Association CONNAISSANCE & PARTAGE

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Connaissance & Partage a pour objet d’organiser des journées, des soirées et des stages thématiques avec les méthodes pédagogiques fondées sur les valeurs de l’éducation populaire.
L'association favorise la rencontre avec des professionnels, des spécialistes, des passionnés, sur la base du partage des connaissances.

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NATURE, ENVIRONNEMENT

INVITATION PORTAIL IRISERAIE

Connaissance & Partage

Bonjour

La saison des iris débute et déjà quelques fleurs s’épanouissent.

Si le temps se maintient, le pic floral devrait se situer entre le 8 et le 15 mai.

Nous serons heureux de vous accueillir pour une agréable visite, en semaine à partir de 14h et les week-ends et fériés de 9h/12h et 14h à 18h30 le soir.

Pour ceux qui ne pourraient  pas  venir, pour cause de distance ou autres, nous avons mis en ligne un album avec 200 variétés, pour commencer, et vous pourrez éventuellement  commander, uniquement par mail ou courrier postal.

Sous chaque photo, le code, suivi du nom de la variété, un slash et l’année d’introduction qui déterminera le prix de ladite variété.

La grille des prix, en haut des photos dans «TARIFS » et mes coordonnées dans « CONTACTS ».

Pour y accéder, voir le lien en pièce jointe.    

 

Dans l’attente de votre visite, recevez mes cordiales salutations

 

                                                                              Bernard LAPORTE

DIY BRICO DECO - CONSTRUIRE UN ABRI "POUBELLES" A TOIT VEGETALISE

Connaissance & Partage

Publié par Stephanie bricole

Depuis que j'habite ici, j'avais l'habitude d'entreposer mes poubelles (la jaune et la noire) derrière un petit bosquet d'arbustes.

J'y voyais 2 inconvénients : une partie en herbe à parcourir pour les sortir (genre l'hiver dans la boue ...) et le bosquet dégarni dès l'automne qui ne cachait finalement pas grand chose ...

Du coup, depuis quelques mois, elles étaient dans l'allée bitumée, en plein dans mon champ de vision depuis le salon !

J'ai remédié à cela en fabriquant un abri à poubelle avec un toit végétalisé, plus joli à regarder de dos et plus pratique pour la sortie des bacs ...

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photo home - abri poubelle - stephaniebricole

Il est réalisé tout en lattes de terrasse, sciées et vissées horizontalement sur 4 poteaux verticaux en bois.

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A 10/15 cm du haut, une étagère est réalisée en vissant des tasseaux et des lattes, elle sert de base pour le toit végétalisé.

tuto 2 abri poubelle

Cet abri mesure 128 cm de hauteur, 110 cm de longueur et 70 cm de largeur.

Mais il faut bien sûr l'adapter selon :

- la taille des poubelles

- la taille de vos sacs à mettre dans les poubelles (personnellement, ces 20 cm d'ouverture des couvercles me conviennent bien pour les emballages en vrac et les petits sacs de déchets ménagers)

- les plantes prévues pour le toit végétal (selon leur besoin en racine)

Si ça vous intéresse, j'ai partagé le tuto détaillé (liste du matériel, outils, 25 photos d'étape commentées) sur le site de 18h39 "tuto brico abri poubelle"

A bientôt

QUE FAIRE AVEC DES FÈVES ? DIX RECETTES

Connaissance & Partage

Les fèves et le printemps…. je vous propose dix recettes avec elles, profondément végétales, très simples et gourmandes. Ah les fèves, les fave… elles sont intimement liées à l’Italie pour moi, le début du printemps, ce temps éphémère autour de Pâques où on les achetait fraîches et les mangeaient crues avec du pecorino en entrée ou même simplement débout dans la cuisine en papotant. Un peu comme les petits pois (là c’était avec ma nonna sur la balcon), il y a quelque chose de zen dans ces gestes d’ouverture, « d’écossage », répétés à l’infini, la découverte de ces petits trésors cachés à l’intérieur que l’on peut déceler que petit à petit.

COMMENT PRÉPARER LES FÈVES FRAÎCHES ?

Il s’agit là des fèves nouvelles, plus elles sont petites mieux c’est (la peau sera très fine et douce alors que quand elle est plus épaisse, elle est plus amère).

  • écossez-les (je sais un peu fastidieux mais faites-le en bonne compagnie, avec les enfants…)

  • plongez-les 30 s dans de l’eau bouillante puis retirer la peau (cela va très vite mais il faut faire une à une 😉

Et si je n’ai pas fèves fraîches ? Vous pouvez utiliser les surgelées (un peu moins de goût 😉 notamment celles de Picard sans la peau (pelées) sont super pratiques et bonnes.

AUTRES LISTES DE RECETTES AVEC LES LÉGUMES DU PRINTEMPS

Que faire avec les fèves ? Dix recettes faciles

APÉRITIFS ET ENTRÉES AVEC LES FÈVES

SOUPES AVEC LES FÈVES

SALADES ET ACCOMPAGNEMENT AVEC LES FÈVES

Publié par Edda

Un déjeuner de soleil

POLLUTION DE L’AIR AMBIANT : NOUVELLES ESTIMATIONS DE SON IMPACT SUR LA SANTÉ DES FRANÇAIS

Connaissance & Partage

Santé publique France a estimé, a posteriori sur la mortalité, les conséquences des baisses de la pollution de l’air ambiant observées durant le 1er confinement. Les résultats publiés aujourd'hui soulignent que ces baisses ponctuelles des niveaux de pollution au printemps 2020 ont été associées à des bénéfices non-négligeables pour la santé.

Mis à jour le 14 avril 2021

Santé publique France

Le 16 mars 2020, pour lutter contre la première vague de COVID-19, un confinement strict en France était décidé, créant une situation environnementale jamais observée. Cette mesure sans précédent a en effet conduit à un ralentissement massif de l’activité et de la circulation de la population avec des conséquences sanitaires, économiques, sociétales et environnementales.

Dans le cadre de son suivi global de l’épidémie, Santé publique France a estimé a posteriori sur la mortalité les conséquences des baisses de la pollution de l’air ambiant observées durant ce premier confinement. Les résultats, publiés aujourd’hui, soulignent que les baisses ponctuelles des niveaux de pollution au printemps 2020 ont été associées à des bénéfices non-négligeables pour la santé avec environ 2 300 décès évités en lien avec une diminution de l’exposition de la population française aux particules ambiantes. Cette estimation confirme qu’une action volontariste sur la réduction des émissions de particules dans l’air se traduit par une diminution sensible de l’impact de la pollution atmosphérique sur la santé, et la mortalité en particulier.

Par ailleurs, Santé publique France a actualisé l’estimation du poids total de la pollution de l’air ambiant sur la santé de la population française pour la période 2016 à 2019. Elle conclut que la mortalité liée à la pollution de l’air ambiant reste un risque conséquent en France avec 40 000 décès attribuables chaque année aux particules fines (PM2,5). Ces travaux soulignent une nouvelle fois l’importance de poursuivre les efforts de réduction de la pollution atmosphérique, en agissant sur l’ensemble des sources de pollution.

Une réduction de la pollution de l’air ambiant et de la mortalité associée constatée pendant le premier confinement

Le confinement du printemps 2020, dont l’objectif était de limiter la circulation du virus sur le territoire, a plongé notre société dans un cadre totalement inédit et celui-ci a eu des conséquences sur la santé, les activités économiques et sociales, ainsi que sur l’environnement1,2. Dans le cadre de son programme de surveillance Air et Santé, Santé publique France a évalué les impacts à court et long terme sur la mortalité en France métropolitaine de la diminution de l’exposition à la pollution atmosphérique liée au confinement.

Les résultats de l’évaluation quantitative d’impact sur la santé (EQIS) montrent que les bénéfices d’une moindre exposition à la pollution de l’air ambiant durant le premier confinement peuvent être estimés à environ :

  • 2 300 décès évités en lien avec une diminution de l’exposition aux particules, dont les sources sont multiples et qui représentent la pollution de fond,

  • 1 200 décès évités en lien avec une diminution de l’exposition au dioxyde d’azote (NO2), liée principalement au trafic routier.

Ces bénéfices sont majoritairement dus à des effets évités à plus long terme (diminution de la contribution de la pollution au développement de pathologies conduisant au décès), et dans une moindre mesure à des effets évités à court terme (décompensation de pathologies préexistantes).

Ces résultats montrent qu’une action volontariste sur la réduction des émissions de polluants dans l’air se traduit par une diminution sensible de l’impact de la pollution atmosphérique sur la santé, et la mortalité en particulier.

Santé publique France appelle ainsi à tirer au mieux les enseignements de cette période de confinement pour identifier les solutions les plus efficaces en termes de réduction des niveaux de pollution atmosphérique de manière à diminuer durablement les impacts sur la santé.

40 000 décès par an et près de 8 mois d’espérance de vie perdus en lien avec l’exposition aux particules fines

Afin d’actualiser les estimations publiées en 2016 qui portaient sur la période 2007-2008, Santé publique France a réévalué le fardeau que représente la pollution atmosphérique sur la mortalité annuelle en France métropolitaine pour la période 2016-2019.

Il ressort de cette réévaluation que chaque année près de 40 000 décès seraient attribuables à une exposition des personnes âgées de 30 ans et plus aux particules fines (PM2,5). Ainsi l’exposition à la pollution de l’air ambiant représente en moyenne pour les personnes âgées de 30 ans et plus une perte d’espérance de vie de près de 8 mois pour les PM2,5.

La pollution de l’air ambiant demeure ainsi un facteur de risque pour la santé en France bien que l’EQIS 2016-2019 suggère une tendance à la baisse de la mortalité en lien avec la pollution de l’air ambiant (7% de la mortalité totale de la population française attribuable à une exposition aux PM2,5 versus 9 % sur la période 2007-2008).

Des résultats en faveur d’une action durable

L’estimation actuelle de la mortalité en lien avec la pollution de l’air ambiant réaffirme l’enjeu de santé publique autour de cette question et incite à poursuivre durablement les efforts de réduction sur toutes les sources de pollution.

Certains enseignements issus de l’analyse du confinement du printemps 2020 sont ou peuvent déjà être capitalisés. En termes d’actions publiques, la baisse du trafic dans les zones urbaines ou la diminution des émissions industrielles sont des leviers efficaces déjà déployés ou en cours de déploiement. En termes de changements comportementaux, le télétravail ou les modifications de modes de déplacement sont vraisemblablement appelés à se pérenniser au sein de la société française.

Plus généralement, d’autres pistes d’actions existent, parmi elles l’amélioration des pratiques d’utilisation du chauffage au bois (utilisation d’appareils performants, choix de combustibles de bonne qualité, allumage par le haut...) ; le développement de bonnes pratiques agricoles pour réduire les émissions d’ammoniac, par exemple, ou encore la rénovation thermique des logements.

GNAUM - LA SEMAINE DE LA BIODIVERSITE

Connaissance & Partage

Du 12 au 18 avril, les gnomes de l'association se sont mobilisés pour maintenir la sixième édition des "24h de la biodiversité".

Entièrement réalisé en distanciel, ce nouveau format intitulé "Semaine de la biodiversité" vous invite à naviguer entre vidéos, conférences, quizz et espace de discussion sur les différents réseaux sociaux du GNAUM !

Parmi les thématiques qui seront abordées, vous pourrez retrouver :

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Bien d'autres choses encore sont à venir mais gardons un peu de mystère...

La programmation de la semaine peut être consulté sur la page Agenda - Semaine de la biodiversité de notre site internet. Cette page sera actualisée chaque jour afin de regrouper en un seul endroit les liens des différents contenus.

Et l'espace discussion alors ?

Le serveur Discord a été refait à neuf et a pour ambition de devenir un point névralgique pour les membres de l'association souhaitant échanger, demander de l'aide pour de l'identification ou partager astuces et bons plans.


Nous recevons souvent des offres de stage, d'emploi ou de service civique de la part d'autres structures : elles seront désormais regroupées sur le serveur où vous pourrez non seulement les consulter, mais aussi en déposer !

Vous êtes en licence ou BTS et vous vous posez des questions sur la suite de vos études ? L'espace "Questions Études" est là pour contacter les autres gnomes

Un espace a été aménagé pour la Semaine de la biodiversité où vous retrouverez le lien des quizz, des vidéos et bien évidemment le programme de la semaine !

https://www.gnaum.fr/

ET SI VOTRE JARDIN DEVENAIT UN REFUGE DE BIODIVERSITE ?

Connaissance & Partage

Article du Midi libre

Publié le 10/04/2021

Les refuges LPO ont 100 ans et tout le monde peut en faire un chez soi. Explications.

Déjà cent ans que la Ligue de protection des oiseaux (LPO) a créé le concept des refuges. "Au départ, il y a une vraie volonté de protéger aussi la faune dite commune, la biodiversité de proximité", explique Valérian Tabard, chargé de vie associative à la LPO Occitanie. Si l’initiative est louable dès le commencement, l’effondrement de la biodiversité n’a malheureusement pas reculé, au contraire. "On voit de moins en moins de hérissons, de chardonnerets élégants, même les moineaux. La ville de Paris a perdu 70 % de sa population de moineaux", illustre Valérian. En cause notamment, la baisse radicale de leurs habitats. "On construit des bâtiments dont les murs ne présentent plus aucune aspérité, donc pour les espèces cavicoles, comme les moineaux ou les chauves-souris, c’est la perte d’une grande part de leurs habitats."

En poussant le portail du petit jardin de ville de Sylviane Faidherbe, on comprend alors comment quelques aménagements si simples ont permis de faire revenir la biodiversité. Cette Héraultaise, également membre de la LPO, a installé son refuge en 2006. "Dès la première année, j’ai eu les mésanges", explique-t-elle en montrant le nichoir perché. En contrepartie, son chat reste confiné quelques jours au printemps, une grosse semaine, le temps que les petits apprennent à voler.

"On fait pas à pas. D’abord, j’ai mis un nichoir, puis j’ai pensé aux insectes, j’ai mis des abris à chauve-souris, à hérisson. Puis, forcément, quand on pense aux animaux, on se met à penser aux plantes qui vont les aider."

Aménager l’espace

Dans cette petite jungle joliment agencée, la nature suit son cours et Sylviane donne un petit coup de pouce en privilégiant les plantes mellifères. Au détour d’un recoin, on découvre un sandarium, pour accueillir les œufs des abeilles solitaires, une coupelle d’eau, posée sur un bord de fenêtre fait office de buvette pour oiseaux, quelques tuiles à défaut d’un mur en pierre sèche régalent les lézards.

Du moindre balcon au terrain de plusieurs hectares, il est possible de créer un refuge chez soi, suivant quelques conditions. Il faut commencer par s’assurer que la chasse n’est pas pratiquée sur place, accepter de respecter l’environnement au quotidien, en compostant, n’utilisant que des produits naturels dans le jardin, etc. La LPO fournit un kit de démarrage pour 35 € avec un premier nichoir et des guides, et vous accompagnera pour optimiser l’aménagement de votre jardin, en fonction des espèces qu’il pourrait abriter.

Toutes les infos sur refuges.lpo.fr, par mail refuges@lpo.fr ou par tel 05 46 82 12 43.

Les refuges LPO en quelques chiffres

Sur l’ensemble de la France, la LPO a labellisé 21 000 refuges, ce qui représente 40 000 hectares. En Occitanie, il y en a 3 325. 2 826 sont des jardins de particuliers mais 72 sont aussi des balcons. Il y a aussi des établissements où le but est pédagogique, comme des écoles, des crèches ou même des Ehpad (390), 20 jardins publics dans la région sont aussi des refuges LPO ainsi que 17 entreprises, qui ont fait le choix de mettre leur siège en refuge !

MORGANE MASSON

SORTIE SENSIBILISATION BOTANIQUE C&P DU 24/02/2021 ALLEE D’AMANDIERS EN FLEURS DU CAYLUS A CASTELNAU LE LEZ AVEC ORCHIDEES SPONTANEES EN FLEURS

Connaissance & Partage

Compte rendu de la sortie sensibilisation botanique C&P du 24/02/2021

Allée d’amandiers en fleurs du Caylus à Castelnau le Lez avec Orchidées spontanées en fleurs

Pour l’association Connaissance & Partage, nous avons organisé, le mercredi 24 février 2021 après midi, une sortie de découverte des espèces comestibles et remarquables de saison, sur la commune de Castelnau le Lez, dans une allée préservée au beau milieu de l’écoquartier du Caylus.

Cette sympathique première balade en nature de C&P en 2021 comptait 9 participants, se conformant aux gestes barrières, dans le contexte de la crise sanitaire actuelle.

En vertu des règles de distanciation, les participants se sont répartis en 2 groupes avec chacun un animateur : mon fils, Bastian, diplômé de biologie végétale, passionné de cactus, crassulacées et succulentes ainsi que d’orchidées spontanées, et moi même, ethnobotaniste passionnée par les plantes comestibles, également formée à l’identification des orchidées spontanées.

Cette superbe rangée d'une quarantaine d’amandiers en fleurs : Prunus dulcis L. (Rosaceae) est le vestige de l'accès à une propriété privée agricole dont se souvient très bien notre ami Jean Barrot.

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La bâtisse a disparu, le riche domaine est à présent une zone urbanisée.

L'allée de vénérables amandiers, inscrite au PLU de Castelnau le Lez, a pu être préservée.

Aux pieds de ces arbres, une remarquable station d’orchidées spontanées étale ses fières rosettes.

J’en ai compté environ 50 pieds sur le parcours.

Actuellement, ce sont les Barlia : Himantoglossum robertianum (Loisel) qui arrivent en début de floraison, résistant encore cette année aux omniprésentes déjections canines qui découragent, par ailleurs, la prise de macro-photo au ras du sol... Les fleurs de ce genre sont spectaculaires et vont éclore jusqu'à mi mars.

La visite de ce biotope nous a permis d'apprécier, au bon soleil après une longue période de pluies, une foisonnante biodiversité de végétaux comestibles (dont les salades dites sauvages) :

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- la fausse roquette : Diplotaxis erucoides (Brassicaceae). Cette adventice couvrant de ses gracieuses fleurs blanches (4 pétales en croix) nos talus et les rangées de vigne, même en plein hiver, fait le bonheur de nombreux pollinisateurs. Plante bio-indicatrice, elle signe (et aide) un terrain argileux calcaire très compact, au PH élevé, trop riche en phosphore et en azote non assimilés**, résultat d'un épandage agricole exagéré. Ses jeunes feuilles à la saveur piquante peuvent se consommer crues, ses inflorescences font un pesto relevé et appréciable, et les siliques (fruits) encore tendres sont une gourmandise. Bien entendu ne cueillez jamais cette plante (riche en vitamines, protéines et sels minéraux) dans les endroits où elle aurait pu recevoir des traitements toxiques (pesticides, etc...)***

- des mauves : Malva sylvestris L. dont on peut consommer la plante entière crue ou cuite. Fleurs, feuilles et fruits contiennent un mucilage très doux pour le système digestif

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- des patience-violon, oseille rustique qui peut agrémenter une salade de type mesclun (avec parcimonie pour les personnes aux reins fragiles) ou une bourbouillade (plat d'herbes cuites traditionnel en cette saison). Ce Rumex pulcher L. (Polygonaceae) est également bio-indicateur d'un terrain riche en azote**

- de copieuses pousses vert clair d’Urosperme de Dalechamps, chicorée au goût d’amande amère (pas seulement sous les amandiers...) très recherchée par les connaisseurs

- des asperges "sauvages" pointant haut leur tige succulente comme de minces fusées vers le ciel (leur consommation doit être limitée pour les personnes souffrant de troubles néphrétiques)

- de jeunes pousses veloutées de Silène enflé (Caryophylaceae) dit Pétarel, au savoureux goût frais

- un tapis de rosettes de Pâquerettes : Bellis perenis (Asteraceae) excellentes crues ou cuites. Les "fleurs" ravissantes et délicieuses en décor de salade ou d'assiette garnie, peuvent également se confire au vinaigre comme les câpres, ou être cristallisées au sucre comme les fleurs de violettes

- des lamiers pourpres bien tendres (se mangent crus ou cuits mais en quantité limitée), mellifères

- les fleurs jaune orangé du Calendula (Asteraceae) qui illumineront une salade crue

- quelques jeunes pousses de fenouil (Apiaceae) dont le collet renflé et croquant fait un jus d'herbe apprécié des gourmets, ainsi que des omelettes très parfumées, sans parler d'une farce renommée pour les poissons ou crustacés

- divers Erodium : le E. cicutarium dit commun ou à feuilles de ciguë (à cette époque, sans le fruit en bec-de-grue qui lui a donné son épithète) ;

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Erodium malacoides (à feuilles de mauve) ;

ainsi que le E. rotondifolia (à feuilles rondes).

Tous sont de la famille des Geraniaceae, et comestibles

- deux plantains* : Plantago major (plantain lancéolé) qui se mange cuit (poêlé, bouilli ou en beignets), puis, plus loin sur le chemin bien tassé menant à l’arrêt de tram, l’excellent plantain à corne de cerf (voir photo de Jean Barrot), seul des plantains à se manger cru. Inoubliable !

Bienvenue aux photographes qui font en macro les portraits de ces végétaux !

Bienvenue à tous les artistes que la nature inspire, dessin, aquarelle etc... Voilà d’excellents moyens de connaître mieux les plantes, de les identifier plus finement comme l’enseigne M. Francis Hallé.

Des ateliers de « pinceaux en balades » notamment sur la thématique « observation des végétaux et du vivant » vous seront proposés cette année, avec du matériel fourni si nous obtenons le financement.

Si vous en avez l’envie, pourquoi pas les animer ? Merci par avance de vous faire connaître.

Précautions indispensables avant le prélèvement et la consommation de vos cueillettes :

1- vérifier auparavant que vous n’êtes pas sur un terrain privé, ou bien que la cueillette est autorisée à cet endroit (attention aux plantes rares, protégées par le code de botanique)

2- les plantes contiennent des principes actifs qui peuvent être contre indiqués durant une grossesse (par précaution ne mangez pas de plantes spontanées durant cette période), ou bien si vous souffrez d’insuffisance rénale, d’allergies aux pollens, de cancer hormonal, de troubles du métabolisme, de maladies digestives, ou encore si vous prenez des traitements médicamenteux (risque d’interactions à vérifier auprès de votre pharmacien)

3- ne consommez rien qui pousse près de cultures, vergers, champs... ou de vignes (risques liés aux traitements agricoles : pesticides, etc...)** ni en zone de circulation automobile (pollutions) ni dans des passages d’animaux domestiques ou « sauvages » (parasitoses)

4- bien identifier la plante, avoir bien étudié les risques de confusion avec une espèce toxique

5- ne prélever que le nécessaire, ne jamais épuiser une station, c.a.d. ne jamais ramasser toutes les plantes comestibles. Cueillir sans arracher vous permettra de futures récoltes à cet endroit

6- les plantes cueillies doivent être placées à l’ombre, si possible chaque variété dans un grand sac en papier propre (pas de plastique), pensez à étiqueter vos sacs (nom de la plante, lieu de cueillette)

7- ces plantes seront triées (vérifiez l’absence d’insectes avec une loupe) puis soigneusement lavées avec de l’eau et soit du vinaigre dilué, soit du bicarbonate de soude

8- les vitamines sont volatiles donc consommez vos cueillettes le plus tôt possible, surtout si crues

Belles et bonnes balades botaniques !

Tenez un carnet de bord : lieu de découverte et/ou cueillette, date, saison, herbier-photo, goûts, recettes… rencontres et jolies histoires à raconter en les dégustant.

* Le terme «plantain» est également attribué à une variété de banane dite plantain, qui se cuisine, fondamentale dans la cuisine créole. Il n’existe aucune parenté botanique entre ces deux végétaux (banane et Plantago).

** Plantes bio indicatrices (cf. les travaux de Marcel CERF)

*** Plantes bio extractrices (laboratoire de chimie verte du Pr. Claude GRISON)

De magnifiques photos de nos amis pour illustrer cette sortie :

Jeune amandier déjà pollinisé (l’ovaire de la fleur fécondée forme les drupes) Photo de Robert Carde

Jeune amandier déjà pollinisé (l’ovaire de la fleur fécondée forme les drupes) Photo de Robert Carde

Gomme sur un vieil amandier du Caylus - Photo de Robert Carde

Gomme sur un vieil amandier du Caylus - Photo de Robert Carde

Les membres de C&P herborisent sous les amandiers en fleurs

Les membres de C&P herborisent sous les amandiers en fleurs

Xantal Richard – Fleurs&papilles pour www.connaissanceetpartage.net

Xantal Richard – Fleurs&papilles pour www.connaissanceetpartage.net


A la prochaine sortie bien chers amis, merci pour votre belle compagnie !







[ WEB - CONFÉRENCE ] ORGANISEE DANS LE CADRE DE LA SEMAINE POUR LES ALTERNATIVES AUX PESTICIDES

Connaissance & Partage

Gérérations futures

[ WEB - CONFÉRENCE ]

Organisée dans le cadre de la Semaine pour les alternatives aux pesticides

Alimentation bio, pesticides et cancer

- Résultats des dernières recherches -

En adaptant notre alimentation, il est possible de réduire de 50% son impact sur l’environnement et contribuer à la prévention de maladies chroniques, notamment certains cancers.

Découvrez les enseignements des différents travaux de recherche menés en France, établissant les relations entre alimentation biologique, pesticides et risques de cancer.

Ces résultats ont été publiés dans des revues scientifiques réputées dont Environnement Health perspectives, Journal of the American Medical Association-JAMA, Internal Medicine, International Journal of Epidemiology (sous presse) et le rapport de l'expertise collective "Pesticides, les effets sur la santé".

Mardi 23 mars 2021 - 13h00 à 14h30

Cette web-conférence s'adresse à tous ceux qui s’intéressent aux questions de nutrition, santé, environnement et agriculture.

Pour participer, cliquez sur le lien ci-dessus.

Vous recevrez le lien de connexion quelques jours avant l’évènement.

LE PROGRAMME :

Introduction

La nécessité de modifier notre alimentation, vers plus de végétal et plus de bio --> Le scénario Afterres2050 : la transition alimentaire et agricole, c'est possible!

--> Philippe Pointereau - Directeur adjoint de Solagro. Agronome, il est spécialiste des relations entre alimentation, agriculture et environnement et co-auteur du scénario Afterres2050.

La contamination des aliments par les pesticides

--> François Veillerette - Porte-Parole de Générations Futures et Président du réseau européen Pesticide Action Network (PAN Europe)

Exposition aux pesticides et santé : point sur les connaissances actuelles

--> Denis Lairon Directeur de Recherche émérite à l'INSERM. Son champ d'expertise comprend les domaines de : la digestion et du métabolisme, l'alimentation biologique et la qualité de l’alimentation, l’interaction entre gènes et alimentation, le régime méditerranéen et les maladies cardiovasculaires, l’alimentation durable.

Alimentation bio et réduction du risque de cancer : résultats dans une population d'adultes français - l'étude NutriNet-Santé

--> Emmanuelle Kesse-Guyot - Directrice de recherche l'INRAE à l'EREN, équipe du centre de recherche en épidémiologie et statistiques Sorbonne Paris Cité. Elle est co-investigatrice de la cohorte NutriNet-Santé et coordonne le projet BioNutriNet.

Impact des pesticides sur la santé : les arguments expérimentaux

--> Laurence Gamet-Payrastre - Chercheure Hors Classe à l’INRAE. Elle s'intéresse à l'impact d’une exposition chronique à de faibles doses de pesticides en mélange tels qu’ils peuvent être apportés à l'homme via l’alimentation.

Échanges

L’étude BioNutriNet Santé a été menée par un consortium pluridisciplinaire de chercheurs de l’INRAE, de l’INSERM, de l’ITAB et de Solagro. Jusqu’alors, les études nutritionnelles portaient principalement sur la comparaison entre les régimes carnés et les régimes végétariens. Avec BioNutriNet Santé, le regard s’est également porté du côté des régimes « bio » et de ses impacts sur la santé et sur l’environnement.

POUR EN SAVOIR PLUS :

Le rapport de l'expertise collective "Pesticides, les effets sur la santé"

L’article "Association of Frequency of Organic Food Consumption With Cancer RiskFindings From the NutriNet-Santé Prospective Cohort Study"

Les publications sur les résidus de pesticides dans l'alimentation - Générations Futures

Le scénario Afterres2050 - Solagro

Le Revers de notre assiette - Empreinte environnementale de notre alimentation - Solagro

Le Programme National Nutrition Santé 4 (PNNS)

Le cahier de recommandations – Politiques publiques pour une alimentation bénéfique à la santé de tous et au climat - Solagro et Réseau action climat

Le livre de Denis Lairon « Manger sain et durable »

Le guide « Vers la résilience alimentaire – Faire face aux menaces globales à l’échelle des territoires réalisé par l’association Les Greniers d’Abondance

Pour toute question, vous pouvez contacter Solagro par email à solagro@solagro.asso.fr

ABEILLES-LUTTE BIO FRELONS ASIATIQUES C'EST MAINTENANT

Connaissance & Partage

Chaque année maintenant les abeilles sont décimées en grand nombre par plusieurs problèmes et notamment les frelons asiatiques ! qui prolifèrent et dévorent les abeilles à la sortie de la ruche. Ils les effraient et elles ne sortent plus butiner : celles qui ne sont pas dévorées meurent de faim ou de fatigue à défendre la ruche.

La lutte basée sur le cycle biologique des frelons nous semble la meilleure : au début de l'hiver l'essaim de frelon meurt, il se vide et seule la reine survit. Elle va se laisser tomber au sol et s'enterrer pour hiberner. Au printemps lorsque le sol se réchauffe elle sort de terre : son premier réflexe sera de prendre des forces : manger du sucre et de la protéine. Puis elle va fonder un nouveau nid et un nouvel essaim.

Si nous la piégeons au moment où elle sort de terre ! et cherche à manger : alors nous évitons la création de l'essaim entier !!

Le meilleur moment pour piéger les reines fondatrices c'est donc maintenant ! début Mars. Vous pouvez laisser les pièges en place pendant 1 mois et les retirer ensuite pour éviter de piéger d'autres insectes sur de longs mois.

C'est une lutte ciblée qui évite les dégâts sur le reste de la biodiversité.

Aussi, pour éviter de piéger les autres insectes il y a un modèle, avec un diamètre de trous précis (6 millimètres), qui va piéger les reines de frelons asiatiques, assez grosses, mais qui va laisser sortir les autres insectes plus petits comme les abeilles et autres....

Il est important que tous les citoyens nous aident dans cette lutte ciblée et que des centaines de pièges soient installés massivement partout ! Nous comptons sur vous ! Les pièges sont faciles à fabriquer. C'est une activité ludique à faire en famille dès cette semaine ! Vous pouvez en accrocher partout dans les arbres, à vos balcons...si vous habitez en ville et en appartement vous êtes aussi concernés : n'hésitez pas à en accrocher dans les buissons de votre résidence !! si vous habitez à la campagne : parcourez les champs et les forêts.

Accrochez les pièges sous un essaim vide. Et surtout là où il y a des points d'eau ! c'est là que les reines installent les nids.

Et n'oubliez pas d'aller les retirer dans 1 mois !

Voici une vidéo pour la fabrication des pièges sélectifs, par Olivier Duprez :

pour l'appât, nous avons constaté que le poisson (thon en boite de mauvaise qualité) + sirop de cassis marche très très bien

La vie des frelons et une vidéo qui montre les attaques sur les abeilles : https://passion-entomologie.fr/frelon-asiatique-biologie-ecologie-lutte/

Une vidéo de "Nature et Vie" pour voir le piège en action :

Héloïse PENDINO et Yoann URVOY pour l'Association MELLICOOP

06 60 47 52 25





POLLUTION EN AFRIQUE

Connaissance & Partage

Pollution en Afrique : des Toulousains en expédition sur un bateau fabriqué à base de déchets plastiques

Umber studio, une agence audiovisuelle de Toulouse, embarquera le 4 mars 2021 à bord d'un bateau unique au monde, construit à partir de déchets plastiques. Mission : trois semaines de navigation sur le lac Victoria en Afrique, l'un des plus pollués au monde.

Publié le 13/02/2021 à 12h42

Sur Franceinfo

Le bateau est un "Dhow", une embarcation traditionnelle du Kenya, à une particularité près : il est fabriqué uniquement à partir de déchets plastiques. Ce bateau unique au monde va naviguer sur le Lac Victoria, l'un des lacs les plus pollués au monde.

Pendant trois semaines, du 4 au 30 mars 2021, les toulousains Elian PERROT, Loïc Forques et Louise BOSSER rejoindront les côtes du Kenya, de l'Ouganda et de la Tanzanie, pour sensibiliser habitants, élus et écoliers à la pollution et plus généralement à la protection de l'environnement.  Les trois navigateurs Toulousains rejoindront d'autres membres de l'expédition, anglais et africains.

Les déchets plastiques qui composent l'embarcation ont été ramassés sur les plages. Le projet baptisé The Flip Flopi Project est financé par plusieurs partenaires internationaux comme l'ONU ou l'Agence Française de Développement. 

Victoria, le lac le plus pollué du monde

L'idée des trois Toulousains est de mettre à profit leurs compétences audiovisuelles. Convaincue par l’importance des médias pour faire bouger les lignes, l'agence audiovisuelle toulousaine Umber se spécialise dans la médiatisation d’expéditions qui apportent des solutions concrètes. Ainsi, les trois navigateurs partiront à la rencontre des habitants, des élus, des entreprises et des scolaires dans les trois pays qui bordent le lac Victoria. En filigrane de cette expédition, on retrouve aussi la promotion de l'économie circulaire avec la ré-utilisation des matières plastiques. 

254 écoles françaises vont suivre les aventures environnementales de ce bateau et de son équipage. Les écoliers travailleront sur les problématiques liées au plastique et à la pollution. 

Au programme : 21 escales, 895 kilomètres de navigation en près de 100 heures. Le lac Victoria est le 2ème plus grand lac au monde et l'un des plus pollués.

Ce voilier traditionnel africain incarne la révolution face aux plastiques à usage unique.

Louise Bosser - membre de l'expédition

Mettre fin aux plastiques à usage unique est l'objectif ultime de cette aventure. L'équipage produira des vidéos et des photos de l'expédition qui seront relayées sur les réseaux sociaux et dans les médias.