
L’ÉCLAT DES ÉTOILES (1ER PARTIE)
Bonjour à tous,
Un petit article paraîtra chaque semaine et que j’intitulerai : « Le petit mot du dimanche ». A chaque fois je traiterai d’un sujet simple OU je répondrai à une de vos éventuelles questions. Ce dimanche, je parlerai de l’éclat des étoiles.
C’est Hipparque, astronome grec du II ème siècle av. J.C qui eut l’idée de classer les étoiles par éclat en instituant le terme de « Grandeur ». Bien entendu, cette notion ne concernait que les étoiles que l’on voit à l’œil nu. Il prit comme référence l’éclat de l’étoile Arcturus de la constellation du Bouvier en lui attribuant la grandeur 0.
Plus le chiffre de la grandeur augmente, plus l’éclat de l’étoile diminue. Cela signifie qu’une étoile de la deuxième grandeur brille moins que celle de grandeur 1 et ainsi de suite. L’étoile la moins lumineuse qu’un œil humain puisse distinguer a une grandeur de 6 (*).
Lorsque l’on a souhaité donner la grandeur des astres plus lumineux qu’Arcturus, comme Vénus, la Lune ou le Soleil, on a du se rabattre sur des grandeurs négatives. C’est ainsi que le Soleil à une grandeur de –27.
Cette notion de grandeur a été abandonnée parce qu’elle manquait de précision et surtout car on pouvait la confondre avec la taille des étoiles. On a remplacé cette notion par celle de « magnitude » comme nous le verrons dimanche prochain.
Amicalement
Bob des Etoiles
(*) Cela était valable au temps d’Hipparque mais, de nos jours, avec le ciel pollué par la lumière des villes, on a bien du mal à voir une étoile de quatrième grandeur comme Alcor de la Grande Ourse et qui symbolise le petit cavalier surmontant l’étoile Mizar.