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ASTRO-NOTES : Une piste pour comprendre L’émergence du vivant sur Terre : Chapitre 2

PETITES CHRONIQUES DU CIEL EN BREF

ASTRO-NOTES : Une piste pour comprendre L’émergence du vivant sur Terre : Chapitre 2

Connaissance & Partage

Astro-Notes

30 mars 2023

MARS, LA ROUGE

Une piste pour comprendre

L’émergence du vivant sur Terre

Deuxième et dernier chapitre

Les exobiologistes qui travaillent dans l’équipe de Kaveh Pavlevan (voir dernier astro-notes) ont démontré que leurs missions récentes ont confirmé que Mars, dans sa jeunesse, aurait eu la capacité d’accueillir la vie…il y a de cela 3,5 à 4 milliards d’années.

Curiosity, arrivé sur le sol de la planète rouge en 2012, dans le cratère Gale, près de l’équateur, a d’abord trouvé sur sa route des galets arrondis, dont la forme indiquerait qu’ils avaient été transportés par un courant d’eau liquide pérenne. Puis, en creusant, le robot a découvert de l’hydrogène, du gaz carbonique, de l’eau, des sulfates de calcium et des argiles : les signes d’une longue altération de la roche par de l’eau liquide. De plus, sur le site Kimberley, le rover a trouvé des traces qui pourraient indiquer la présence d’un lac entre 3,8 et 3,3 milliards d’années et confirmer que de l’eau a bien coulé sur Mars dans une époque lointaine.

De plus, sur le site de Yellowknife Bay, ses analyses de sédiments ont révélé des CHNOPS (carbone, hydrogène, azote, phosphore et soufre), éléments à la base du vivant ainsi que des dégradations d’acides carboxyliques qui interviennent dans la composition des membranes cellulaires.

Ces résultats, en particulier ceux concernant la présence d’eau liquide sur la jeune planète Mars, ont été confirmés par le robot américain Perseverance, qui explore actuellement le cratère Jezero dans l’hémisphère nord de la planète rouge. Selon le robot, il y a 3,6 milliards d’années, ce cratère contenait bien un lac alimenté par une rivière. De plus, l’étude d’une roche nommée Wildcat Ridge pourrait se révéler fructueuse pour la détection de matière organique.

Quoi qu’il en soit, les quatre conditions nécessaires au développement de la vie telle qu’on la connaît sur Terre semblent avoir été réunies à un moment donné du passé lointain de la planète rouge. De la matière organique, de l’eau, de l’énergie et une atmosphère dense et relativement chaude : la recette de base de l’habitabilité telle qu’on la définit aujourd’hui est complète. Reste à savoir si cela a suffi pour que la vie soit apparue sur Mars.

Si tel était le cas ce serait une révolution à plus d’un titre. « Détecter des traces de vie sur Mars serait un excellent indicateur que la vie est foisonnante dans l’univers » avance Martin Turbet, spécialiste des atmosphères au Laboratoire de météorologie dynamique de l’observatoire de Genève.

Si, au contraire, on ne trouvait aucun indice d’une vie passée sur Mars, les conclusions seraient moins riches d’enseignement : ou bien son implantation aurait échoué ou encore parce que l’on ne cherche pas au bon endroit… Martin Turbet

En effet, certains spécialistes pensent que les missions martiennes ne vont pas explorer les lieux réellement intéressants pour l’exobiologie. La raison de cela ? Le principe de protection planétaire qui vise à empêcher la contamination de Mars par des organismes terrestres apportés par les sondes spatiales. Pour éviter tout risque la Nasa évite certains sites considérés comme sensibles. Or, ce sont ces mêmes sites qui auraient pu offrir les conditions les plus favorables au développement de la vie.

Les Martiens ont donc encore quelques années de tranquillité devant eux.

Bonne lecture

Bob