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PETIT MOT DU DIMANCHE  : Missions humaines vers Mars : vie, climat et géologie

PETITES CHRONIQUES DU CIEL EN BREF

PETIT MOT DU DIMANCHE : Missions humaines vers Mars : vie, climat et géologie

Connaissance & Partage

Missions humaines vers Mars : vie, climat et géologie
PMDD du 10 novembre 2024
Deuxième et dernière partie

En ce qui concerne les voyages futurs vers Mars, l’équipe technique, appelée par les spécialistes la "Tiger Team", a identifié les objectifs scientifiques qu’une mission habitée pourrait remplir.

Parmi ces objectifs, l’astrobiologie occupe une place centrale. Il s’agit de déterminer si la vie s’est un jour développée sur la planète rouge et, le cas échéant, d’établir si elle est liée ou non à la vie terrestre. Un autre aspect concerne l’étude de la distribution des environnements d’eau liquide sur Mars et leur habitabilité à travers le temps.

Le deuxième domaine d’intérêt majeur est le climat martien. Une mission humaine permettrait de mieux comprendre l’histoire climatique de Mars, notamment l’existence potentielle d’un océan dans le passé ou d’eau souterraine à l’heure actuelle.

Enfin, la géologie martienne constitue un autre axe fondamental. Il s’agit d’analyser l’évolution de Mars depuis son premier milliard d’années et de comprendre les processus géologiques qui la gouvernent, afin de les comparer avec ceux de la Terre.

Pourquoi envoyer des astronautes ?

Une question clé demeure : de quelle manière les astronautes pourraient-ils mieux répondre à ces objectifs que les rovers ou les sondes ?

Pour y répondre, la Tiger Team a élaboré une série de missions fictives :

  • Utopia Planitia, pour explorer l’histoire climatique de Mars et les éventuels océans passés.

  • Valles Marineris, pour rechercher des traces de vie, étudier la géologie et analyser les dépôts aqueux.

  • Les contreforts de l’Elysium Mons, pour évaluer les grottes potentiellement habitables.

Selon Michael Mischna, spécialiste du climat martien, « ces missions ont une portée bien plus grande que celles des robots traditionnels, grâce à la capacité des humains à parcourir de plus grandes distances et à explorer plus efficacement. »

Pour illustrer cet avantage, Mischna rappelle qu’à partir d’Apollo 15, les astronautes disposaient du Lunar Roving Vehicle, qui leur permit de parcourir jusqu’à 35 km en 22 heures lors de la mission Apollo 17. En comparaison, le rover Opportunity détient le record de 45 km... mais réalisés en 14 ans.

Le risque de contamination

Existe-t-il un risque de contamination de Mars par des organismes terrestres ? Selon François Raulin, exobiologiste et ancien responsable de l’instrument MOMA sur ExoMars, « dès que l’homme posera le pied sur Mars, on ne pourra pas empêcher la contamination biologique, ce qui pourrait compromettre la recherche de traces de vie présente ou passée. » Il préconise donc de prioriser les missions robotiques avant l’envoi d’astronautes.

Frances Westall, sa collègue, nuance cependant : « La plupart des organismes que nous apporterions sur Mars ne survivraient pas. »

Les défis à venir

Les voyages vers Mars ne sont pas pour demain. Avant tout, il faut concevoir les technologies et les infrastructures nécessaires. De plus, les fenêtres où l’énergie requise pour un aller-retour est réduite ne se présentent que tous les 15 à 20 ans. C’est pourquoi la NASA envisage généralement l’année 2039 comme référence.

(1) L’année de mes 100 ans… Je ne sais pas si je vais tenir jusque-là !
Amicalement,
Bob