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PETITES CHRONIQUES DE NOS SORTIES & CONFERENCES

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Compte-rendu au Musée de la Fécondité le lundi 18 décembre 2023

Connaissance & Partage

La visite du Musée de la Fécondité s'est avérée être une exploration passionnante des mystères entourant la reproduction humaine à travers les âges. Les expositions minutieusement orchestrées et les artefacts historiques ont offert un aperçu fascinant des rituels et des croyances liés à la procréation. Cette expérience a été d'autant plus enrichissante grâce au reportage impeccablement documenté de notre talentueuse reporter, Monique Perriault.

COMPTE-RENDU DE L’ATELIER IKEBANA ET LA CEREMONIE DU THE

Connaissance & Partage

Rencontres culturelles

Samedi 26 novembre 2022

Atelier art floral Ikebana

Musée du Japon

L’Ikebana,  également connu sous le nom de Kado , « la voie des fleurs » ou « l’art de faire vivre les fleurs » est  un art traditionnel japonais fondé sur la composition florale.

Le boudhisme Zen est la source de cet art complexe et codifié où l’humain, en totale harmonie avec la nature, se doit de créer un objet de contemplation en adéquation avec son état d’âme.

Ce samedi -là, nous étions 4  (0dile, Christiane, Sylviane  et Monique ) à vouloir s’initier à cet art floral afin de mieux comprendre la spiritualité qui s’en dégage.

Cela se passe au Musée du Japon

Nous sommes reçues  par Marina Icho _  enseignante pour son école Kidou-Mishoryo _ merveilleuse dans son kimono traditionnel ( celui de sa maman nous a-t-elle avoué ) et son délicieux sourire.

Nous avons à notre disposition 3 branches ornées de boules rouges et 6 fleurs à tiges  (des blanches, des rouges, des vertes ). 

Marina nous donne les codes à suivre pour positionner les 3 branches qui serviront de base à la structure du bouquet, celle-ci devant répondre à certaines règles afin de créer l'harmonie finale. Son dessin est explicite.

Marina va nous guider, pas à  pas, tout au long de la création de notre œuvre personnelle à partir des mêmes ingrédients de base. A notre disposition, nous avons un vase muni de pointes sur lesquelles piquer branches et fleurs et un sécateur pour couper les végétaux à la bonne dimension.

La réalisation d’un Ikebana est un réel moment de calme, de rapprochement avec la nature. Il ne s’agit pas seulement d’un bouquet, d’une sculpture, mais plutôt d’une création esthétique et épurée qui dégage de la sérénité. Une composition visuelle et réfléchie avec très peu de végétaux. 

Même si cet art floral répond à des règles strictes si on veut le pratiquer dans le respect de la tradition, aucun Ikebana ne peut ressembler à un autre, car il est le fruit d’une émotion à un moment donné, son créateur n’est jamais de la même humeur.

Merci à Marina pour sa gentillesse et sa patience dans cette transmission d’un savoir ancestral qui, à l’écoute des commentaires en fin d’atelier, et à l’exposition de leurs œuvres, a incontestablement séduit les participantes.



La cérémonie du thé

Une tradition millénaire 

Musée du Japon

Le thé, tout un art de vivre

Plus qu’une boisson, le thé vert est un élément très important de l’histoire et de la culture du Japon. Des moines bouddhistes ont commencé à planter du thé vert au IXème siècle pour l’utiliser lors de leur prière et à des fins médicinales. La pratique de l’organisation de réunions sociales dans la haute société pour boire du Matcha (thé vert réduit en poudre) ne s’est répandue qu’à partir du XIVe siècle.

Les japonais ont pris l’habitude de servir le thé pour accueillir un invité et partager avec lui le plaisir de ce breuvage en considérant que chaque rencontre est un trésor et un moment à honorer. C’est ce qu’on appelle la cérémonie du thé, un art de boire ensemble qui ressemble à un rite religieux.

La cérémonie du thé est un moment calme et sacrée. Elle obéit à un rituel chorégraphique. Elle est dirigée par un sensei (maître, comme dans les arts martiaux) qui a acquis par cœur les gestes à répéter à la perfection : comment tenir la théière, comment verser le thé… Cet apprentissage peut prendre une grande partie de la vie.

Le personnage le plus emblématique de l’histoire du thé au Japon est sans aucun doute le grand maître du thé Sen No Rikyû qui estimait que chaque rencontre doit être chérie car les sentiments qu’elle procure ne pourront jamais être vraiment retrouvés. C’est lui qui rédigea les 4 principes fondamentaux qui devaient régir ce rituel : l’harmonie, le respect, la pureté, la tranquillité. 

Le maître de thé qui reçoit, en ce samedi, au musée du Japon, 4 membres de l’association Connaissance et partage ( Odile, Christiane, Sylviane et Monique) s’appelle Marina Icho, enseignante pour son école Kidou-Mishoryo. Elle se propose de partager avec nous la cérémonie du thé traditionnelle pour le jour de l’an. Le thé étant cueilli en mars, novembre est le bon moment pour le savourer. 

Pour respecter le rituel, elle utilise  un certain nombre d’ustensiles codifiés :

_  un bol à thé

_  une écope de bambou pour servir la poudre de thé 

_  un fouet, également en bambou. Le Matcha, de par sa forme particulière en poudre, n’est pas infusé mais battu. D’où l’utilisation du fouet à thé.

_  la boîte à thé qui contient la précieuse poudre de thé vert de jade. Traditionnellement, elle est recouverte d’une laque noire et de motifs en or.

Le thé est préparé dans une bouilloire sur un feu de charbon.

« Le thé n’est rien d’autre que ceci : faire chauffer l’eau, préparer le thé et le boire convenablement. Il n’y a rien d’autre à savoir. » Sen No Rikyû

Profondément enracinée dans la philosophie Zen, c’est une façon de se retirer des affaires mondaines de la vie quotidienne et d’atteindre, ne serait-ce que pour un temps, là sérénité de la paix intérieure.

Les invités doivent retirer leurs chaussures et se mettre assis à genoux sur le tatami.

 Le maître Marina Icho, nettoie minutieusement les instruments dans un ordre précis. Elle porte le kimono traditionnel, ( obligatoire même pour les invités), des chaussettes blanches également obligatoires (pureté)

Elle nous donne à chacun un morceau de gâteau à la châtaigne, très savoureux,  ainsi que des bonbons japonais censés atténuer l’amertume du thé Matcha.

Selon les codes de la cérémonie, nous explique-t-elle, une fois le thé prêt, il doit être versé dans un bol remis à l’invité d’honneur en premier. Ce dernier doit soulever le bol en guise de respect pour l’hôte, le tourner afin d’orienter le motif décoré du bol vers l’hôte, prendre une gorgée, complimenter l’hôte sur le goût du thé et l’esthétisme du bol puis passer le bol à l’invité suivant qui répètera ces mêmes gestes jusqu’à ce que tous les invités aient goûté le thé.

Évidemment, nous avons eu chacun notre bol, nous ne nous sommes pas toutes assises à genoux sur le tatami, nous n’avons pas revêtu le kimono traditionnel !!!! Mais de l’avis général nous avons partagé un moment intense et inoubliable. La cérémonie terminée, nous avons beaucoup échangé sur les traditions japonaises, le rôle de la femme, le rapport au travail, à la modernité… Marina se prêtait à toutes nos questions avec une extrême patience, une grande gentillesse et beaucoup de modestie. Pour être un maître de thé accompli, nous a-t-elle confié, il faut au moins 10 ans et, paraît-il, même après tout ce temps passé à étudier, on est loin de la perfection. On a toute la vie pour y parvenir. Toute une philosophie !!!  

Merci à Marina et aussi à Francis qui nous a accueilli dans son petit musée de Samouraï avec ses habits typiques du Japon. Un lieu à visiter si vous ne le connaissez pas. Francis reçoit à la demande, sur rendez-vous.

Monique Perriault


COMPTE-RENDU VENDREDI 10 JUIN - LE JARDIN EXTRAORDINAIRE

Connaissance & Partage

Compte-rendu du vendredi 10 juin

Le jardin extraordinaire

Ce vendredi, 10 explorateurs de l’association Connaissance et Partage (Sylviane, Sylvie, Odile, Nicole, Robert, Christiane, Claudie, Edith, Monique, et Xanthe ) répondent avec enthousiasme à la proposition de Jean, d’aller visiter le jardin extraordinaire de son ami Jean-Luc Fournier.

Il est 15 h, il fait très beau, très chaud. Les femmes portent un chapeau, les hommes, une casquette. Jean-Luc nous accueille. Il porte une casquette verte avec une étoile rouge et une impressionnante moustache. On le reconnaîtra facilement sur les photos. Il nous raconte qu’il a, lui-même, au fil du temps, créer ce jardin merveilleux.  Il est prêt à nous le faire découvrir.

Il s’enfonce dans la « jungle » On le suit.

Jean-Luc est photographe. 

Il enseigne à  l’école supérieure de la photographie d’Arles. Il nous parle du livre qu’il a conçu en se photographiant parmi ses plantes pendant le confinement. Son histoire est extraordinaire !!!  

Elle a donné lieu à un livre.

Nos exploratrices l’écoutent, fascinées. Jean-Luc propose de poursuivre la découverte de son jardin.

L’aloès

L’eucalyptus globulus. L’arbre le plus remarquable. Immense. Royal.

Au pied de cet arbre mythique, Jean-Louis nous raconte que son jardin suscite des envies d’y être photographié par de nombreux et nombreuses personnes. On le sollicite pour des photos mises en scène par les protagonistes eux-mêmes dans ce décor de rêve. Jean-Louis se prête volontiers à leurs désirs. Cela donne d’ailleurs lieu à un autre très beau livre.

Merci à Sylvie qui a bien voulu se plier à mon envie de l’immmortaliser, sa main posée sur le tronc majestueux

Le petit bassin

Opuntia elata

Des fleurs parmi les fleurs.

Il n’y a pas que les arbres, les plantes, les fleurs dans mon jardin…

Il y a la Dame blanche…

Les femmes seraient-elles aussi les fleurs du lieu ?

Très bonne idée, ces miroirs…

En s’y projetant , chacun de nous fait partie du décor !!!!

Des cactus sans piquant !!!

La visite se termine…

Déjà !!!!!

Pas tout à fait ! Les explorateurs sont conviés à prendre place autour d’une table avec des rafraîchissements que nous sert, avec beaucoup de gentillesse, Jeanine, notre hôtesse.

Nous abandonnons Jeanine et Jean-Luc

au pied de leur Eucalyptus

Merci pour cet après-midi extraordinaire dans votre jardin enchanteur. Nous repartons, les yeux encore tout éblouis par cette visite que nous ne sommes pas prêts d’oublier. 

Monique








COMPTE-RENDU VENDREDI 3 JUIN : PATRIMOINE CULTUREL -L'ABBAYE DE VALMAGNE

Connaissance & Partage

Compte-rendu du vendredi 3 juin

Patrimoine culturel 

L’abbaye de Valmagne

Visite de la cave de Noilly Prat

Fondée en 1139, sur la commune de Villeveyrac, près de l’étang de Thau, dans le Languedoc Roussillon, l’Abbaye Sainte Marie de Valmagne est une des plus belles abbayes cisterciennes de France

L’ordre cistercien est un ordre monastique de droit pontifical. C’est une branche réformée des Bénédictins dont l’origine remonte à la fondation de l’abbaye de Cîteaux (d’où l'appellation Cistercienne) par Robert de Molesme en 1098.

Les Cisterciens sont des moines catholiques qui désiraient revenir à la rigueur de la règle.

Ce vendredi 3 juin, notre guide nous attend pour la visite qui débute par l’historique du lieu. Du 12e au début du 14e siècle, cette abbaye fut l’une des plus riches du sud de la France. Elle comptait alors 300 moines.

L’ordre cistercien promeut l’ascétisme et la rigueur. Pas de décoration. Pas de couleur. Les colonnes s’élèvent vers le ciel comme devraient le faire les âmes. La règle cistercienne peut se résumer par la formule : « Ora et Labora » prie et travaille. Quand on lit les écriteaux affichés, on comprend…

… ça ne rigolait pas !!!

Les abbayes cisterciennes ont des revenus de provenance diverse : l’essentiel est fourni par le travail des moines, mais les fidèles peuvent apporter leurs contributions.

Les Cisterciens remettent à l’honneur le travail manuel, la pauvreté individuelle des moines, une vie collective sévère (une seule pièce du couvent est chauffée, celle où se trouvent les malades.) Les moines cisterciens ont été des défricheurs. Ils sont d’excellents vignerons. Le nom du moine Nonenque réputé pour ses grandes qualités vinicoles est aujourd’hui, le nom d’une des premières cuvées du domaine de Valmagne.

9 siècles après sa fondation, l’édifice a gardé toute sa superbe.

La « Cathédrale des vignes » comme on la surnomme, est au cœur d’un vignoble millénaire, l’un des plus anciens du Languedoc.

L’ancienne église est devenue chai qui abrite ses fameux foudres de chêne de Russie.

La décadence

Les premiers problèmes surviennent lors de la guerre de 100 ans, époque du « grand malheur ». L’épidémie de peste noire ravage la région. En 1348, de nombreux moines meurent, d’autres fuient l’abbaye. En 1575, une attaque des Huguenots brise toutes les vitres de l’église. Les moines sont massacrés lors de ces conflits. Lors de la Révolution française, l’abbaye est de nouveau saccagée. Elle aura donc, tout au long de son histoire, été mise plusieurs fois à mal et restaurée.

En 1838, elle est achetée par le comte de Turenne. Jamais revendue depuis, l’abbaye de Valmagne demeure désormais dans la descendance de cette famille qui se consacre à la viticulture.

L’abbaye est classée aux monuments historiques. Elle accueille des manifestations culturelles (concerts classiques) et de nombreux visiteurs.

Le lieu et sa très belle fontaine peuvent également être réservés pour les mariages.

La visite du matin se termine par une dégustation des vins de l’abbaye.

C’est l’évidence même !!!!

Après la nourriture de l’esprit, il est temps de subvenir à celle du corps !!! Au restaurant de l’Abbaye, bien sûr !!!! Super repas. Les papilles sont à la fête. Superbe ambiance.

Et l’après-midi, ?

Ah, ah, Ah !!!

Visite de la distillerie du Vermouth !!!!

Après l’historique de la famille Noilly Prat, la révélation de la liste des diverses plantes et épices qui confèrent à ce vermouth ce goût si caractéristique, nous avons été conviés à la dégustation…

La plupart d’entre nous sont repartis avec une bouteille.

Je n’avais plus de batterie…Oups

Monique



COMPTE-RENDU VENDREDI 27 MAI 2022 - PIQUE-NIQUE - LES JEUX LANGUEDOCIENS

Connaissance & Partage

Compte-rendu 

du vendredi 27 mai 2022 

Pique-nique - Les jeux languedociens 

Ce vendredi 29 mai, l’association « Connaissance et partage » se retrouve au  Parc Montplaisir pour pique-niquer tout en s’enrichissant de nouveaux savoirs. Chantal, Sylviane, Michelle, Claudie, Odile, Monique, Xante accompagnée de 5 étudiants: Ben (stagiaire au jardin des plantes)

Blaise (qui organise La Grande Parade Métèque) et 3 de leurs amis sont de la partie. Mille mercis à ce groupe de jeunes qui nous aident à tout installer et à tout débarrasser. Merci aussi à Xante qui nous a préparé un pique-nique. Il fait beau. Le lieu est idyllique. Les oiseaux chantent. Les eaux du Lez miroitent. Montplaisir n’a jamais aussi bien mérité son nom

Aujourd’hui, l’association a invité

Valdo Pellerin 

« Pour tout comprendre aux jeux languedociens »

C’est le titre du livre superbement documenté et illustré qu’il a écrit sur le sujet. Quelle verve possède ce passionné pour nous parler de ces jeux !!! L’auditoire est fasciné pendant toute la durée de cette conférence en plein air qui va durer 1h30.

Tambourin, joutes languedociennes et courses camarguaises font partie du patrimoine culturel et sportif du Languedoc.

Le jeu de balle au tambourin

L’instrument qui a donné son nom au jeu est constitué d’un cercle en matière plastique sur lequel est tendue une toile synthétique. Une poignée de cuir permet de le saisir. Dérivé du jeu de paume, ses règles sont très proches de celles du tennis. Le score est compté 15, 30 45 et jeu. La balle en caoutchouc est rouge ou blanche et creuse. Les deux camps sont séparés par une ligne médiane. Le jeu peut également être joué en salle . 

« Le jeu de balle au tambourin est avant tout un sport moderne attractif original et spectaculaire. Il exige de ses pratiquants de grandes qualités d’adresse, de bonnes qualités athlétiques. Le sport tambourin permet la compétition au plus haut niveau, à tous les âges, à des athlètes hommes ou femmes. » affirme la ligue occitane de Tambourin. 

4000 licenciés dans le département. Un quart des équipes sont des femmes

Les joutes languedociennes

Il existe en France 5 méthodes différentes pour pratiquer les joutes nautiques :

la méthode languedocienne 

La méthode provençale 

La méthode lyonnaise 

La méthode alsacienne.

Dans tous les cas, le but du jeu est le même : le jouteur debout à l’arrière d’un bateau doit envoyer son adversaire à l’eau, d’un coup de lance  lorsque les deux bateaux se croisent. 

 Il faut parfois plusieurs passes pour venir à bout de son adversaire. Le choc est brutal. Le public  applaudit si l’un des jouteurs tombe à l’eau. Si les deux tombent à l’eau, ça s’appelle le bouquet. Ils sont éliminés tous les deux et, souvent, se donnent l’accolade dans l’eau en signe d’amitié.

La lance

Elle constitue l’arme offensive du jouteur. Elle mesure 2,80 m de long et pèse 2 kg. 

Le pavois

 Il sert à la protection du joueur mais il est aussi la cible de son adversaire. C’est un bouclier en bois, généralement en pin. Très lourd, il pèse 8kg.

Les vainqueurs des tournois de joute reçoivent des récompenses honorifiques et  symboliques: le trophée du Pavois d’or. Les récompenses en argent, bijoux, objets ou cadeaux de valeurs sont interdits. Ce qui met en lumière l’esprit chevaleresque des joutes.

La course camarguaise 

Fe di Biòu . En occitan ce terme désigne la passion pour les taureaux sauvages de Camargue, l’admiration, le respect, l’amour irraisonné  de l’homme pour cet animal. En Languedoc, le taureau est un mythe et l’objet d’un véritable culte.

Le taureau de Camargue est un animal sauvage d’instinct grégaire qui ne connaît pas l’étable. Il vit en groupe constituant ainsi une manade. Il trouve sa nourriture dans la nature avec diverses graminées, salicorne, vesce, tamaris,  joncs, roseaux, renoncules selon la saison.  Les vaches vêlent toutes seules au pré et élèvent leurs petits sans intervention humaine. 

Afin de reconnaître les bêtes qui lui appartiennent, le propriétaire de la manade ou manadier marque au fer rouge les taureaux d’un an et choisit celui capable de devenir, par sa personnalité, son attitude, son comportement, un cocardier. Un taureau capable d’être confronté au raseteur l’homme qui, un crochet à la main, lui arrachera ses attributs ( non, ce n’est  pas ce que l’on pourrait  croire, bien que le taureau soit le symbole même de la virilité !!!) il s’agit d’une cocarde frontale, de 2  glands, de 2 ficelles, le tout accroché  entre les cornes et à leurs extrémités. Chaque objet enlevé, (raseté ) apporte des points.

Le raseteur est aidé dans son travail par un tourneur qui va faire en sorte de placer le taureau dans une position favorable pour le raset. Les raseteurs ont leur nom écrit en noir sur le dos. Les tourneurs, en rouge.

La porte  du toril ouverte, la sortie du taureau est un moment d’attente et d’émotion car il surgit en général avec puissance et rapidité, fait promptement un ou deux tours de piste, s’arrête, gratte le sol avec ses pattes de devant en envoyant en l’air du sable de la piste. C’est le moment où raseteur, tourneur, mais aussi le public jauge le caractère et la morphologie de l’animal.

Les raseteurs sportifs de haut niveau, risquent leur vie et la blessure face à un animal sauvage, leste, rapide, doué d’une force considérable, parfois très volontaire et rusé. Le premier attribut décroché est la cocarde car c’est le plus facile à atteindre.

Entre 1881 et 2020, 17 raseteurs ont été mortellement blessés en piste. Le professionnalisme de ces sportifs exige l’ouverture d’écoles taurines. La plus ancienne est celle de Pérol ouverte en 1971. Plusieurs raseteurs de renom en sont issus.

Et, le taureau, alors ?

La carrière d’un cocardier dure entre 10 et 15 ans, à raison de 6 à 8 sorties par an. Puis il fera ses adieux à la piste. Un taureau vit entre 20 et 25 ans. Il y a parfois dans une manade, un cocardier d’exception qui devient un taureau vedette. Celui-ci a droit à une paisible retraite dans les herbages. Pour son manadier, il a droit à une sépulture, avec une pierre tombale et même, parfois, une sculpture.  

Le jeudi 27 novembre 1975, dans les arènes du Crès, en présence de Pierre Mazeau, secrétaire d’Etat chargé de la jeunesse et des sports, la course camarguaise est reconnue comme un sport national.

Après cette présentation fort dynamique de Monsieur Valdo Pellegrin, il était temps de nous mettre à table pour savourer les divers plats concoctés par Xante et d’en faire profiter notre conférencier. 

Feuilletés roulés aux olives noires

Terrine de poulet en gelée de citron aux saveurs asiatiques 

Boles de Picolât (recette catalane)

Salade Fatouche libanaise

Un régal ! Bravo à Xante pour son indéniable talent culinaire.

Les recettes seront fournies à la demande

De l’avis de tous c’était vraiment une très belle journée de découvertes et de connaissances partagées


Monique Perriault

 

COMPTE-RENDU DE LA JOURNEE CULTURELLE A CAMARGUE LE VENDREDI 6 MAI 2022

Connaissance & Partage

Vendredi 6 mai 20022

Journée Histoire, Nature, Sciences

La Camargue

Ce vendredi 6 mai, il fait beau avec quelques nuages et… beaucoup de vent !!!! Le point positif, c’est qu’il n’y pas de moustiques !!! 😅.

Le rendez-vous, pour les explorateurs intrépides, amoureux des oiseaux ( Sylvie, Claudie, Gilbert, Marguerite, Sylviane et Monique ) _ munis de leurs jumelles _ est à la Capelière à 10 h.

Créée en 1979, la Capelière est le centre d’information de la Réserve naturelle nationale de Camargue.

Elle propose :

Une exposition permanente, des renseignements sur la nature et les possibilités d’observation, un espace de pique-nique accueillant pour tous les visiteurs;

1,5 km de sentier pédestre, 4 observatoires, la présentation de plusieurs paysages de Camargue (forêt, pelouse,sansouire,roselière), de la flore et de la faune des marais d’eau douce ( canards, hérons, fauvettes aquatiques, ragondins…)

Après une visite de 2h nous avions faim. Un repas était prévu au Mas Saint-Bertrand. Une halte fort appréciée par nos randonneurs comme le prouve le large sourire sur leurs lèvres 😁

L’après-midi, afin de poursuivre nos observations sur les milieux naturels de la Camargue, nous nous rendons à la Palissade et la Baisse de 500 francs qui proposent l’observation de paysages au double contact naturel avec le fleuve et la mer : sansouires, lagunes, ripisylves du Rhône, marais.

On y trouve un centre d’accueil, des sentiers balisés, des observatoires, des visites guidées, une observation de canards, hérons, laridés, flamants roses, limicoles. Dans le grand observatoire, on découvre des crottes de genette.

Quelques mots sur la salicorne que nous avons pu voir en abondance et même goûter !!!! Ce petit buisson affectionne particulièrement le sol salé de la sansouire et se teinte de diverses couleurs au cours des saisons : verte au printemps, grise en été et plutôt rouge en hiver. On peut la manger cuite ou crue. On l’appelle aussi le haricot de la mer. Elle est riche en vitamine C et A, en minéraux : magnésium, calcium, potassium et en iode.

La Capelière, réserve nationale sous l’égide de la SNPN (Société Nationale de Protection de la Nature ) et la Palissade, réserve régionale (PACA°) font partie des balades naturalistes proposées par la Réserve Nationale de Camargue. Elles nous ont permis de voir, regarder, observer, apprécier _ grâce aux explications qui jalonnent le parcours _ le patrimoine vivant exceptionnel qu’offre cette région. La Camargue est une halte migratoire pour les canards et les oiseaux d’eau (150 000 individus en transit chaque année). En été, on compte jusqu’à 30 000 flamants roses. 10 000 oies cendrées sont comptabilisées chaque hiver.

Nous avons terminé la journée à la Plage de Piemonson, la grande plage d'Arles, à la sortie du Grand Rhône. 7 km de sable fin, espace protégé au cœur du parc naturel.

En conclusion, une journée exceptionnelle et instructive au milieu de cette flore et faune libres et sauvages. Nous prenons conscience de sa beauté mais aussi de sa fragilité. La SNPN s’évertue à la protéger. Des signaux d’alarme résonnent partout dans le monde sur la disparition de certaines espèces. Saurons-nous les écouter ?

COMPTE -RENDU DE LA JOURNEE CULTURELLE AUX BAUX DE PROVENCE- VENDREDI 29 AVRIL 2022

Connaissance & Partage

Vendredi 29 Avril 2022

Journée culturelle aux Baux de Provence

Ce vendredi 29 avril 10 explorateurs enthousiastes de l’association Connaissance et partage (Sylviane, Chantal, Laurent, Claudie, Annie, Danielle, Françoise, Monique, Béatrice et Valentin) s’élançaient, dès 9 h 30, dans deux voitures, à l’assaut des Baux de Provence pour la visite de ce village classé comme l’un des plus beaux de France et celle, réservée par Internet, de ses Carrières de lumière.

Situé dans les Alpilles, le village des Baux,  véritable nid d’aigle érigé sur un éperon rocheux, surplombe de 200 m la campagne environnante. Il est dominé par une vaste forteresse, aujourd’hui en ruines, et offre un panorama à couper le souffle sur les plaines du sud, vers Arles et la Camargue proche.

Le village se visite exclusivement à pied. On peut y admirer les maisons anciennes restaurées avec goût, des façades Renaissance et quelques hôtels particuliers qui accueillent des galeries d’art et des musées. Au hasard de la promenade on découvre de nombreux ateliers d’artisans et des boutiques de produits provençaux.

Tout au sommet du village, La Citadelle des Baux offre les vestiges de son passé tumultueux : ruines du château médiéval, donjon, tour sarrasine …

Le nom Baux est issu du provençal « bau » qui signifie lieu escarpé. 

Les habitants des Baux de Provence s’appellent les Baussencs et les Baussenques.

Visite des Carrière de lumière (durée de la visite : 1 h)

Venise la Sérénissime

Que propose le site pour cette visite ?

« Découvrez Venise et ses chefs-d’œuvres comme vous ne les avez jamais vus. Naviguez sur le Grand Canal jusqu’à la Place Saint-Marc et admirez la vue sur la lagune depuis le Palais des Doges. »

L’exposition s’ouvre sur une série d’œuvres de Claude Monnet. Il a peint 37 toiles restituant les couchers de soleil et les façades des palais. Puis les murs s’illuminent avec dans l’ordre : 

1 - des œuvres de Canaletto (le va et vient des gondoles )

2 - la Basilique de San Marco

3 et 4 - Carpaccio et le Tintoret

5 - Les Palais et la Fenice

6 - Sacré et Profane

7 et 8 - le cinéma et le Palais des Doges

9 - Batailles et le triomphe de la Sérénissime

10 - Véronèse , les noces de Cana

11 - Turner

YVES KLEIN l’infini bleu

C’est dans un décor du Paris 1950 que le visiteur est invité à prendre place afin de participer à une performance d’Yves Klein.

Que dire de cette journée ? 

Sportive, fatigante…. c’est sûr. Riche en exploration….c’est certain. Frustrante …. c’est ce que j’ai entendu à la sortie des Carrières de lumière. Mais… c’était tout de même une belle journée

Nous avons pris notre repas au restaurant La Reine Jeanne qui offre une vue imprenable sur la vallée des Beaux depuis 1830. Magnifique ! La photo de l’équipe savourant le contenu de son assiette est ratée . Je suis vraiment désolée

Par
Monique Perriault

COMPTE-RENDU DE LA BALADE AU BORD DU SALAISON AVEC ODILE - VENDREDI 22 AVRIL 2022

Connaissance & Partage

Vendredi 22 AvriL

Ballade au bord dû Salaison avec Odile

Il faisait beau. Très beau. Idéal pour une ballade autour du Salaison avec Odile. 6 marcheurs intrépides le l’Associaton Connaissance et Partage ont suivi le guide. 5kms de paysage enchanteur.

Bon, au retour, nous nous sommes un peu perdus Mais nous nous sommes retrouvés !!!! Une journée qui restera gravée dans nos mémoires pleine de souvenirs inoubliables

COMPTE-RENDU DE LA JOURNEE HISTOIRE, NATURE, SCIENCES VENDREDI 18 MARS 2022

Connaissance & Partage

Compte-rendu 

de la journée Histoire, Nature, Sciences

Vendredi 18 mars 2022

Sortie culturelle Arles : le LUMA

Expositions, Tour, Jardins et bâtiments, 

architecture contemporaine 

« Pensé comme un organisme vivant afin que la culture s’exprime par toutes ses facettes, LUMA  Arles est un archipel de projets interconnectés. »

Un tel objectif affiché par Luna Arles ne pouvait pas manquer d’éveiller la curiosité et l’intérêt inépuisables des explorateurs de l’association Connaissance et partage.

Ce vendredi 18 mars, au matin, 4 voitures et 19 passagers prenaient l’autoroute en direction d’Arles et de son LUMA.

Caractérisé par une architecture unique, le projet de la mécène suisse Maja Hoffmann, porté par l’architecte Frank Gerhy permet aujourd’hui d’accueillir des expositions et offre au public une vue panoramique sur la cité arlésienne.

5 choses à savoir sur la Tour LUMA

1 - C’est une tour-miroir de 56 mètres de haut. Le bâtiment de 9 étages s’érige comme un phare au milieu de la ville. Il est destiné à recevoir des galeries d’art et des œuvres en tout genre, une bibliothèque, des bureaux , des salles de séminaire et un café restaurant. A sa base, une rotonde à la surface transparente est un clin d’œil aux arènes romaines d’ARLES. 

2 - Ses 11 500 briques métalliques créent un effet réfléchissant unique grâce à ce matériau choisi par l’architecte Franck Gerhy, l’inox. Chacune de ces briques est différente. Elles n’ont ni la même taille ni la même forme. Elles ont donc été numérotées pour permettre l’assemblage de la tour. Elles sont fixées par des attaches à une structure interne non visible. 

3 - Il a fallu 7 ans pour la construire.

4 - Des biomatériaux innovants, prélevés localement, ont été utilisés.  Ainsi 30000 tuiles à base d’algues de 20 couleurs différentes ont été utilisées pour recouvrir l’édifice. Certains panneaux muraux cristallisés ont été conçus à base de sel, un matériau abondant dans la région. 

5 - 33 800 m2 de jardins publics avec 140 espèces d’arbres, plantes, arbustes,accueillent les visiteurs. Un parc conçu par Bas Smets qui tire son inspiration des paysages qui entourent la ville; la Camargue.

Nous avons pris la journée pour visiter la Tour de 9 étages.

Certains ont pris les escaliers, d’autres l’ascenseur. 

Certains ont pratiqué le toboggan. 

Les dizaines de fenêtres et de terrasses nous ont permis de contempler la ville de haut. Magnifique  ! 

Chacun a pu choisir de visiter les expositions de son choix. Elles étaient diverses et variées.

En résumé, une journée culturelle inoubliable.

Et,  pour finir, Impossible de ne pas mentionner le repas convivial pris au Réfectoire, un des restaurants du lieu, afin de nous recharger en énergie pour les visites de l’après-midi.








COMPTE-RENDU DE LA SORTIE CULTURELLE DU VENDREDI 18 FEVRIER 2022

Connaissance & Partage

Compte-rendu de la sortie culturelle du vendredi 18 février 2022

Histoire, Nature, Sciences 

Objectif : Traverser 2500 ans d’histoire en visitant 

le Musée et Ambrussum, un site archéologique majeur sur la via Domitia.

Qui n’a jamais  rêvé de pouvoir remonter le temps ? C’est ce que nous - Jeannette, Robert, Sylviane, Odile, Jisèle, Jean-Pierre, Claudie, Jacqueline et Monique, tous membres de l’association Connaissance et partage - avons fait ce mercredi 18 février  en choisissant de venir visiter le site archéologique d’Ambrussum, à la sortie de l’A9. 

Ici, à la fin du IVème siècle avant J.-C., la tribu gauloise des Volques Arécomiques ( ils devaient être très drôles! ) profite du relief naturel de la colline et de la proximité du Vidourle pour établir son habitat : un oppidum (nom donné par les historiens romains à un type d’habitat protohistorique fortifié )

Après environ deux siècles d’occupation gauloise, la conquête romaine va laisser les traces de son passage avec la Via Domitia et le pont Ambroix. 

Ambrussum est un site remarquable pour comprendre la transformation des territoires gaulois sous l’influence romaine à partir du IIème siècle avantJ.-C. Ceux qui vivaient là ont laissé leur empreinte : un village gaulois fortifié, une grande voie romaine, un pont romain, une station routière (auberge, forge, thermes…) ancêtre de nos aires d’autoroute, une voie pavée encore marquée par le passage des chariots, des maisons, un centre public… On s'arrêtait là pour se reposer, se restaurer, changer de cheval, faire réparer son char…

Autre point intéressant, abandonné par les Gallo-romains au milieu du Vème siècle après J.-C.,  le site n’a jamais été réoccupé. Sous une dense végétation de garrigue, ce sont les vestiges de l’Ambrussum antique qui se dévoilent à nos yeux.

La visite se fait en compagnie d’une guide qui, grâce à des photos, nous permet de lire et de décoder les vestiges qui s’offrent à nous.

Pour ceux que la marche à travers le site pose problème, un film à été réalisé et, confortablement installé dans un fauteuil, on peut se laisser conter l’histoire du lieu.

La Via Domitia qui réliait les Alpes aux Pyrénées est la plus ancienne route romaine construite en Gaule. Elle permettait de relier Rome à Cadix en Espagne. Avec le temps, les agglomérations gauloises situées sur son passage devinrent des relais d’étape, comme ce fut le cas pour l’oppidum d’Ambrussum.

Le pont Ambroix, imposant ouvrage d’art de près de 175 m de long, comptant probablement entre 9 et 11 arches, permettait à la Via Domitia de franchir le Vidourle. Sans doute un des plus anciens de la région (construit vers 39 av.J.-C.) il fut partiellement démantelé par les habitants au XIVème s. Les crues du Vidourle sont également responsables de la destruction de plusieurs arches. Le pont est classé Monument Historique depuis 1840.

A L’heure du déjeuner, l'équipe des explorateurs avait pu goûter aux plaisirs de la table du restaurant Le clos de l’écureuil . L’ambiance était détendue et conviviale comme en témoigne la photo souvenir.

Le matin, dès 10 h, avant la visite du site d’Ambrussum, l’équipe s’était retrouvée à la Poterie d’Aigues Vives. Une autre belle histoire que nous contera Richard Esteban, dit « Le Potier » tout  nous faisant montre de son talent.

Après avoir été carrossier de voitures de course, gardien de brebis dans le Causse Noir, Richard obtient un contrat d’apprentissage dans une poterie. Une vraie passion naît alors et, durant 4 ans, il va apprendre la cuisson au four à bois, la décoration, et se perfectionner au tournage, avec des vieux potiers à l’immense savoir. 

Fin 1979, il pose son baluchon à Aigues-Vives pour y trouver un lieu oū pourra se concrétiser sa passion. Dans les années 1995-2000 la presse s’intéresse à l’entreprise de poterie qu’il a créée (articles et reportages dans les magazines de décoration, les radios et chaînes de télévision nationales). 9 potiers auprès de lui assurent la fourniture des commandes venant non seulement de France mais aussi des États Unis et du Japon.

En 2008, la Poterie d’Aigues-Vives est labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant » une distinction qui récompense un savoir-faire rare et particulier. Il est heureux que ce métier soit mis à l’honneur afin qu’il ne soit pas oublié ni méconnu. Richard reste aujourd’hui seul à son poste, à poursuivre sa passion aussi vivace qu’aux tous premiers jours.

La Poterie d’Aigues-Vives, à ce jour, est une des dernières fabriques traditionnelles existantes en Europe.

Regarder travailler Richard Esteban est un moment fascinant qui tient de la magie. D’une boule d’argile informe qui « tourne » sous ses doigts experts, sort peu à peu un objet dont il façonne les contours sous nos yeux ébahis. Il restera encore à le faire cuire puis à le vernir et à l’émailler .

L’équipe des explorateurs a eu bien du mal à quitter la boutique où sont exposées et vendus les objets fabriqués à l’atelier, tous plus superbes les uns que les autres. Beaucoup d’entre eux,  à coup sûr, vont se retrouver sur nos tables.

En rėsumė, une bien belle journée pour remonter le temps et explorer un de ces métiers fabuleux qui laissaient déjà des traces dans le passé, vont en laisser dans le présent et en laisseront encore, j’espère, dans l’avenir.

PETIT RESUME DE LA SORTIE A LATTES DU 29 JANVIER 2022 AVEC VALENTIN

Connaissance & Partage

Résumé de la sortie du 29/01/22 a la réserve du Méjean à lattes nous étions 8 personnes chacun avec un niveau différent pour le point de l’ornithologie.

Nous avons vue comme espèces d’oiseaux des passereaux comme par exemples le moineaux friquet, le chardonnerets des étourneaux, fauvette mélanocéphale, ainsi que des oiseaux limicole par exemple le chevalier cul blanc, avocette, bécassine des marais,   mais aussi des canards comme la sarcelle d’hiver, le funicule et bien d’autre oiseaux comme les poules d’eau, des tadornes de belon, héron cendre, aigrette garzette, cigogne blanche, le cygne, flament rose et la bouscarde de citi qui était l’une des espèces d’oiseaux paludicole présentées lors d’un jeux de devinette. Ce qui a bien plus au participant de la sortie.

Nous nous retrouvons une prochaine fois pour une autre balade naturaliste qui se fera au petit travers le samedi 19 février avec comme thème les « Sciences participatives : comment entrer des données naturalistes sur mon smartphone » et explications des méthodes pour des différentes sciences participatives.

COMPTE-RENDU DE LA JOURNEE « DEUX TRANCHES DE L’ART » DU 14 JANVIER 2022

Connaissance & Partage

Compte-rendu de la journée « Deux tranches de l’Art »

du vendredi 14 janvier 2022

Une journée « succulente », pour rester dans le vocabulaire gastronomique suggéré par le titre. Tout au moins en ce qui concerne la première tranche du menu qui proposait la visite du musée « L’Art brut et singulier » car la deuxième tranche invitant à visiter « « « L’épreuve des corps » au Mo Co ( Montpellier Contemporain ) se révéla …. plus complexe à savourer !!!

Le matin, à 10 h,  visite du « Musée d’Art brut et singulier»

Cet espace propose aux visiteurs une vitrine de 250 créateurs bruts, singuliers, visionnaires, surréalistes, de tous horizons. Des créateurs « indemnes de toute culture artistique », autodidactes,  inspirés, quelquefois inadaptés à la société, parfois , souvent poétiques, qui éprouvent la nécessité impérieuse de s’exprimer à travers la réalisation de tableaux,dessins, objets… créant ainsi un univers très personnel, émouvant et étonnant.

La visite se poursuivait par l’atelier créé il y a plus de 50 ans par Fernand Michel, «artiste zingueur » comme il aimait se dénommer , permet également aux visiteurs d’identifier son lieu de travail et d’apprécier certaines de ses œuvres.

La visite s’est faite accompagnée et commentée par un guide, le fils de Fernand Michel, très documenté et ne manquant pas d’humour. De l’avis général, un régal !!!!

Déjeuner au restaurant « Chic et bohème » tout près du musée. Une étape fort appréciée après une matinée si bien remplie. Un restaurant - pour le moins original - qui ne dénotait pas dans le programme de la journée. Tout en proposant des mets délicieux à son menu, il est imbriqué dans une brocante où peuvent s’acheter, tout à la fois, un bouton de chemise, un vieux vélo, des verres et des assiettes dépareillées ou tout autre objet capable d’aspirer à une nouvelle vie. Bravo à Sylviane pour cette belle trouvaille peu commune. 

Après ces  réjouissantes agapes, nous rejoignons le Mo Co pour la visite de l’exposition « L’épreuve des corps ». Une « épreuve » !!! C’est le mot qui convient. « Âmes sensibles, s’abstenir » Tel avait été l’avertissement donné par le musée au moment de la réservation de la visite. Que dire de cette exposition dûment commentée par notre guide, une jeune femme enthousiaste qui avait â cœur de commenter l’incommentable ? Ce que chacun d’entre nous a retiré de cette visite est très personnel. Intéressant ! surprenant ! Affreux ! Révoltant ! Il faut faire la visite pour apprécier…..

Nous sommes rentrés chez nous les yeux encore remplis de tout ce que nous avions vu et partagé. Une excellente journée pour tous ceux qui aiment connaître et partager .