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NATURE, ENVIRONNEMENT

CHAPITRE 2 - Et si nous parlions des Osmies ?

Connaissance & Partage

Je suppose que vous avez fouillé votre grenier, afin de retrouver le filet à papillon, ou de vieux tissus pour confectionner un fauchoir... Parfait.

Mais aujourd’hui, nous allons faire un pas de côté, et parler des osmies Il y a encore peu de temps je n’avais jamais entendu parler de ces bestioles. Je les connaissais sous le vocable d’abeilles solitaires et puis je me suis lancée dans la lecture des :

SOUVENIRS ENTOMOLOGIQUES DE JEAN HENRI FABRE

(Études sur l’instinct des insectes et les mœurs de ces insectes) Édition bouquin ; chez Robert Laffont 2 tomes 1187 pages pour le premier tome ,1129 pour le second ... sans compter la table des matières, ça calme !

C’est dans ce livre que j’ai appris qu’il existait 14 espèces d osmies...

On y aborde les sujets tels La précocité de l’apparition des mâles Le sens de l’orientation L’utilisation des vieux nids de chalidoines

Les habitations de l’anthophore ou la défécation chez la larve etc.…etc.…le tout décliné entre les différentes espèces de cet hyménoptère

Résumons :

L’osmie cornue (prenons la plus commune) Est une abeille solitaire nichant dans les trous de bois mort (chaque espèce son environnement) Parmi les plus précoces, c’est elle que l’on voit bourdonner dans nos jardins actuellement Elle accepte facilement les nichoirs fabriqués avec une buche de bois dur percée de trous de 8mm messieurs mesdames.

À vos perceuses et marque le départ du printemps entomologique Je vous ai trouvé un lien décrivant la vie, les mœurs de notre amie avec plein de belle photo https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/zoologie-osmie-cornue-11666/

Pour la petite histoire, il parait que les japonais apprennent le français dans des textes tirés des écrits de Monsieur Fabre, ancien instituteur ..ayant une jolie plume ...

Petite pointe d’espoir ... quand nous en aurons fini avec ce confinement, je vous conseille la visite de sa maison

HARMAS JEAN HENRI FABRE SERIGNAN DE COMTAT

C’est à côté d’orange annexe du muséum d’histoire naturelle de paris situé à côte du naturoptère : centre de formation à l entomologie

Bonnes observations!!

chifchaf

La biodiversité sous pression

Connaissance & Partage

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La situation des écosystèmes terrestres, aquatiques et marins français demeure préoccupante. Les populations d’insectes et d’oiseaux chutent. La biodiversité est confrontée à de nombreuses pressions : artificialisation des sols, fragmentation des milieux naturels, changement climatique, pollutions chimique et lumineuse, etc.

Par  Commissariat général au Développement durable 

La biodiversité désigne la variété de l’ensemble du monde vivant organisée selon trois niveaux (diversité des gènes, des espèces et des écosystèmes), ainsi que les interactions au sein de ces trois niveaux et entre ces niveaux. La France héberge 10% des espèces connues et, chaque jour, de nouvelles espèces sont découvertes. Ses nombreuses espèces endémiques, qui ne vivent nulle part ailleurs sur la planète, lui confèrent également une forte responsabilité. La France figure parmi les dix pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces menacées au niveau mondial, du fait des pressions exercées par les activités humaines et de ses territoires ultramarins répartis sur l’ensemble du globe.

Quel est l'état de la biodiversité en France ?

La France métropolitaine se situe au carrefour de quatre régions biogéographiques terrestres (alpine, atlantique, continentale, méditerranéenne) et de deux régions marines (atlantique, méditerranéenne), position qui explique la riche diversité des habitats naturels et des espèces qu’elle abrite. L’amélioration continue de la qualité des données collectées et de leur partage contribue à une meilleure connaissance de l’état des écosystèmes en France. Toutefois, des lacunes demeurent à la fois sur certaines zones géographiques et groupes taxonomiques qui manquent de prospection sur le terrain.

Des habitats globalement en mauvais état de conservation

La directive européenne Habitats-Faune-Flore(nouvelle fenêtre) prévoit que les États membres évaluent tous les six ans l’état de conservation des habitats naturels d’intérêt communautaire présents sur leur territoire. La France abrite 132 de ces habitats (sur 231 dans l’Union européenne) qui font l’objet d’évaluations régulières, et ce, par région biogéographique, soit un total de 299 évaluations.

Sur la période 2013-2018, 20% sont dans un état de conservation jugé "favorable". Les habitats de la région alpine se trouvent globalement dans un meilleur état (38 % dans un état favorable), alors que ceux de la région atlantique (terrestre) sont les moins bien conservés (11% dans un état favorable). Les milieux ouverts herbacés naturels et semi-naturels (prairies de fauche, pâturages, etc.) figurent parmi les habitats les plus menacés avec 56% d’entre eux dans un mauvais état de conservation. Les dunes, les tourbières et autres milieux humides ou aquatiques, ainsi que les habitats côtiers, subissent également de multiples pressions : moins de 10 % d’entre eux sont dans un état de conservation favorable.

La France possède une diversité d’habitats, en particulier les récifs coralliens présents dans les trois océans de la planète (Atlantique, Pacifique et Indien). Lorsqu’ils sont en bonne santé, les coraux garantissent aux communautés de nombreux services écosystémiques (protection du littoral, tourisme et loisirs marins, approvisionnement en nourriture, assainissement des eaux, etc.) et contribuent au développement local. Le dernier état des lieux disponible, réalisé en 2017, montre que le recouvrement en corail vivant a diminué dans 29% des stations suivies dans les outre-mer français. Des phénomènes naturels (cyclones, étoiles de mer mangeuses de coraux, etc.) mais également les activités humaines (tourisme de masse, pollution, surpêche, etc.) et le changement climatique (augmentation de la température de l’eau, acidification des océans) menacent aujourd'hui les récifs coralliens.

Des situations contrastées chez les espèces

La liste rouge nationale de l’UICN et du MNHN(nouvelle fenêtre) évalue le risque de disparition des espèces, par groupe taxonomique, à l’échelle du territoire français. À ce jour, 10 055 espèces ont fait l’objet d’une telle évaluation, soit moins de 6 % des espèces connues en France. 18% des espèces évaluées sont éteintes ou menacées en France au 1er février 2019. Le risque de disparition des espèces est nettement plus élevé dans les outre-mer insulaires (39%) qu’en métropole (12%).

Entre 1989 et 2017, les populations d’oiseaux dits « généralistes » (peuplant une grande variété d’habitats) sont en augmentation (+19%). À l’inverse, le nombre d’oiseaux communs dits « spécialistes » (inféodés à un habitat particulier : agricole, forestier, bâti) a diminué de 22% en métropole. Ce phénomène s’explique par la dégradation ou la perte des habitats et par l’effondrement des populations d’insectes. Ces tendances conduisent à une homogénéisation des communautés d’oiseaux et à un appauvrissement des espèces qui font prendre conscience de la nécessité d’agir sur tous les milieux.

Les grands prédateurs terrestres (Loup, Lynx et Ours), autrefois largement présents en métropole, aujourd’hui menacés, participent à l’équilibre des écosystèmes en régulant notamment les effectifs des grands herbivores. Ils fournissent un autre exemple de situation contrastée. En 2017, 5,5% du territoire métropolitain est concerné par leur présence régulière. Les foyers principaux sont les régions Provence – Alpes–Côte d’Azur, Auvergne – Rhône-Alpes et Bourgogne – Franche-Comté. Si globalement, l’évolution est positive (cette part était de 3,6 % en 2007), la dynamique diffère selon les espèces. La présence du Loup connait la plus forte progression à l’échelle du territoire. Le Lynx progresse également à l’échelle nationale, mais essentiellement dans le Jura alors qu’il tend à régresser dans les Vosges. L’emprise spatiale de l’Ours, quant à elle, reste faible et quasi stable, cantonnée à deux noyaux pyrénéens encore fragiles.

Quelles principales menaces pèsent sur la biodiversité ?

De multiples pressions d’origine anthropique fragilisent l’état de la biodiversité en France, parmi lesquelles l’artificialisation du territoire, la fragmentation des milieux naturels, l’intensification des pratiques agricoles, la prolifération d’espèces exotiques envahissantes, la pollution lumineuse, le changement climatique.

Près de 65 800 ha artificialisés chaque année en métropole entre 2006 et 2015

L’artificialisation, qui correspond à la transformation d’un sol à caractère naturel, agricole ou forestier par des actions d’aménagement, a un impact significatif sur la faune et la flore. Elle exerce une pression majeure sur la biodiversité du fait de la destruction des milieux naturels et par conséquence des espèces qui y vivent. L’Île-de-France, la Bretagne, la Normandie ou encore les Hauts-de-France comptent parmi les régions les plus fortement touchées avec une dynamique d’artificialisation élevée. Avec un rythme de +1,4 % en moyenne par an, l’artificialisation a crû trois fois plus rapidement que la population.

De même, en outre-mer, plus de 300 ha en moyenne dans l’ensemble des départements ont été artificialisés chaque année entre 2000 et 2012, affectant fortement les forêts, lieux de vie de nombreuses espèces (780 ha de feuillus en moins sur toute la période).

Des milieux naturels et des cours d’eau fragmentés

Conséquence de l’urbanisation et de l’extension des infrastructures routières et ferroviaires, la fragmentation se manifeste lorsqu’un écosystème de large étendue est divisé en de nombreux fragments de taille réduite. Ce morcellement du territoire constitue une menace pour la biodiversité (isolement génétique des populations, etc.).

La fragmentation des cours d’eau est, quant à elle, provoquée par la construction, notamment, de barrages, de seuils, d’écluses, constituant autant d’obstacles à l’écoulement des cours d’eau. Sur une estimation de 120 000 obstacles majeurs, plus de 97 200 ont été recensés en 2018, soit une densité de 16 obstacles pour 100 km de cours d’eau. En modifiant leurs caractéristiques hydrologiques, physico-chimiques et morphologiques, ces ouvrages entravent le bon fonctionnement des écosystèmes aquatiques et freinent la mobilité des espèces migratrices telles que le saumon et l’anguille.

Des pratiques agricoles intensives qui affectent les écosystèmes

L’agriculture intensive, caractérisée notamment par l’utilisation d’intrants (engrais chimiques, produits phytosanitaires) et par un assolement d'espèces cultivées faiblement diversifié, fragilise la biodiversité.

Sur la période 2014-2016, l’indicateur de référence pour le suivi des ventes de produits phytosanitaires, le Nodu, a augmenté de 12% en usage agricole par rapport à la période de référence 2009-2011, entraînant une pression accrue sur l’environnement. La simplification des paysages et la diminution continue des surfaces de prairies sont deux autres facteurs expliquant la perte de biodiversité en milieu agricole. Plus particulièrement, les grands espaces toujours en herbe, riches en biodiversité (prairies, milieux herbacés ouverts, etc.) ont diminué de 7,9% en métropole entre 2000 et 2010 avec une perte de 622 000 ha, soit l’équivalent de la surface du département de l’Hérault.

Les espèces exotiques envahissantes, l’une des principales causes de l’érosion de la biodiversité mondiale selon l’UICN

Les espèces exotiques envahissantes, introduites par l’Homme, de façon volontaire ou accidentelle, sur un territoire, constituent une menace pour les écosystèmes et peuvent avoir des répercussions considérables sur la santé et l’économie. Elles exercent une pression sur les espèces locales (compétition, prédation, transmission de maladie, etc.). Parmi les plus emblématiques, figurent le Ragondin, la Grenouille Taureau, également le Frelon asiatique, ou encore les Jussies. En France métropolitaine, sur un panel de 84 espèces, en moyenne six nouvelles espèces exotiques envahissantes s’installent dans chaque département tous les dix ans depuis 1979. L’enjeu est particulièrement fort dans les îles d’outre-mer où vivent de nombreuses espèces endémiques.

La pollution lumineuse, source de perturbations pour les écosystèmes et les espèces nocturnes

La pollution lumineuse, qui se caractérise par un excès d’éclairage artificiel la nuit, a de nombreux impacts sur la biodiversité. Elle perturbe le déplacement des espèces nocturnes (oiseaux migrateurs, chauves-souris, papillons, tortues marines venant d’éclore, etc.), affecte leur activité alimentaire, influe sur leur période d’activité et de maturité reproductrice. Les études scientifiques en cours ne permettent pas encore de fournir des résultats consolidés au niveau national.

Le changement climatique, une menace pour la biodiversité

Le dernier rapport du GIEC (2018) fait apparaître le changement climatique comme le troisième facteur affectant la biodiversité avec un impact depuis le niveau des écosystèmes jusqu’à celui de la diversité génétique. Ce rapport souligne que de nombreux habitats naturels sont menacés par les effets du réchauffement climatique.

En effet, le changement climatique modifie l’aire de répartition des espèces (une augmentation de 1°C correspond en France à un décalage des zones climatiques d’environ 200 km vers le Nord). Ces modifications entraînent un déplacement des espèces vers les pôles ou vers des altitudes plus élevées, avec une vitesse de déplacement modulée par les capacités de migration propres à chaque espèce et des interactions avec les activités humaines. Ainsi certaines espèces très mobiles pourront se déplacer rapidement si des corridors écologiques sont maintenus, tandis que d’autres (peuplements arborés) seront plus lentes à suivre leur niche écologique.

La migration des espèces vers le Nord et les régions de plus haute altitude modifiera les peuplements et de nouvelles relations s’établiront, en particulier des relations de compétition entre des espèces généralistes qui auront migré et des espèces spécialistes de certains milieux. Parmi eux, figurent les milieux montagnards, qui, en France métropolitaine, concentrent de nombreux écosystèmes diversifiés. Ainsi, la fonte des glaciers, qui altère le régime d’écoulement des cours d’eau, peut engendrer de profonds changements sur les écosystèmes et mettre en péril les espèces spécifiques de ces habitats. L’évolution des glaciers métropolitains illustre ce phénomène. Un suivi de cinq glaciers alpins et pyrénéen a montré une régression de 18,8 m d’eau entre 2001 et 2013. Pour les espèces à faible capacité de dispersion, les risques d’extinction seront accrus.

Le changement climatique modifie également la physiologie des espèces. Les calendriers biologiques pourront évoluer avec des conséquences complexes sur les écosystèmes car des désynchronisations entre espèces interdépendantes pourront avoir lieu.
 

Quelles mesures sont mises en oeuvre pour protéger la biodiversité ?

La France s’est engagée à porter à 30% la part des aires marines et terrestres protégées d’ici 2022, l’objectif antérieur étant de protéger 20% des sites marins à l’horizon 2020 (au 1er janvier 2018, ce dernier objectif était dépassé, puisque 22,3% de son espace maritime était classé en aires marines protégées).

Le déploiement d’un réseau d’aires protégées par voie contractuelle ou réglementaire, impliquant les décideurs et la société civile, est une des actions clés de préservation des milieux naturels et des espèces face aux enjeux d’érosion de la biodiversité.

À l’échelle européenne, le réseau Natura 2000(nouvelle fenêtre) constitue le plus vaste réseau de protection de la biodiversité au monde. Il est composé de sites naturels (Zone de Protection Spéciale et Zone Spéciale de Conservation), terrestres ou marins, dont l’objectif est le maintien des habitats et des espèces d’intérêt communautaire tout en permettant la pérennisation des activités humaines existantes sur ces espaces. 1 773 sites Natura 2000 sont dénombrés en décembre 2017, dont la partie terrestre couvre près de 13% du territoire métropolitain.

La stratégie de création des aires protégées(nouvelle fenêtre) (2009) vise à placer au minimum 2% du territoire terrestre métropolitain sous protection forte d’ici l’horizon 2019. Les espaces concernés par ce niveau de protection élevé (cœur de parc national, réserve naturelle, réserve biologique, arrêté de protection de biotope et de géotope) font l’objet de mesures de protection réglementaires dont le but principal est la préservation des espaces naturels remarquables. Au printemps 2019, 1,38 % du territoire était sous protection forte. La moitié Est du territoire métropolitain est davantage concernée par ce type de protection. Les régions Provence – Alpes – Côte d’Azur ou Auvergne – Rhône-Alpes sont celles qui abritent le plus d’aires protégées fortes (respectivement 6,64 % et 2,96 %) alors que les régions Centre – Val de Loire et Hauts-de-France accusent la plus faible part (respectivement 0,15% et 0,19%).

Parmi les autres actions en faveur de la biodiversité, les schémas de cohérence territoriale (SCOT) dits « Grenelle » ont été progressivement mis en œuvre afin d’inclure les enjeux biodiversité dans les grandes orientations d’aménagement sur un territoire. Au 1er janvier 2018, 24 % de la superficie française était couverte par un SCOT Grenelle pour une superficie totale de 153 650 km² alors qu’elle n’était que de 7 % cinq ans plus tôt.

Par ailleurs, le plan biodiversité (2018) s’inscrit dans le cadre de la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages (2016). Il vise en particulier à réduire à zéro la perte nette de biodiversité, mais également à accélérer la mise en œuvre de la stratégie nationale pour la biodiversité 2011-2020. La lutte pour la préservation et la restauration de la biodiversité dans sa globalité constitue un des axes majeurs.

En 2009, un Observatoire de la biodiversité agricole a été créé afin d'impliquer les agriculteurs dans la connaissance et le suivi de la biodiversité et de ses bénéfices. L'objectif est de les aider à conduire une réflexion sur le lien entre leurs pratiques agricoles et la biodiversité. En effet, de nouvelles pratiques agriculturales, promues grâce à la recherche, la formation, les soutiens technique et financier, visent à préserver la biodiversité (plan agro-écologique de 2014). La réduction des produits phytopharmaceutiques et des fertilisants, la limitation du travail du sol ou l’entretien et la mise en place de prairies permanentes, de haies ou de bosquets, sont autant d'actions permettant de limiter les effets négatifs sur la faune et la flore.

Dans le cadre de la loi LABBÉ (2014), de nombreux usages de produits phytopharmaceutiques relatifs à l’entretien des espaces verts, les voiries, les promenades et les forêts, ouverts ou accessibles au public, sont interdits à l’ensemble des services publics depuis le 1er janvier 2017. Pour les particuliers, cette interdiction est effective depuis le 1er janvier 2019. Tous les produits phytopharmaceutiques sont concernés, hormis les produits de biocontrôle, les produits d’agriculture biologique et les produits qualifiés à « faibles risques ». Ainsi, l’indice Nodu a diminué de 11% en usage non agricole (jardins, espaces verts, infrastructures) sur la période 2014-2016.

Enfin, la gestion des espaces et des espèces, les actions de réduction des pressions et la connaissance constituent les trois grandes composantes de la dépense nationale en faveur de la protection de la biodiversité et des paysages. 2 milliards d’euros ont été consacrés à la préservation de la biodiversité et des paysages en 2016, alors qu’elle n’était que de 1,2 milliard d’euros en 2000, soit une augmentation de 67%.


Article  extrait de la lettre de la vie publique

Parole d'expert

Le Pic épeiche dévalise les hôtels à insectes

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Si vous êtes propriétaire d’un hôtel à insectes, vous vous apercevrez qu’il a peut-être été dévalisé par un oiseau. D’après les spécialistes, c’est l’œuvre du Pic épeiche qui cherche de la nourriture.

Dans le village de Ville-en-Hesbaye, un hôtel à insectes a été sérieusement endommagé par l’un ou l’autre Pic épeiche. Ces structures en bois sont de véritables garde-manger pour les oiseaux. C’est une situation qui n’étonne pas Benoît Huc, auteur du livre "Accueillir les oiseaux au jardin": "C’est tout à fait naturel de voir des oiseaux creuser le bois pour trouver des insectes. Ce n’est pas étonnant qu’ils s’intéressent aux nichoirs à insectes. Le problème, c’est que dans certaines régions, on dirait que les oiseaux se sont donné le mot. Tous les nichoirs à insectes semblent avoir été visités. Il faut donc trouver quelque chose pour éviter ça".

La solution : une structure métallique

Dans son atelier, Bernard Cwiek fabrique, du matin au soir, des centaines et des centaines d’hôtels à insectes. Il semble avoir trouvé une solution pour limiter les dégâts occasionnés par le Pic épeiche en plaçant une structure métallique. "La grille empêche le Pic épeiche de passer au niveau de ses épaules. Elle est aussi décalée de 7 centimètres de la boîte, ce qui empêche le Pic épeiche de venir vider l’hôtel", explique le fabricant artisanal.

Un oiseau n’est pas l’autre et à titre de comparaison, la mésange est beaucoup moins gourmande et dévastatrice que le Pic épeiche. Elle a un petit bec, donc par conséquent, elle va juste prendre une seule larve sans tout démonter.

Cet oiseau est important pour la biodiversité

Selon Benoît Huc, il ne faut pas diaboliser le Pic épeiche: "Il ne faut pas imaginer des stratagèmes pour éliminer le Pic épeiche. Cet oiseau est important pour la biodiversité. Il est capable de creuser des trous dans les arbres dans lesquels il niche par la suite. Après avoir niché, d’autres espèces viennent eux-mêmes élever leurs progénitures dans ces loges".

Si vous être propriétaire d’un hôtel à insectes, n’hésitez pas à faire placer une structure métallique sur l’ossature pour qu’il puisse pleinement jouer son rôle.

https://www.rtbf.be/auvio/detail_hotels-a-insectes-et-pic-epeiche?id=2602966&jwsource=cl











Vivre dans un environnement naturel réduirait la mortalité, toutes causes confondues.

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Publication sur : Vigie-Nature

http://www.vigienature.fr/


Vivre dans un environnement naturel réduirait la mortalité, toutes causes confondues. C’est la conclusion de la plus grande synthèse jamais réalisée sur la question.

Et si votre jardin renfermait le secret de la longévité ? A mesure que nos sociétés s’urbanisent, que le béton s’élève de tous les côtés, nous redécouvrons le lien vital qui nous unis aux éléments naturels. Diminution du stress, renforcement du système immunitaire et respiratoire… les preuves relatives aux multiples bienfaits des espaces verts sur notre santé s’accumulent. Une vaste étude (1) hispano-américaine (1) en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publiée en novembre dernier dans The Lancet Planetary Health, va encore plus loin : vivre au milieu de la végétation retarderait l’arrivée de la Grande faucheuse…

Dans le cadre d’une méta-analyse, les chercheurs ont compilé toutes les publications épidémiologiques relevant une association entre l’exposition aux espaces verts et la mortalité. Ils ont privilégié les travaux utilisant l’indice d’exposition (NVDI (2)), lequel se base sur des données satellites pour mesurer le degré de verdure entourant les personnes étudiées. N’ont également été retenues que les données provenant d’études longitudinales, c’est-à-dire des suivis de cohortes dans le temps long. Ceux-là garantissent une quantification précise de l’exposition jusqu’au décès des individus. Finalement, ne répondaient aux critères que neuf études internationales publiées entre 2012 et 2019. « La plupart des preuves des effets sur la santé des espaces verts proviennent d'études écologiques et transversales, mais peu de données proviennent d'études longitudinale » précise les scientifiques. L’ensemble des cohortes rassemblent tout de même 8 324 652 individus adultes.

Sur les neuf études, sept montraient une diminution de la mortalité toute cause confondues lorsque la densité d’espaces verts autours des personnes augmentaient.

Résultat, sur les neuf études, sept montraient une diminution de la mortalité toute cause confondues lorsque la densité d’espaces verts autours des personnes augmentaient. Seules deux études ne parvenaient pas à cette conclusion. Mieux : pour chaque augmentation de 0,1 du score de végétation dans un rayon de 500 mètres, on observe une réduction de 4% de la mortalité prématurée. Les causes ? Difficiles à déterminer. La complexité des processus biologiques en jeu écarte l’idée d’un unique élixir vert de jeunesse. Les chercheurs pointent plusieurs bénéfices potentiels, déjà identifiés dans de précédents travaux. Disposer d’espaces verts à proximité de son lieu de vie favorise les relations sociales, encourage l’exercice physique, atténue le stress. Sans oublier la baisse de la pollution de l'air, du bruit, de l’îlot de chaleur et autres services rendus par les écosystèmes urbains.

Ces résultats sont à prendre d’autant plus au sérieux qu’ils émanent de la « synthèse la plus complète à ce jour sur les espaces verts et la mortalité toutes causes », également « la première à se concentrer spécifiquement sur les études de cohorte » expliquent les chercheurs. Ces derniers préviennent néanmoins les interprétations hâtives : « le NDVI ne mesure pas la qualité de la verdure ou l'accessibilité à ces espaces verts, qui sont des limites notables. L'hétérogénéité entre les études est une autre limite de notre méta-analyse, car les études suivent des populations différentes, des cohortes sexospécifiques, différents groupes d'âge. » Bien que pris en compte dans les études, les chercheurs admettent la nécessité d’une meilleure appréhension des contextes socio-économiques. Les classes supérieures, déjà bénéficiaires d’un accès facilité aux espaces verts, sont les premières aujourd’hui à profiter de la végétalisation urbaine. Ces phénomènes de gentrifications en œuvre dans les grandes métropoles pourraient accentuer les disparités sociales. « Ces externalités doivent être prises en compte lors de la conception des politiques publiques urbaines » recommandent les scientifiques.

Cette méta-analyse conforte l’idée selon laquelle les éléments naturels ne sauraient se cantonner à un rôle purement esthétique ou récréatif. A l’heure ou l’urbanisation s’intensifie, où près de 80% de la population vit en ville dans notre pays, augmenter les espaces verts devient un enjeu de santé publique. Avec les sciences participatives nous vous offrons une bonne occasion de déambuler dans un cadre naturel. Et pour longtemps !

(1) Green spaces and mortality: a systematic review and meta-analysis of cohort studies. David Rojas-Rueda,Mark J Nieuwenhuijsen,Mireia Gascon,Daniela Perez-Leon,Pierpaolo Mudu

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2542519619302153?via%3Dihub#bibl10

(2) Un score NDVI est obtenu par télédétection et il est estimé en calculant le rayonnement proche infrarouge moins le rayonnement visible, divisé par le rayonnement proche infrarouge plus le rayonnement visible.

Convention relative aux zones humides d'importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d'eau

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Ramsar, Iran, 2.2.1971

telle qu'amendée par le protocole du3.12.1982

et les amendements de Regina du 28.5.1987



Paris, le 13. juillet 1994

Directeur de l'Office des Normes internationales et des Affaires juridiques

Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO)

Les Parties contractantes,

RECONNAISSANT l'interdépendance de l'Homme et de son environnement;

CONSIDÉRANT les fonctions écologiques fondamentales des zones humides en tant que régulateurs du régime des eaux et en tant qu'habitats d'une flore et d'une faune caractéristiques et, particulièrement, des oiseaux d'eau;

CONVAINCUES que les zones humides constituent une ressource de grande valeur économique, culturelle, scientifique et récréative, dont la disparition serait irréparable;

DÉSIREUSES d'enrayer, à présent et dans l'avenir, les empiétements progressifs sur ces zones humides et la disparition de ces zones;

RECONNAISSANT que les oiseaux d'eau, dans leurs migrations saisonnières, peuvent traverser les frontières et doivent, par conséquent, être considérés comme une ressource internationale;

PERSUADÉES que la conservation des zones humides, de leur flore et de leur faune peut être assurée en conjuguant des politiques nationales à long terme à une action internationale coordonnée;

Sont convenues de ce qui suit:

Article Premier

1. Au sens de la présente Convention, les zones humides sont des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l'eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d'eau marine dont la profondeur à marée basse n'excède pas six mètres.

2. Au sens de la présente Convention, les oiseaux d'eau sont les oiseaux dont l'existence dépend, écologiquement, des zones humides.

Article 2

1. Chaque Partie contractante devra désigner les zones humides appropriées de son territoire à inclure dans la Liste des zones humides d'importance internationale, appelée ci-après, "la Liste", et qui est tenue par le Bureau institué en vertu de l'article 8. Les limites de chaque zone humide devront être décrites de façon précise et reportées sur une carte, et elles pourront inclure des zones de rives ou de côtes adjacentes à la zone humide et des îles ou des étendues d'eau marine d'une profondeur supérieure à six mètres à marée basse, entourées par la zone humide, particulièrement lorsque ces zones, îles ou étendues d'eau ont de l'importance en tant qu'habitat des oiseaux d'eau.

2. Le choix des zones humides à inscrire sur la Liste devrait être fondé sur leur importance internationale au point de vue écologique, botanique, zoologique, limnologique ou hydrologique. Devraient être inscrites, en premier lieu, les zones humides ayant une importance internationale pour les oiseaux d'eau en toutes saisons.

3. L'inscription d'une zone humide sur la Liste est faite sans préjudice des droits exclusifs de souveraineté de la Partie contractante sur le territoire de laquelle elle se trouve située.

4. Chaque Partie contractante désigne au moins une zone humide à inscrire sur la Liste au moment de signer la Convention ou de déposer son instrument de ratification ou d'adhésion conformément aux dispositions de l'article 9.

5. Toute Partie contractante a le droit d'ajouter à la Liste d'autres zones humides situées sur son territoire, d'étendre celles qui sont déjà inscrites, ou, pour des raisons pressantes d'intérêt national, de retirer de la Liste ou de réduire l'étendue des zones humides déjà inscrites et, le plus rapidement possible, elle informe de ces modifications l'organisation ou le gouvernement responsable des fonctions du Bureau permanent spécifiées par l'article 8.

6. Chaque Partie contractante tient compte de ses engagements, sur le plan international, pour la conservation, la gestion, et l'utilisation rationnelle des populations migratrices d'oiseaux d'eau, tant lorsqu'elle désigne les zones humides de son territoire à inscrire sur la Liste que lorsqu'elle exerce son droit de modifier ses inscriptions.

Article 3

1. Les Parties contractantes élaborent et appliquent leurs plans d'aménagement de façon à favoriser la conservation des zones humides inscrites sur la Liste et, autant que possible, l'utilisation rationnelle des zones humides de leur territoire.

2. Chaque Partie contractante prend les dispositions nécessaires pour être informée dès que possible des modifications des caractéristiques écologiques des zones humides situées sur son territoire et inscrites sur la Liste, qui se sont produites, ou sont en train ou susceptibles de se produire, par suite d'évolutions technologiques, de pollution ou d'une autre intervention humaine. Les informations sur de telles modifications seront transmises sans délai à l'organisation ou au gouvernement responsable des fonctions du Bureau permanent spécifiées à l'article 8.

Article 4

1. Chaque Partie contractante favorise la conservation des zones humides et des oiseaux d'eau en créant des réserves naturelles dans les zones humides, que celles-ci soient ou non inscrites sur la Liste, et pourvoit de façon adéquate à leur surveillance.

2. Lorsqu'une Partie contractante, pour des raisons pressantes d'intérêt national, retire une zone humide inscrite sur la Liste ou en réduit l'étendue, elle devrait compenser autant que possible toute perte de ressources en zones humides et, en particulier, elle devrait créer de nouvelles réserves naturelles pour les oiseaux d'eau et pour la protection, dans la même région ou ailleurs, d'une partie convenable de leur habitat antérieur.

3. Les Parties contractantes encouragent la recherche et l'échange de données et de publications relatives aux zones humides, à leur flore et à leur faune.

4. Les Parties contractantes s'efforcent, par leur gestion, d'accroître les populations d'oiseaux d'eau sur les zones humides appropriées.

5. Les Parties contractantes favorisent la formation de personnel compétent pour l'étude, la gestion et la surveillance des zones humides.

Article 5

Les Parties contractantes se consultent sur l'exécution des obligations découlant de la Convention, particulièrement dans le cas d'une zone humide s'étendant sur les territoires de plus d'une Partie contractante ou lorsqu'un bassin hydrographique est partagé entre plusieurs Parties contractantes. Elles s'efforcent en même temps de coordonner et de soutenir leurs politiques et réglementations présentes et futures relatives à la conservation des zones humides, de leur flore et de leur faune.

Article 6

1. Il est institué une Conférence des Parties contractantes pour examiner et promouvoir la mise en application de la présente Convention. Le Bureau dont il est fait mention au paragraphe 1 de l'article 8 convoque des sessions ordinaires de la Conférence à des intervalles de trois ans au plus, à moins que la Conférence n'en décide autrement, et des sessions extraordinaires lorsque la demande écrite en est faite par au moins un tiers des Parties contractantes. La Conférence des Parties contractantes détermine, à chacune de ses sessions ordinaires, la date et le lieu de sa prochaine session ordinaire.

2. La Conférence des Parties contractantes aura compétence:

a) pour discuter de l'application de la Convention;

b) pour discuter d'additions et de modifications à la Liste;

c) pour examiner les informations sur les modifications des caractéristiques écologiques des zones humides inscrites sur la Liste fournies en exécution du paragraphe 2 de l'article 3;

d) pour faire des recommandations, d'ordre général ou particulier, aux Parties contractantes, au sujet de la conservation, de la gestion et de l'utilisation rationnelle des zones humides, de leur flore et de leur faune;

e) pour demander aux organismes internationaux compétents d'établir des rapports et des statistiques sur les sujets à caractère essentiellement international concernant les zones humides;

f)pour adopter d'autres recommandations ou résolutions en vue de promouvoir le fonctionnement de la présente Convention.

3. Les Parties contractantes assurent la notification aux responsables, à tous les niveaux, de la gestion des zones humides, des recommandations de telles

Conférences relatives à la conservation, à la gestion et à l'utilisation rationnelle des zones humides et de leur flore et de leur faune, et elles prennent en considération ces recommandations.

4. La Conférence des Parties contractantes adopte un règlement intérieur à chacune de ses sessions.

5. La Conférence des Parties contractantes établit et examine régulièrement le règlement financier de la présente Convention. A chacune de ses sessions ordinaires, elle adopte le budget pour l'exercice suivant à une majorité des deux tiers des Parties contractantes présentes et votantes.

6. Chaque Partie contractante contribue à ce budget selon un barème des contributions adopté à l'unanimité des Parties contractantes présentes et votantes à une session ordinaire de la Conférence des Parties contractantes.

Article 7

1. Les Parties contractantes devraient inclure dans leur représentation à ces conférences des personnes ayant la qualité d'experts pour les zones humides ou les oiseaux d'eau du fait des connaissances et de l'expérience acquises par des fonctions scientifiques, administratives ou par d'autres fonctions appropriées.

2. Chacune des Parties contractantes représentées à une Conférence dispose d'une voix, les recommandations, résolutions et décisions étant adoptées à la majorité simple des Parties contractantes présentes et votantes; à moins que la présente Convention ne prévoie d'autres dispositions.

Article 8

1. L'Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources assure les fonctions du Bureau permanent en vertu de la présente Convention, jusqu'au moment où une autre organisation ou un gouvernement sera désigné par une majorité des deux tiers de toutes les Parties contractantes.

2. Les fonctions du Bureau permanent sont, notamment:

a) D'aider à convoquer et à organiser les conférences visées à l'article 6;

b) de tenir la Liste des zones humides d'importance internationale, et recevoir des Parties contractantes les informations prévues par le paragraphe 5 de l'article 2, sur toutes additions, extensions, suppressions ou diminutions relatives aux zones humides inscrites sur la Liste;

c) de recevoir des Parties contractantes les informations prévues conformément au paragraphe 2 de l'article 3 sur toutes modifications des conditions écologiques des zones humides inscrites sur la Liste;

d) de notifier à toutes les Parties contractantes toute modification de la Liste, ou tout changement dans les caractéristiques des zones humides inscrites, et prendre les dispositions pour que ces questions soient discutées à la prochaine conférence;

e) d'informer la Partie contractante intéressée des recommandations des conférences en ce qui concerne les modifications à la Liste ou des changements dans les caractéristiques des zones humides inscrites.

Article 9

1. La Convention est ouverte à la signature pour une durée indéterminée.

2. Tout membre de l'Organisation des Nations Unies, de l'une de ses institutions spécialisées, ou de l'Agence internationale de l'énergie atomique, ou toute Partie au statut de la Cour internationale de Justice peut devenir Partie contractante à cette Convention par:

a) signature sans réserve de ratification;

b) signature sous réserve de ratification, suivie de la ratification;

c) adhésion.

3. La ratification ou l'adhésion seront effectuées par le dépôt d'un instrument de ratification ou d'adhésion auprès du Directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (ci-après appelé le "Dépositaire").

Article 10

1. La Convention entrera en vigueur quatre mois après que sept Etats seront devenus

Parties contractantes à la Convention conformément aux dispositions du paragraphe 2 de l'article 9.

2. Par la suite, la Convention entrera en vigueur, pour chacune des Parties contractantes, quatre mois après la date de sa signature sans réserve de ratification, ou du dépôt de son instrument de ratification ou d'adhésion.

Article 10 bis

1. La présente Convention peut être amenée à une réunion des Parties contractantes convoquée à cet effet en conformité avec le présent article.

2. Des propositions d'amendement peuvent être présentés par toute Partie contractante.

3. Le texte de toute proposition d'amendement et les motifs de cette proposition sont communiqués à l'organisation ou au gouvernement faisant office de bureau permanent au sens de la Convention (appelé(e), ci-après "le Bureau"), et sont communiqués par le Bureau sans délai à toutes les Parties contractantes. Tout commentaire sur le texte émanant d'une Partie contractante est communiqué au Bureau dans les trois mois suivant la date à laquelle les amendements ont été communiqués aux Parties contractantes par le Bureau. Le Bureau, immédiatement après la date limite de présentations des commentaires, communique aux Parties contractantes tous les commentaires reçus à cette date.

4. Une réunion des Parties contractantes en vue d'examiner un amendement communiqué en conformité avec le paragraphe 3 est convoquée par le Bureau à la demande écrite d'un tiers du nombre des Parties contractantes. Le Bureau consulte les Parties en ce qui concerne la date et le lieu de la réunion.

5. Les amendements sont adoptés à la majorité des deux tiers des Parties contractantes présentes et votantes.

6. Lorsqu'il a été adopté, un amendement entre en vigueur, pour les Parties contractantes qui l'ont accepté, le premier jour du quatrième mois suivant la date à laquelle deux tiers des Parties contractantes ont déposé un instrument d'acceptation auprès du Dépositaire. Pour toute Partie contractante qui dépose un instrument d'acceptation après la date à laquelle deux tiers des Parties contractantes ont déposé un instrument d'acceptation, l'amendement entre en vigueur le premier jour du quatrième mois suivant la date du dépôt de l'instrument d'acceptation de cette Partie.

Article 11

1. La Convention restera en vigueur pour une durée indéterminée.

2. Toute Partie contractante pourra dénoncer la Convention après une période de cinq ans après la date à laquelle elle sera entrée en vigueur pour cette Partie, en faisant par écrit la notification au Dépositaire. La dénonciation prendra effet quatre mois après le jour où la notification en aura été reçue par le Dépositaire.

Article 12

1. Le Dépositaire informera aussitôt que possible tous les Etats ayant signé la Convention ou y ayant adhéré:

a) des signatures de la Convention;

b) des dépôts d'instruments de ratification de la Convention;

c) des dépôts d'instruments d'adhésion à la Convention;

d) de la date d'entrée en vigueur de la Convention;

e) des notifications de dénonciation de la Convention.

2. Lorsque la Convention sera entrée en vigueur, le Dépositaire la fera enregistrer au Secrétariat des Nations Unies conformément à l'article 102 de la charte.

EN FOI DE QUOI les soussignés, dûment mandatés à cet effet, ont signé la présente Convention.

FAIT à Ramsar le 2 février 1971 en un seul exemplaire original dans les langues anglaise, française, allemande et russe, tous les textes étant également authentiques, lequel exemplaire sera confié au Dépositaire qui en délivrera des copies certifiées conformes à toutes les Parties contractantes.


*Conformément à l'Article final de la Conférence ayant adopté le Protocole, le Dépositaire a présenté à la seconde Conférence des Parties des versions officielles de la Convention en langues arabe, chinoise et espagnole, établies en consultation avec les Gouvernements intéressés et avec l'assistance du Bureau.






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