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GAÏA, ZEUS and C°- CHAPITRE 15

PETITES CHRONIQUES DE CONFÉRENCIERS

GAÏA, ZEUS and C°- CHAPITRE 15

Connaissance & Partage

CHAPITRE 15

Zeus et Héraclès, enfin réunis, avaient visité les environs du Mont Ida où le Maître de l’Olympe était né. De retour au domaine des Dieux, Zeus présida une réunion avec les autres divinités pour préparer la Gigantomachie : LA GUERRE CONTRE LES GÉANTS. Après une brève entrée en matière de Zeus, la première à prendre la parole fut son épouse Héra :

« J’ai consulté les Erinyes et leur opinion est formelle. Selon elles, Gaïa a fait pousser dans un lieu secret une plante miraculeuse. Quand les Géants la posséderont, ils deviendront invulnérables. A mon avis, il faut agir au plus vite. »

Zeus prit rapidement sa décision :

« Si cela est vrai, dit-il, et je ne mets pas les paroles de mon épouse en cause, je dois régler ce problème sur le champ. Dès demain matin, je partirai à la recherche de cette fameuse plante. C’est toi, Poséidon qui, pendant mon absence, gérera les affaires courantes de l’Univers. Je ne reviendrai que lorsque ces plantes auront été éliminées. »

Dès potron-minet, le Maître de l’Olympe, prit la direction de l’Orient. Là, il rencontra Hélios, « Le Soleil », sa sœur Eos « l’Aurore » ainsi que Séléné, « la Lune ». Il leur intima de ne pas se lever tant qu’il n’aurait pas trouvé les plantes magiques. Quant à Morphée, il le chargea d’endormir hommes, femmes et tous les êtres vivants afin que nul ne s’aperçoive de la durée de l’obscurité.

« Et ce jusqu’à nouvel ordre, conclut-il ! ».

Après ces paroles impératives, à la seule lumière des étoiles, Zeus entama sa recherche. Il battit la campagne afin de mettre la main sur les fameuses herbes. Il chercha, chercha, chercha jusqu’au moment où, au fond d’une profonde vallée, il vit un petit lopin de terre où poussait une herbe aux reflets argentés. Jamais il n’avait vu une si belle et curieuse plante. Sa sœur Déméter, la Déesse des cultures, qui possède un impressionnant herbier, serait étonnée de sa découverte. Désirant lui faire plaisir et enrichir sa collection, il en cueillit quelques brins lorsque, brusquement, la plante se mit à hurler :

« Lâche moi, lâche moi voyons ! Je ne suis pas pour toi mais pour les Géants ! »

Immédiatement, Zeus comprit qu’il avait enfin trouvé la plante magique. Sans relâche, il arracha tout le lopin de terre où croissait les plantes maudites et regagna le Mont Olympe. En route, il rendit visite au Soleil, à l’Aurore ainsi qu’à la Lune en les remerciant de leur précieuse collaboration et les autorisa à se lever de nouveau.

De retour en son palais olympien, il réunit toutes les divinités.

« J’ai coupé l’herbe sous les pieds des Géants, dit-il avec humour. Dès demain matin, à la première heure, nous quitterons l’Olympe pour la Thrace où ils résident. »

Les Géants avaient le moral au plus bas car ils avaient cherché en vain les plantes miraculeuses et se doutaient que leur combat était perdu d’avance. Ce fut Héraclès qui décocha la première flèche et atteignit Alcyoné, le chef des Géants. A peine tombé, celui-ci se releva car, étant sur sa terre natale, il retrouvait ses forces rien qu’au contact du sol. Héraclès le saisit alors par les épaules, le transporta hors des limites de la Thrace et là, d’un violent coup de massue, lui fracassa le crâne. Le coup fut si violent que jamais le chef des Géants ne se releva.

Lorsqu’Héraclès revint auprès des Olympiens la guerre reprit. Le Géant Porphyrion, de son promontoire, bondit sur Héra mais, au moment où il allait l’étrangler, il reçut dans son foie une flèche décochée par Eros, le Dieu de l’Amour. Aussitôt, la violence de Porphyrion se mua en un puissant désir sexuel. Il se jeta alors sur Héra et lui arracha sa robe. Zeus, voyant que sa femme allait être outragée, se rua sur le Géant et le foudroya d’un éclair. Cependant, comme l’avait prévu l’oracle, le Géant ne mourut pas et se releva et ce fut une flèche décochée par Héraclès qui le cloua au sol.

Un autre géant, Ephialtès, s’attaqua à Arès et le terrassa. Apollon lui vint en aide en plantant une flèche dans l’œil gauche du Géant qui, malgré cela, continuait à frapper le Dieu de la Guerre. Héraclès surgit alors et l‘immobilisa d’une autre flèche dans l’œil droit. De leur côté, les autres dieux olympiens ne restèrent pas étrangers au combat : Dionysos frappa Eurytos de sa thyrse, Hécate brûla Clytos de ses torches, Héphaistos versa sur Mimas une louche de métal en fusion tandis qu’Athéna écrasait Pallas sous un énorme rocher. A chaque fois, Héraclès devait intervenir afin que d’une flèche bien ajustée, il achevât le Géant.

Découragés par la vaillance des Olympiens, la force et l’invulnérabilité d’Héraclès, les Géants épargnés s’enfuirent poursuivis par Zeus et les siens. Athéna, lancée à la poursuite d’Encelade, projeta sur lui un énorme rocher qui le cloua au sol où il devint la Sicile. Poséidon, d’un violent coup de son trident, brisa en deux l’ile de Cos et en envoya un morceau sur Polybotès. Celui-ci demeure encore de nos jours, coincé sous cet énorme rocher qui forme l’île de Nisyros. De nos jours encore, les Géants crachent leur colère sous forme de lave. De plus, désirant se libérer des tonnes qui les écrasent, ils se secouent en provoquant de terribles et destructeurs tremblements de terre.

Les Géants étant immortels, ceux qui ne furent pas emprisonnés sous des îles furent, grâce à la prodigieuse force d’Héraclès, paralysés sous des tonnes et des tonnes de rochers.

Même si la Gigantomachie devait encore durer quelque temps, la victoire Zeus et des Olympiens prenaient, enfin, une bonne tournure.

(à suivre)

Bob