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ASTRO-NOTES UN OBSERVATOIRE POUR MÉMOIRE

PETITES CHRONIQUES DU CIEL EN BREF

ASTRO-NOTES UN OBSERVATOIRE POUR MÉMOIRE

Connaissance & Partage

ASTRO-NOTES

16 février 2023

Troisième et dernière partie

UN OBSERVATOIRE POUR MÉMOIRE

Au crépuscule de sa vie, James Lick donna le coup d’envoi de son plus grand projet. Diminué par une attaque cérébrale à l’âge de 77 ans, il songea à la postérité et voulut construire un monument qui entrerait dans l’histoire, à savoir le plus puissant télescope jamais réalisé.

Pour ce faire, il mit un million de dollars dans le projet et engagea un comité exécutif pour le gérer. Pour le choix de l’endroit, son ami l’astronome George Davidson, qui possédait lui-même un observatoire, lui déconseilla San Francisco : trop brumeux, trop enfumé, trop turbulent. Pour la première fois, on envisagea de construire un observatoire loin d’une ville et d’une université. Il serait bâti au sommet du mont Hamilton, à 1300 mètres d’altitude et James Lick pourrait même le voir depuis le jardin de sa propriété.

Hélas, après avoir effectué de nouveaux aménagements pour être sûr que son entreprise soit menée à bien, le millionnaire rendit l’âme en 1876.

Pour atteindre l’endroit qui dominait largement les paysages alentour, tout restait à faire. Il n’existait aucune route, pas même un sentier et il fallait terrasser l’emplacement où se dresserait la future coupole. Avant de poursuivre les travaux, le comité exécutif fit intervenir un spécialiste, Sherburne Wesley Burnham, astronome spécialiste des étoiles doubles, qui confirma que, sur ce site, les conditions d’observation seraient excellentes.

Les travaux furent supervisés par Richard Floyd, un capitaine de marine choisi par James Lick de son vivant.

Celui-ci prit, comme adjoint, un astronome réputé Simon Newcomb. Alors que les travaux étaient sur le point de commencer, une question cruciale se posa : lunette ou télescope ?

A l’époque, les lunettes étaient plus utilisées. En effet, la technique pour fabriquer les miroirs de télescope ne semblait pas encore au point et le comité exécutif préféra l’option lunette.

Les lentilles pour ce réfracteur de 91 cm furent fabriquées, non sans difficulté, par l’opticien parisien Charles Feil. Le tube, la monture et le mécanisme furent produits aux Etats-Unis. Mais le premier instrument qui sera installé fut un télescope de 30 cm de diamètre grâce auquel les observations purent commencer en 1881.

(à suivre)

Bob