"NON, votre chien ou votre chat ne peut pas vous donner le Codiv-19!"
Connaissance & Partage
Pour être exact, ce que les scientifiques ont recherché, ce n’était pas si le chien pouvait transmettre le virus à l’homme, mais si l’homme pouvait transmettre le virus au chien!!
C’est le cas d’un chien testé « faiblement positif » au nouveau virus à Hong-Kong fin février, alors que son maître était lui-même contaminé, qui avait soulevé des questions sur les infections humain-animal.
L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement, et du travail) a donc réuni en urgence un groupe d’experts pour se pencher sur cette question et a émis ses conclusions le 11 mars.
« Il n’existe aucune preuve que les animaux de compagnie et d’élevage jouent un rôle dans la propagation du virus SARS-CoV-2», conclut l'Anses.
1-Le nouveau coronavirus SARS-CoV-2 qui provoque la maladie covid-19 semble effectivement provenir d’une espèce de chauve-souris qui s’est transmis à l’homme, avec ou sans hôte intermédiaire (pangolin).
Pour rappel, les chauves-souris, comme les pangolins font partie de la faune SAUVAGE, et pas des animaux DOMESTIQUES! Les virus de la faune sauvage sont bien connus des naturalistes, mais ils sont inoffensifs pour l’homme pour la bonne raison qu’il ne les manipule normalement pas - notamment pour les manger-, ce qui n’était pas le cas du marché chinois où pangolins et chauves souris vivants étaient « préparés » sur place…
L’ANSES met notamment en avant le fait qu’ aucun virus » du même groupe que ce nouveau coronavirus n’a jamais été détecté chez un animal domestique.
2- Le virus SARS-CoV-2 se lie à un récepteur cellulaire spécifique, qui constitue sa porte d’entrée dans les cellules. Or, la présence du récepteur n’est pas une condition suffisante pour permettre l’infection de ces animaux. En effet, le virus n’utilise pas seulement le récepteur mais aussi d’autres éléments de la cellule qui lui permettent de se répliquer.
3-Si le génome du virus a été détecté dans les cavités nasales et orales d’un chien au contact d’un patient infecté à Hong Kong, la détection du génome n’est pas une preuve suffisante pour conclure à une infection de l’animal, le virus pouvant survivre sur une muqueuse humide, mais sans s’y répliquer (contamination passive).
Vous trouverez tous ces développements sur le site de l’ANSES.
Diffusez-les auprès de vos amis, expliquez-le autour de vous.
Un certain nombre de Parisiens qui ont fui mardi ont déjà abandonné leur chat ou chien qui les encombraient.
Si les gens se mettent maintenant à abandonner leur animal sous le prétexte aberrant qu’il peut les rendre malade, nous allons au devant d’une catastrophe sanitaire collatérale de plus.
Les refuges sont actuellement fermés au public et tournent au ralenti avec un personnel minimum qui assurent les soins et le nourrissage.
Pour les chiens, plus de promenade, et confinement maximum pour tous sans aucune chance d’être adopté.
En effet, les refuges fonctionnent avec l'aide de bénévoles et de stagiaires qui ne peuvent plus se déplacer.
PLUS QUE JAMAIS, ce n’est pas le moment d' abandonner son animal.
MERCI DE DIFFUSER LES INFOS AUTOUR DE VOUS.
Et de vous protéger en respectant les mesures de confinement, de distance, et d’hygiène préconisées.
Mais si ce virus est plus grave qu’une grippe, et qu’il est de notre responsabilité de nous en protéger et d’en protéger les autres, il ne faut toutefois pas oublier que ni sa contagiosité, ni sa létalité ne sont de 100%, loin de là!
Catherine Douysset
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