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LÉGENDE MYTHOLOGIQUE -  LÉGENDES DES CONSTELLATIONS D'ORION- SIXIEME ET DERNIER EPISODE

PETITES CHRONIQUES DU CIEL EN BREF

LÉGENDE MYTHOLOGIQUE - LÉGENDES DES CONSTELLATIONS D'ORION- SIXIEME ET DERNIER EPISODE

Connaissance & Partage

LÉGENDE DE LA CONSTELLATION D’ORION

Sixième et dernier épisode

Jeudi 10 mars 2022

Prétextant donner une leçon de natation au jeune Cédalion, Orion en profita pour s’affranchir de l’amour inconditionnel que lui vouait Éos, la déesse Aurore, et la quitta subrepticement. Lui qui rêvait de liberté, se trouvait prisonnier d’une femme jalouse et possessive. Cela ne pouvait plus durer ! Certes Éos était charmante, délicieuse, amoureuse mais si collante que le jeune chasseur n’y tenait plus. Tous les jours il pensait à sa vie passée et se lamentait : Où sont les courses aux cerfs ou aux sangliers que je menais avec mes amis ? Où sont les jeunes filles que nous séduisions si aisément ?

Lorsqu’à la nuit tombée Éos constata la disparition de son charmant amour, elle tomba dans une profonde dépression. Elle ne ferma pas l’oeil de la nuit, parcourant la berge en appelant, en vain, son cher Orion. Depuis ce temps-là, chaque matin, comme on l’a vu, elle pleure toutes les rosées de la terre.

Orion n’en avait cure. Après avoir reconduit le jeune Cédalion aux Forges des Dieux, il le confia à Héphaïstos et prit la direction de l’île de Chios car il voulait se venger. Il n’avait pas oublié que le roi Eonopion n’avait pas tenu sa promesse de lui offrir la belle Méropé sur un plateau. Cependant, une vision soudaine changea ses plans : Il était à quelques centaines de mètres de la côte lorsqu’il devina un attroupement sur la plage. En se rapprochant il s’aperçut qu’il s’agissait d’un groupe d’une cinquantaine de femmes. En fait, il s’agissait des délicieuses vierges qui accompagnaient Artémis, la déesse de la Chasse. Elles étaient, chacun le sait, plus belles les unes que les autres.

Et c’est la déesse qui l’interpella :

« Je te reconnais Orion, « Le tueur d’animaux » ! Aux ordres du roi Oenopion, tu as tué tous les animaux sauvages vivant sur l’île. Maintenant rats, souris, fouines et autres nuisibles, prolifèrent car il n’y a plus de gros prédateurs pour diminuer leur nombre… Adieu loups, lynx et autres renards ! »

« Quelle femme es-tu pour me parler ainsi, lui dit Orion ? Sache que je suis le fils de Poséidon, le dieu de la mer ! »

« Petit prétentieux, s’écria Artémis. Moi, je suis la fille du grand Zeus, le Maître de l’Olympe ! C’est lui qui m’a désignée comme déesse de la chasse. »

« Ah, ah, ah ! ricana Orion…Tu es la déesse de la chasse ! Sache que nul ne m’a égalé et que jamais je n’ai manqué ma cible ! Organisons un concours, si tu le veux bien, et nous verrons qui est le meilleur de nous deux. »

Artémis était sûre de gagner car, à sa naissance, Zeus lui avait offert un arc et des flèches qui ne pouvaient jamais manquer leur cible…. Même si elle ne visait pas !

Après maintes discussions, Artémis et Orion se mirent d’accord pour organiser un concours de tir à l’arc. Les vierges d’Artémis partirent en forêt et ramenèrent rats, lérots, écureuils, martres, qui furent lâchés, un à un, devant les deux adversaires. A chaque fois l’animal était transpercé par deux flèches, l’une venant d’Artémis, l’autre d’Orion.

A la fin de la journée, il était évident que les deux chasseurs étaient aussi précis l’un que l’autre. C’est alors qu’Orion lança à la déesse :

« Tu vois que nous sommes de force égale et que le soutien que t’accorde le Maître de l’Olympe est inefficace. Pour moi tu es une femme comme une autre et je suis sûr que tu dois aimer être serrée dans les bras d’un homme puissant. »

Sur ce, Orion se jeta sur la déesse qui se défendit avec vaillance. Le combat dura si longtemps que, sentant ses forces diminuer, Artémis fit appel à Zeus.

« Père, Père, viens à mon secours ! Je sens mes forces faiblir ! »

Zeus lui répondit aussitôt en lui donnant un ordre :

« Frappe le sol de ton talon et tu libèreras ton sauveur ! »

Dès qu‘Artémis eut frappé le sol, la terre s’ouvrit et de la faille jaillit un énorme scorpion qui se jeta sur Orion. Une nouvelle lutte s’engagea. Elle dura si longtemps que les deux combattants en perdirent leurs ultimes forces. En s’affaissant Orion planta son poignard dans le coeur du scorpion. Celui-ci mourut sur le coup mais, en s’écroulant au sol, il enfonça son dard venimeux dans la jambe droite d’Orion. Le chasseur et le reptile périrent au même instant.

Artémis était folle de rage de la conduite d’Orion. Elle se rendit immédiatement sur le Mont Olympe et interpella Zeus :

« Heureusement que le scorpion que tu m’as envoyé était là, sinon j’aurais pu périr sous les coups de ce sauvage. Père, cet animal qui m’a sauvée mérite une récompense ! »

Poséidon qui assistait à l’entretien crut bon d’intervenir :

« Orion également mérite une récompense car il a nettoyé la région des bêtes sauvages qui souvent s’attaquent aux animaux d’élevage et nuisent à la population. »

« Tous deux méritent notre reconnaissance, fit Zeus. Je vais les porter au ciel en les transformant en étoiles mais, comme je ne veux pas qu’ils continuent à se battre sur la voûte céleste, l’un apparaîtra dans le ciel d’hiver et l’autre dans celui de l’été. »

C’est ainsi que se termine la vie terrestre d’Orion qui luit dans le ciel de l ‘hiver alors que le Scorpion enchante la voûte céleste estivale.

Vous trouverez ces deux constellations page suivante.

Bonne lecture

Bob