Association CONNAISSANCE & PARTAGE

10 rue des pensées
34170 Castelnau le lez
Italia

T 06 29 16 36 12
E connaissanceetpartage@gmail.com

Moulin Navitau, 3 chemin des Hirondelles
Castelnau-le-Lez, Languedoc-Roussillon, 34170
France

Connaissance & Partage a pour objet d’organiser des journées, des soirées et des stages thématiques avec les méthodes pédagogiques fondées sur les valeurs de l’éducation populaire.
L'association favorise la rencontre avec des professionnels, des spécialistes, des passionnés, sur la base du partage des connaissances.

Les feuilles d'inscription et de don sont à remplir et à renvoyer à l'adresse du siège social de Connaissance & partage

Adhesion

Feuilles d'inscription en téléchargement ICI

devenez membre bienfaiteur

Faites un don pour aider Connaissance & Partage
Feuille de don en téléchargement ICI

Connaissance & Partage

Moulin Navitau, 3 chemin des Hirondelles
Castelnau-le-Lez, Languedoc-Roussillon, 34170
France

PETIT MOT DU DIMANCHE 27/02/2022

PETITES CHRONIQUES DU CIEL EN BREF

PETIT MOT DU DIMANCHE 27/02/2022

Connaissance & Partage

COMMENT A-T-ON CALCULÉ L’ÂGE DE LA TERRE ?

Quatrième partie

LE MILLIARD D’ANNÉES EST LARGEMENT DÉPASSÉ !

PMDD 27 février

Les géologues sachant que les plus anciennes roches se trouvaient au centre des continents, ils concentrèrent leurs recherches dans ces zones et plus particulièrement celles riches en uranium et en plomb. En effet, les spécialistes de la radioactivité avaient déjà démontré que l’uranium se désintégrait en donnant du plomb avec une demi-vie de plus de 4 milliards d’années.

C’est dans le bouclier scandinave que fut franchie la barre du milliard d’années dans un minerai uranifère. Peu après, au Canada on découvrit un autre minerai uranifère âgé de 2,2 milliards d’années.

Encore plus tard, c’est dans l’étude de gneiss australien que l’on va battre un nouveau record avec 3,6 milliards d’années. Plus tard encore, dans l’ouest du Groenland des chercheurs découvrent les roches d’Isua âgées de 3,8 milliards d’années. Le Canada va ensuite faire tomber le record avec des roches de 4,03 milliards d’années découvertes dans les gneiss de la région du lac du Grand ours.

Les géologues pensaient avoir atteint les limites de l’ancienneté de la Terre avec les gneiss mais c’était sans compter sur les minéraux les plus indestructibles que sont les zircons.

Le silicate de zirconium est extrêmement résistant et peut supporter des milliards d’années d’abrasion. Or, ce silicate renferme de toutes petites quantités d’uranium suffisantes toutefois pour les rendre aptes à la datation. De nos jours, le record absolu des plus vieilles roches découvertes sur terre est détenu par l’Australie avec 4,4 milliards d’années. Peut-on sur Terre remonter un peu plus loin ?

Certainement pas car les roches les plus anciennes ont été fondues et refondues par la fournaise régnant à l’époque de la formation de notre planète, fournaise consécutive au bombardement intensif de la surface terrestre par de gros astéroïdes. Il faut donc chercher en dehors de notre planète, dans la nébuleuse primitive qui a donné naissance à tout le système solaire. Or, cette nébuleuse n’existe plus que sous forme de poussières et de roches qui n’ont formé ni le Soleil, ni ses huit planètes ni ses dizaines de satellites.

Là se trouve le Saint Graal des géologues. Il faut donc remonter près de 5 milliards d’années en arrière, c’est à dire au tout début de la formation de notre système solaire.

Selon les scientifiques, le système solaire s’est constitué à partir d’une énorme masse de poussières, de roches et de gaz appelée « nébuleuse primitive ».

Celle-ci en quelques centaines de millions d’années a donné naissance au Soleil et à une impressionnante quantité de gaz et de roches. Ceux-ci, en se heurtant, ont formé les premières « protoplanètes », ancêtres de nos planètes actuelles, des comètes, des astéroïdes, et des météorites.

Ces différents astres sont de la même composition que les roches et les astres de la nébuleuse primitive car ils n’ont subi aucun malaxage. Ils sont donc identiques à la Terre primitive. Si l’on pouvait donc aller sur un astéroïde ou une comète, on pourrait déterminer leur âge…et, en même temps, celui de la Terre.

Ce serait une aventure périlleuse à tenter un jour, pensaient les chercheurs de l’époque.

Le chapitre suivant parlera des dernières recherches.

(à suivre)

Bob