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ASTRO-NOTES : LE JOUR OÙ DES SCIENTIFIQUES ONT SAUVÉ HUBBLE

PETITES CHRONIQUES DU CIEL EN BREF

ASTRO-NOTES : LE JOUR OÙ DES SCIENTIFIQUES ONT SAUVÉ HUBBLE

Connaissance & Partage

DÉCEMBRE 1993

LE JOUR OÙ DES SCIENTIFIQUES ONT SAUVÉ HUBBLE

ASTRO-NOTES du 23 novembre 2023

Première partie

En 1990, les premières images du très attendu télescope spatial Hubble sont floues. Un fiasco ! Pour le télescope, la NASA tente en décembre 1993 une mission de réparation exceptionnelle. Voici le récit de ces journées qui ont sauvé Hubble et le programme spatial américain.

En 1990, peu de temps après son décollage le 24 avril, les astronomes constatent avec effroi que leur nouveau satellite à 2 milliards de dollars produit des images qui manquent de netteté. C’est une catastrophe pour la NASA dont le financement public est scruté à la loupe par le Sénat américain et les médias. Projet scientifique le plus cher de tous les temps à l’époque, Hubble est surnommé « dindon technologique » (techno turkey) par la sénatrice Barbara Mikulski.

Partout dans le monde, la presse s’émeut. Que s’est-il passé pour aboutir à un tel désastre ? Après enquête, les ingénieurs comprennent que le problème provient de la forme du miroir principal, conçu par la société Perkin-Elmer. Au lieu de converger au même endroit, les rayons de lumière qui se réfléchissent sur lui demeurent séparés d’un petit écart, faible certes, mais suffisant pour rendre les données inutilisables.

Et ce n’est pas tout ! Les défaillances s’accumulent dans les mois qui suivent le lancement. Même les gyroscopes et les magnétomètres tombent en panne. Or ce sont eux qui permettent au télescope de stabiliser son axe de visée. En orbite à 600 km d’altitude, difficile d’imaginer une réparation rapide…

Heureusement, la NASA dispose d’un atout de taille : la navette spatiale. Grâce à elle, l’idée d’aller réparer Hubble prend forme. La solution proposée : lui offrir des lunettes. Plus précisément, un instrument optique doté de cinq paires de miroirs capables de dévier les rayons au bon endroit. Nommé Costar (pour Corrective Optics Space Telescope Axial Replacement). La mission de tous les espoirs se nommera STS-61. Un sauvetage à deux navettes est envisagé avant que la navette Endeavour soit finalement la seule réquisitionnée.

Après plusieurs reports, elle s’élance le matin du 2 décembre 1993 depuis le pas de tir 39 B de cap Canaveral. A son bord, sept astronautes, six hommes et une femme, six américains et un Suisse qui décollent pour une mission entrée dans la légende… et dont nous reparlerons la semaine prochaine.

(à suivre)

Bonne lecture

Bob