PETIT MOT DU DIMANCHE : "Les COMÈTES " Ces visiteuses de l’histoire
Connaissance & Partage
LES COMÈTES
Ces visiteuses de l’histoire
Pmdd du 6 octobre 2024
Troisième et dernière partie
1744, la comète qui inspira Charles Messier
Au début de l’année 1744, un garçon de 13 ans observe la comète découverte à la fin de l’année précédente de manière indépendante par trois astronomes. Ce garçon s’appelle Charles Messier. Il s’illustrera, plus tard, en dénichant une vingtaine de ces astres voyageurs et en réalisant le premier catalogue d’objets nébuleux que dévoile la voûte céleste. Il faut dire que le spectacle a dû impressionner les témoins. En effet, au début de 1744, la comète atteignait la magnitude de –7 et restait visible en plein jour à 12° du Soleil. Au crépuscule, ses six queues (1) se déployaient en éventail à l’horizon. Cette comète fut également appelée comète de Chéseaux.
1811, La longue comète impériale
Le 25 mars 1811, Honoré Flougergues découvre une comète à l’aide d’un petit télescope. Or, celle-ci va rester observable pendant 17 mois et visible à l’œil nu durant 9 mois. Napoléon y voit un signe favorable avant son invasion de la Russie en juillet 1812, ce qui la fit appeler la « comète impériale ».
1858, la comète Donati, la première photographiée
Le soir du 5 octobre 1858, un spectacle étonnant s’offre à la vue : une comète occupe tout un pan de ciel et son noyau est très proche d’Arcturus, une étoile très brillante de la constellation du Bouvier. Cet astre vagabond a été découvert depuis Florence le 2 juin par l’Italien Giovanni Battista DONATI. Le 27 septembre, un certain W. Usherwood a réalisé une pose de 7 secondes révélant, pour la première fois, une photo de comète. Si vous savez être patient, cette comète devrait revenir vers l’an 3600...
1997, HALE-BOPP, la dernière grande comète
À la fin du XXe siècle, l’ère n’est pas encore aux appareils photo numériques. La manie de tout photographier n’a pas encore envahi tout un chacun. Mais le réflexe de vouloir immortaliser les évènements importants est déjà répandu. À l’aide d’appareils argentiques arrivés au faîte de leur développement, tout le monde tente un « clic » sur la comète Hale-Bopp, visible à l’œil nu dans le couchant pendant 18 mois.
Ces queues devaient être dues à des stries de poussières se déployant en éventail à l’horizon.
Bonne lecture,
Bob