelle : il sert d’indicateur précoce aux changements environnementaux. L’étudier dans son écosystème, à la ville comme à la campagne, permet d’évaluer l’impact de ces changements. « Le moineau est inféodé au milieu urbain : il dépend des hommes pour son habitat et sa nourriture en ville, indique Frédéric Angelier. Il est de ce fait confronté à toutes les transformations, parfois agressives, de cet environnement. Il nous permet donc de comprendre comment cet environnement peut contraindre la biodiversité urbaine et, dans une certaine mesure, l’homme. » Et le chercheur de préciser qu’en dépit de leurs différences évidentes, hommes et moineaux sont tous deux des vertébrés et partagent à ce titre un fonctionnement général similaire. Étudier les moineaux peut donc nous renseigner sur l’impact de plusieurs facteurs sur la physiologie de l’homme.
Le moineau est
inféodé au milieu
urbain : il dépend
des hommes
pour son habitat
et sa nourriture
en ville.
La dernière enquête du CEBC a été menée sur trois mois, en 2013, dans la région Poitou-Charentes. Sur cette période, 110 moineaux – 68 adultes et 42 petits – ont été étudiés sur quatre sites : Niort et La Rochelle pour les sites urbains, Villefollet et Villiers-en-Bois pour les sites ruraux. « Cela nous a permis d’avoir une vision générale de l’impact de l’urbanisation sur la taille des moineaux, leur condition physique, leur niveau de stress…, explique Frédéric Angelier. Les oiseaux, capturés au filet, étaient mesurés, pesés, et des prises de sang étaient effectuées. Ils étaient ensuite relâchés quasi immédiatement sur le site de capture sans conséquences néfastes pour eux. »
Plus précisément, les chercheurs ont mesuré sur leur échantillon de moineaux les réserves de graisse et de muscle, la taille du bec, des pattes et des ailes, et aussi l’hématocrite et le taux de corticostérone, l’hormone de stress. Et les résultats obtenus sont étonnants.
« Notre étude démontre que les individus urbains ont une plus petite taille, ce qui suggère très fortement un développement non optimal en milieu urbain. De plus, nous avons également montré que les juvéniles étaient plus gras que leurs congénères ruraux, suggérant des différences alimentaires importantes qui pourraient expliquer ce développement moins optimal », explique Frédéric Angelier.
Le manque
d’insectes, riches
en protéines,
en ville pourrait
être l’une des
principales causes
du déclin des
moineaux.
En ville, l’alimentation des moineaux serait en effet trop riche en glucides et trop pauvre en protéines. Les moineaux sont très opportunistes et consomment tout aliment disponible à portée de bec. Bien que granivores, ils ont besoin d’insectes pour leur apport en protéines et, pour pallier ce manque en milieu urbain, les moineaux se reporteraient sur des aliments issus des activités humaines. « Si l’alimentation urbaine présente des avantages, notamment en hiver, lorsque les réserves de graines sont au plus bas, le manque d’insectes, riches en protéines, en ville pourrait être l’une des principales causes du déclin des moineaux », avance Frédéric Angelier. Cette nourriture carencée a un impact non négligeable sur l’état nutritionnel et physiologique des moineaux et de leurs petits.
Et pourrait avoir indirectement des conséquences sur le développement des oisillons, qui n’auraient pas d’apport suffisant en protéines, mais aussi sur la fertilité des adultes : au moment de la reproduction, les conditions physiques des moineaux seraient moins performantes.
Mais l’alimentation est-elle seule responsable ? « Il faut rester prudent à ce niveau, pondère Frédéric Angelier. Les raisons peuvent être multiples. Le milieu urbain est très complexe et caractérisé par de nombreux facteurs, comme la nourriture, bien sûr, mais aussi la pollution atmosphérique, l’abondance de lumière artificielle, les ondes électromagnétiques ou encore le bruit. » La pollution sonore a justement fait l’objet d’une étude antérieure réalisée par la même équipe. Selon celle-ci, le brouhaha quasi omniprésent des villes viendrait perturber le chant des volatiles et aurait des conséquences importantes sur le comportement des moineaux et le développement des poussins. Dans le vacarme urbain, les moineaux sont incapables de trouver un partenaire de bonne qualité. Par ailleurs, les parents moineaux prennent la fuite de manière précoce – ce bruit continu augmentant leur vigilance –, notamment pour compenser leur moins bonne perception auditive des menaces approchant dans leur environnement. Cette adaptation accroît certes les chances de survie des parents, mais elle diminue celle des poussins. Ils ne peuvent pas toujours les entendre et les nourrir quand il faut… « Il est probable que la conjugaison de tous ces facteurs puisse dépasser la capacité d’ajustement et/ou d’adaptation des organismes urbains, expliquant leur déclin récent », conclut le chercheur.
Le brouhaha quasi omniprésent des villes empêche les parents moineaux d’entendre leurs poussins et de les nourrir quand il faut.
D. BONARDELLE/FOTOLIA.COM
Une vaste étude sur le déclin des moineaux, à plus grande échelle, en collaboration avec le Muséum national d’Histoire naturelle3 et la Ligue de protection des oiseaux d’Île-de-France est en cours. Cette enquête en est actuellement à sa 13e vague d’observation annuelle. Pour l’équipe du CEBC, elle permettra de confirmer leurs résultats à une échelle nationale : plus de 30 sites sont concernés et plus de 900 moineaux ont été capturés. Les conclusions sont attendues pour le printemps prochain. Selon Frédéric Angelier, « pour pouvoir proposer des actions de sensibilisation, il apparaît essentiel d’identifier non seulement les facteurs environnementaux qui affectent ces populations, mais également d’étudier les mécanismes physiologiques qui permettent à ces populations de s’ajuster à ces changements ou non. Dans cette optique, aborder une approche multidisciplinaire qui lie écologie et physiologie s’avère indispensable. »
Connaissance et Partage , sous la houlette de Marie- thé , vous propose des balades botaniques , vous voulez participer pleinement , voici une formation qui peut peut être vous convenir:
MOOK BOTANIQUE
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inscription à partir du 15 avril 2016
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Environnement Publié le mercredi 30 mars 2016
Tout savoir sur la qualité des eaux de rivière mais aussi sur ceux qui les peuplent est aujourd'hui possible ! L'application gratuite Qualité Rivière qui permet depuis 2013 à tout à chacun à partir d'une carte interactive de pouvoir s'informer en temps réel sur la qualité des cours d'eau en France (très bon état 'en bleu', bon état 'en vert', mauvais état 'en rouge'), vient de s'enrichir d'une nouvelle fonctionnalité qui permet de partir à la découverte des espèces de poissons recensées (des plus communes aux plus menacées) dans nos rivières. Pour chacune, l'application affiche une photo et délivre des informations sur sa répartition géographique, sa biologie mais aussi sur sa protection. Lancée par les * et l'Onema (Office national de l'eau et des milieux aquatiques), sous tutelle du ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, l'application Qualité Rivière, déjà téléchargée par des milliers d'utilisateurs de smartphones ou de tablettes, représente plus de 10 millions de données actualisées provenant de 5.000 stations de surveillance.
S'adressant au grand public, elle propose également un quizz pour tester et améliorer ses connaissances sur l'eau, l'impact du changement climatique sur la qualité des rivières... Des thèmes sensibles selon le communiqué de presse informant des résultats du dernier baromètre de l'opinion sur "Les Français et l'eau" qui confirme entre autres que 51% des Français jugent que la qualité de l'eau des rivières s'est dégradée et qu'ils sont 91% à considérer ainsi que le changement climatique a un impact important sur la faune et la flore aquatiques.
L'application "Qualité Rivière" est disponible gratuitement sur AppStore et Androïd Market.
Hybride issu d'un Tarier des prés (Saxicola rubetra) femelle et d'un Rougequeue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus) mâle capturé le 18 septembre 2013 au Lista Bird Observatory en Norvège.
Photographie : Jonas Langbråten / Jonas Langbråten Fotoblog
Les progrès de la biologie ont permis de comprendre que les limites entre espèces n’étaient pas aussi solides que l’on croyait et que les hybridations naturelles étaient plus fréquentes que prévues. Ces croisements pourraient même jouer un rôle dans la formation de nouvelles espèces en favorisant le brassage génétique. Les hybridations sont rares entre espèces appartenant à des genres différents, mais on en connaît des exemples chez les reptiles, les mammifères et les oiseaux.
Chez ces derniers, l’hybridation a été bien étudiée et observée chez près de 10 % des espèces aviaires. Les cas d'hybrides entre genres sont exceptionnels, en particulier chez les passereaux. Néanmoins, quelques cas ont été observés, par exemple entre les Hirondelles de fenêtre (Delichon urbicum) et de cheminée (Hirundo rustica) (hybrides relativement fréquents en Europe du Nord).
Les progrès en biologie moléculaire facilitent l'identification des hybrides et permettent d'identifier les lignées paternelle et maternelle L’espèce à laquelle appartient la mère peut être découverte en séquençant un gène mitochondrial, tandis que celle du père peut l'être en séquençant les introns ou les microsatellites.
Dans un article publié en 2015 dans le Journal of Ornithology, des biologistes ont pu identifier un hybride capturé le 18 septembre 2013 au Lista Bird Observatory en Norvège. Cet oiseau présentait des caractéristiques des plumages des Tariers pâtre (Saxicola rubicola) et des prés (Saxicola rubetra), des Rougequeues à front blanc (Phoenicurus phoenicurus) et noir (P. ochruros) et de la Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica). L'hybridation avait déjà été signalée au sein des genres Saxicola, Luscinia et Phoenicurus (lire Identification d’un hybride de Rougequeue noir et de Rougequeue à front blanc en Espagne), mais jamais entre eux. Un gène mitochondrial et deux introns nucléaires ont été séquencés pour identifier les espèces parentales de cet oiseau atypique.
Deux plumes de la queue ont été prélevées, les longueurs des ailes et des tarses ont été mesurées et il a été pesé. Des photographies ont été prises avant et après baguage. L'ADN a été extrait grâce au kit QUIAGEN en suivant le protocole d'Applied Biosystems. La lignée maternelle a été déterminée en séquençant des parties du gène mitochondrial codant pour le COI (sous-unité 1 de la Cytochrome oxydase), tandis que la lignée paternelle a été identifiée en séquençant deux régions des introns ALDOB 6 et ALDOB 7.
Deux spécimens des espèces parentales probables (deux femelles et deux mâles de Rougequeues à front blanc et deux mâles et deux femelles de Tariers des près) ont été utilisées comme références génétiques. Le sexe de l’hybride a été déterminé en amplifiant le gène CHD des chromosomes sexuels.
Ces analyses moléculaires ont montré que la mère était un Tarier des près et le père un Rougequeue à front blanc et qu'il s'agissait d'un mâle. Son apparence était toutefois plus proche de celui d'un tarier que d'un rougequeue. C'est le premier cas connu d'hybride entre les genres Phoenicurus et Saxicola. Ceux-ci sont en effet très différents génétiquement et ont divergé il y a plus de 13 millions d'années.
Il serait intéressant de savoir si cet hybride réussira à s'accoupler et à produire des petits fertiles, mais l'oiseau n'a pas été revu depuis 2013. Son plumage n'était pas encore adulte, et il serait aussi passionnant d’observer son plumage mâture.
Cet exemple montre qu’en cas de capture d’un hybride potentiel, des photos et des mesures morphométriques doivent être prises et des échantillons d'ADN (extraits de plumes ou de sang) prélevés.
Un petit film sympa conseillé par Chichaf le piaf sur la Tourterelle des bois: