PÉTITION POUR SAUVER UN VIEUX CHÊNE VERT À CASTELNAU
Connaissance & Partage
Fondation Le Refuge a lancé cette pétition adressée à Frédéric Lafforgue
Nous avons appris que M. le Maire de la Ville de Castelnau-le-Lez Frédéric Lafforgue ne s'oppose pas à un projet immobilier qui condamne à une mort certaine le chêne vert qui protège la villa des jeunes du Refuge de Montpellier. Il s'agit d'un acte cruel tant ce chêne symbolise la solidarité, la fraternité et l'écologie.
Si rien n'est fait rapidement, ce projet, qui a été malheureusement validé par le Maire de la commune, aura pour conséquence inéluctable de voir un chêne unique abîmé par le réaménagement de la chaussée, par différents passages de véhicules y compris d'engins de travaux et par les différents câblages aériens et souterrains nécessaires à la poursuite du projet.
Afin d'éviter cela, la Fondation reconnue d'utilité publique Le Refuge, qui vient en aide aux jeunes LGBT+ rejetés de chez eux, appelle à une mobilisation générale pour protéger les jeunes qu'elle héberge et accompagne dans l'Hérault d’un tel saccage de leur espace de vie, par solidarité et par écologie !
#SauvonsLeChêne
Historique de la situation :
La SCI SALAISON a déposé un permis de construire de 32 logements sur 4 bâtiments sur un terrain de Castelnau-le-Lez situé en contrebas de 9 mètres de « l'impasse rue de Salaison » (avec un accès également depuis la rue Pioch Pelat) fin décembre 2014.
Le 19 décembre 2014, la Mairie de Castelnau-le-Lez a accordé ce permis de construire, après seulement 15 jours d’instruction de permis.
Le permis a été instruit très rapidement, avec un changement de loi au 1er janvier 2015 qui donnait l'instruction du permis à la métropole.
Les riverains de la rue Pioch Pelat et de l'impasse rue de Salaison ont contesté en justice ce permis, sans issue positive.
De cette action en justice, a suivi l'action du rapporteur public qui a délivré ses conclusions, sans appel : une forte recommandation à annuler le permis de construire (le permis initial ainsi que les permis modificatifs qui en ont découlé au fil des actions en justice).
Les conclusions du rapport sont les suivantes :
L'accès par la rue de Salaison n'est pas possible.
Le terrain de la construction des 32 bâtiments est une ancienne « carrière » composée de sables astiens et dont une étude géotechnique du 5 novembre 2014 a démontré la dangerosité (avec risques d’effondrement).
Lire le rapport
L'un des habitants de la rue salaison (M. Bedos) impacté par ce projet, est handicapé moteur depuis la naissance et n'a comme seul et unique accès à sa maison, la rue de Salaison. Si le projet aboutit, le chemin mesurant entre 5m40 et 5m70, il y aura une impossibilité mathématique à construire 2 voies de 2m75 avec trottoirs (la norme PMR pour les handicapés impose 6m70). Cette impossibilité mathématique soulignée par le rapporteur public et consignée par un huissier, n'a jamais été considéré par le promoteur SCI SALAISON ni même la mairie. Et pire, le promoteur n'a jamais voulu se déplacer. Il a simplement envoyé des lettres pour menacer.
Si la route du projet immobilier se fait sur la rue de salaison, M. Bedos sera condamné à ne plus sortir de chez lui, à cause de son handicap.
Nous trouvons profondément regrettable et inhumain que l'aspect financier prime sur l'aspect humain
Enfin, voulant faire jouer leurs droits, défendre la protection des personnes en situation de handicap, le bon sens, la protection de l'environnement, fort d'un rapport du rapporteur public exigeant l'annulation du permis, les requérants ont tenté diverses actions envers les différentes instances, sans succès.
Il est intéressant de noter que durant toute cette période, le Maire de Castelnau-le-Lez ou ses services techniques ne se sont pas déplacés pour juger des points d'accès, de la situation d’handicap d’un habitant de la ville et encore moins des problématiques d'environnement ou d’écologie. M. Le Maire s'est déplacé le 4 juin 2020 en période de campagne électorale à l'invitation du Refuge. Par courrier du 4 juin, M. le Maire a renvoyé la responsabilité à Mme Jackie Galabrun, 1ère Vice-Présidente de la Montpellier Méditerranée Métropole. Par message du 11 juin 2020, Mme Jackie Galabrun a renvoyé la responsabilité à M. le Maire.
Des renvois de balles d'une autre époque, sans prise de conscience malgré la profonde crise que nous traversons qui appelle à une mobilisation accrue autour des valeurs de solidarité et d'écologie.
Le Refuge demande au Maire de renoncer à faire du chemin communal sur lequel le chêne empiète, une voie sur laquelle circuleraient les véhicules et engins de travaux liés au projet et de renoncer à faire les différents travaux de câblages aériens et souterrains. Il existe une autre solution.
M. Frédéric LAFFORGUE, engagez-vous !
Ne renoncez pas à vos valeurs de solidarité et d'écologie !